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Description

*[ESTERNOT (Claude d')]. Satyres amoureuses et galantes, et l'ambition de certains Courtisans nouvaux venus, & gens de fortune. Par le S. B***. Amsterdam, Moetjens, 1721. In-12 de [1] f. titre imprimé en rouge et noir et 168 pp. Broché, sans couv. Première et dernière pages brunies. Crayonnés sur une page. Petites piqûres éparses. "Claude d'Esternod naquit à Salins, en 1590, et mourut gouverneur d'Ornans, en 1630. C'était un militaire bon vivant, lié avec Berthelot, Motin et autres poètes de leurs amis. Brossette et l'abbé Goujet avaient prétendu, on ne sait pourquoi, que l'Espadon Satyrique devait être attribué à Fourquevaux, mais la critique moderne a restitué à d'Esternod ce livre, dont il a, du reste, lui-même avoué les dernières éditions. On en connait au moins huit ou neuf; toutes sont devenues rares, et les bibliophiles en recherchent avec avidité les beaux exemplaires. Après Régnier et Boileau, d'Esternod vient, dans l'ordre des satiriques, à peu près sur la même ligne que Dulaurens. L'Espadon est à coup sûr celui des livres satiriques antérieurs à l'époque de Louis XIV, où il y a le plus de verve et de vigueur, et si le lecteur est souvent peu respecté, c'est un tort à l'égard duquel on était alors fort indulgent. M. le lieutenant civil de Lyon ne voyait rien de blâmable dans l'Espadon, et il accordait un privilège au libraire Jean Lautret qui publiait ces poèsies. Elles ont également paru sous les titres suivants: Satyres amoureuses et galantes, et Parnasse satyrique des vers de Théophile." Gay. Sans la 16e satire, relative à un "capucin qui avait jeté le froc aux orties", également rejetée de l'édition hollandaise de 1680. (Gay II 156 ; Barbier IV, 428 ; Quérard supercheries I 430.)

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*[ESTERNOT (Claude d')]. Satyres amoureuses et galantes, et l'ambition de certains Courtisans nouvaux venus, & gens de fortune. Par le S. B***. Amsterdam, Moetjens, 1721. In-12 de [1] f. titre imprimé en rouge et noir et 168 pp. Broché, sans couv. Première et dernière pages brunies. Crayonnés sur une page. Petites piqûres éparses. "Claude d'Esternod naquit à Salins, en 1590, et mourut gouverneur d'Ornans, en 1630. C'était un militaire bon vivant, lié avec Berthelot, Motin et autres poètes de leurs amis. Brossette et l'abbé Goujet avaient prétendu, on ne sait pourquoi, que l'Espadon Satyrique devait être attribué à Fourquevaux, mais la critique moderne a restitué à d'Esternod ce livre, dont il a, du reste, lui-même avoué les dernières éditions. On en connait au moins huit ou neuf; toutes sont devenues rares, et les bibliophiles en recherchent avec avidité les beaux exemplaires. Après Régnier et Boileau, d'Esternod vient, dans l'ordre des satiriques, à peu près sur la même ligne que Dulaurens. L'Espadon est à coup sûr celui des livres satiriques antérieurs à l'époque de Louis XIV, où il y a le plus de verve et de vigueur, et si le lecteur est souvent peu respecté, c'est un tort à l'égard duquel on était alors fort indulgent. M. le lieutenant civil de Lyon ne voyait rien de blâmable dans l'Espadon, et il accordait un privilège au libraire Jean Lautret qui publiait ces poèsies. Elles ont également paru sous les titres suivants: Satyres amoureuses et galantes, et Parnasse satyrique des vers de Théophile." Gay. Sans la 16e satire, relative à un "capucin qui avait jeté le froc aux orties", également rejetée de l'édition hollandaise de 1680. (Gay II 156 ; Barbier IV, 428 ; Quérard supercheries I 430.)

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