Null Tapisserie de la Manufacture Royale d'Aubusson, du milieu du XVIIe siècle.
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Description

Tapisserie de la Manufacture Royale d'Aubusson, du milieu du XVIIe siècle. Caractéristiques techniques : Laine et soie. Dimensions : Hauteur : 275cm ; Largeur : 490cm. Cette tapisserie a pour thème la vie de Judith, héroïne de l’ancien testament. En effet on la voit, ici, sur un piédestal, noblement vêtue, brandissant à bout de bras la tête du général assyrien Holopherne, qu’elle vient de sortir du sac que tient, auprès d’elle, sa vieille servante. L’armée assyrienne ayant mis le siège devant la ville de Béthulie, Judith, usant de son charme, se fit acceptée dans le camp militaire, auprès du général, qu’elle décapitât durant son sommeil. Cette allégorie se déroule au petit matin, dans les murs de la ville, où les habitants, de la tribu des Zabulon, sont époustouflés, par l’exploit de leur concitoyenne, tandis que les soldats assyriens, sont quant à eux, complètement horrifiés, de voir leur commandant en chef, ayant passé de vie à trépas. C’est une noble assistance qui assiste à la macabre présentation, militaires aux armures chatoyantes, brandissant armes et étendards et civils de hautes extractions vêtus de toges drapées, aux riches broderies. Bordures à exubérante guirlandes de fleurs, feuilles d’acanthe et corbeille de fruits. (Petites usures et restaurations d'entretien)

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Tapisserie de la Manufacture Royale d'Aubusson, du milieu du XVIIe siècle. Caractéristiques techniques : Laine et soie. Dimensions : Hauteur : 275cm ; Largeur : 490cm. Cette tapisserie a pour thème la vie de Judith, héroïne de l’ancien testament. En effet on la voit, ici, sur un piédestal, noblement vêtue, brandissant à bout de bras la tête du général assyrien Holopherne, qu’elle vient de sortir du sac que tient, auprès d’elle, sa vieille servante. L’armée assyrienne ayant mis le siège devant la ville de Béthulie, Judith, usant de son charme, se fit acceptée dans le camp militaire, auprès du général, qu’elle décapitât durant son sommeil. Cette allégorie se déroule au petit matin, dans les murs de la ville, où les habitants, de la tribu des Zabulon, sont époustouflés, par l’exploit de leur concitoyenne, tandis que les soldats assyriens, sont quant à eux, complètement horrifiés, de voir leur commandant en chef, ayant passé de vie à trépas. C’est une noble assistance qui assiste à la macabre présentation, militaires aux armures chatoyantes, brandissant armes et étendards et civils de hautes extractions vêtus de toges drapées, aux riches broderies. Bordures à exubérante guirlandes de fleurs, feuilles d’acanthe et corbeille de fruits. (Petites usures et restaurations d'entretien)

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Tapisserie française d'Aubusson, XIXe siècle. "Paysage avec château". Laine nouée à la main. Dimensions : 215 x 296 cm. Le raffinement de cette tapisserie tissée à la main témoigne de la grande qualité des tapisseries d'Aubusson. Un jardin luxuriant s'ouvre devant nous, montrant un petit lac avec des ponts sur ses rives et un château à l'arrière-plan. Des cerisiers en fleurs et des rosiers bordent l'étang. Le paysage a été résolu avec aisance et précision descriptive, dans des tons richement contrastés avec une prédominance de vert, de bleu et de terre, avec des détails roses. Le sujet est conforme au goût aristocratique du XIXe siècle. La ville d'Aubusson a agglutiné de nombreux ateliers de tapisserie, créés par des tisserands flamands installés dans la région à la fin du XVIe siècle. Leur fonctionnement était rudimentaire, comparé à celui de la Manufacture royale des Gobelins : ils n'avaient ni peintres, ni teinturiers, ni structure commerciale, si bien que leurs tapisseries étaient vendues dans les auberges, à une clientèle privée de bas étage, principalement des aristocrates provinciaux. Aux XVIe et XVIIe siècles, les ateliers d'Aubusson se spécialisent dans la tapisserie végétale (au décor éminemment floral), mais la situation change radicalement lorsque, au milieu du XVIIe siècle, ce centre est réorganisé par Jean-Baptiste Colbert, ministre de Louis XIV, dans le but de transformer ces ateliers en manufactures royales. Il soumet alors les ateliers d'Aubusson et de Felletin à un règlement de corporation et s'engage en échange à leur fournir un peintre et un teinturier. Cette promesse ne sera cependant effective qu'au XVIIIe siècle, un tournant pour les ateliers de La Marche qui verront la qualité de leurs tapisseries augmenter considérablement en pouvant compter sur un peintre dédié à la réalisation des cartons et un teinturier qui produira des colorants d'une qualité supérieure à ceux utilisés jusqu'alors.