Null Inès BRESSAND (née en 1989)
Toupie longue

Tressage en herbe à éléphant (Gh…
Description

Inès BRESSAND (née en 1989) Toupie longue Tressage en herbe à éléphant (Ghana) Pièce signée Date de création : 2023 Dim.: 39 x 20 cm Localisation : Paris

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Inès BRESSAND (née en 1989) Toupie longue Tressage en herbe à éléphant (Ghana) Pièce signée Date de création : 2023 Dim.: 39 x 20 cm Localisation : Paris

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Mordechai Levanon (1901-1968) - Safed, huile sur toile. Mordechai Levanon (1901-1968) - Safed, huile sur toile. Signé. 68x46cm. Lebanon est né sous le nom de Mordechai Veis dans un village près de la ville de Najvard en Transylvanie, dans l'Empire austro-hongrois (aujourd'hui Oradea, en Roumanie). Il commence à étudier la peinture alors qu'il est encore en Roumanie, avec son frère aîné, qui est également peintre. En 1921, il immigre en Terre d'Israël et rejoint la Histadrout. Il étudie pendant quelques mois à Bezalel. Jusqu'en 1925, il travaille comme ouvrier agricole dans la Brigade du travail dans les colonies de Galilée, puis comme ouvrier du bâtiment. De 1925 à 1927, il étudie dans un atelier de peinture avec le peintre Yitzhak Frankel (Fernel) et vit dans le quartier de Mahloll à Tel Aviv. Par la suite, il abandonne tout travail et se consacre à la peinture. Fils d'un rabbin d'une ville de Transylvanie, il connaissait la Terre sainte par les récits de la Bible et, lorsqu'il est arrivé en Israël, sa perception spirituelle du lieu s'est confondue avec les paysages physiques. En 1929, il fait partie du groupe Messad et participe aux expositions des artistes de Palestine. En 1938, il s'installe à Jérusalem. En 1963, il ouvre un atelier à Safed et partage depuis lors son temps entre cette ville et Jérusalem. A présenté des expositions individuelles et participé à des expositions collectives en Israël et à l'étranger. Lauréat du prix Dizengoff pour 1940 et 1961. Il était marié à Rachel née Goldfinger et avait deux fils et une fille. Il meurt à Jérusalem en 1968 après une longue maladie.

École espagnole ; milieu du 17e siècle. "Saint Onofre". Huile sur toile. La toile originale est conservée. Elle a été légèrement repeinte. Dimensions : 130 x 85 cm ; 150 x 104 cm (cadre). Un ermite est agenouillé dans une attitude pénitente, les mains croisées d'une manière pieuse. De ces mains pend un petit chapelet qui passe légèrement inaperçu en raison de l'obscurité de l'arrière-plan. Cette obscurité ne nous permet pas de voir clairement le paysage, mais plutôt de distinguer l'espace étroit et rocailleux qui s'ouvre sur l'extérieur, à droite de la scène. Le saint, qui se distingue par la chaleur de son teint, est accompagné d'un crâne, d'un livre ouvert, allusion à la Bible, et, comme dernier élément iconographique, d'un oiseau avec une flamme dans le bec. Ces éléments, ainsi que son vêtement et sa barbe caractéristique, suggèrent que l'artiste représente la figure de saint Onofre (300 apr. J.-C.). Il s'agit d'un saint vénéré tant par l'Église catholique que par les chrétiens coptes. La légende raconte qu'enfant, il sortit indemne des flammes où l'avait jeté son père, trompé par le diable. Onofre a renoncé à une vie de luxe et de privilèges pour entrer dans la vie monastique dès son plus jeune âge. Il a ensuite quitté le couvent pour vivre en ermite dans le désert pendant 60 ans. On dit qu'il se promenait nu, couvert seulement de ses cheveux et de sa longue barbe, et qu'il se nourrissait d'eau, de feuilles et de baies. L'histoire de San Onofre dit qu'il reçut le pain, le vin et la communion des mains des anges. La peinture baroque espagnole est l'un des exemples les plus authentiques et personnels de notre art, car sa conception et sa forme d'expression sont nées du peuple et de ses sentiments les plus profonds. L'économie de l'État étant en ruine, la noblesse en déclin et le haut clergé accablé de lourds impôts, ce sont les monastères, les paroisses et les confréries de clercs et de laïcs qui ont favorisé son développement, les œuvres étant parfois financées par une souscription populaire. La sculpture se devait donc d'exprimer les idéaux dominants dans ces milieux, qui n'étaient autres que religieux, à une époque où la doctrine de la Contre-Réforme exigeait de l'art un langage réaliste pour que les fidèles puissent comprendre et s'identifier à ce qui était représenté, et une expression dotée d'un contenu émotionnel intense afin d'accroître la ferveur et la dévotion du peuple. Le thème religieux était donc le sujet à traiter.

Jeux Olympiques/ Eté, 1934-1988-1992/ Affiche originale : "Badminton, Un vrai Sport". Sur cette fabuleuse lithographie signée par le grand Maurice Lauro (1878-1934) à la fin des années 1920, le combat pour la reconnaissance du Badminton est intense. Et les animateurs et amateurs du "Bad" de l'époque essaient astucieusement et artistiquement de s'engoufrer dans la double brèche abandonnée et ouverte en lawn-tennis. En effet, le lawn-tennis disparait du programme olympique après les Jeux de Paris, et cette création "sportive" revendiquée offre bien une tentative de prise de pouvoir, le bad pourrait bien prendre le relais, non ? Le hic, c'est que cette brèche abandonnée, si l'on peut dire, les Mousquetaires vont la combler dès 1927 en conquérant et en défendant la Coupe Davis. L'opportunité d'une succession devient moins évidente, et les deux disciplines vont rester dans l'ombre olympique jusqu'aux années 1980. Le tennis est en démonstration en 1984, et le bad en 1988, à Séoul, chez lui. Ni l'un ni l'autre ne laisseront passer cette opportunité. Avec ce travail icononique Lauro est bien la clef de voute de cette longue aventure pour une reconnaissance, qui avait quand même porté ses premiers fruits en 1934, l'année de disparition de l'artiste, avec l'émergence d'une Fédération Internationale de la discipline !!! Cette construction graphique est tellement juste, que l'on peut raisonnablement estimer que l'artiste devait être un pratiquant et que ce cri du coeur :" le Badminton est un vrai sport", était bien le sien, et surtout pas le fruit du hasard ou d'une commande, il n'aurait pas pu aller aussi loin et "jouer" aussi juste. Bref, si le Bad a pu tenir, se développer, et rayonner dans le monde entier avec à présent la bagatelle de 400 millions de fous du volant, c'est à cause de sa beauté, et de sa dimension sportive, dont Lauro est ici l'épatant interprête. Cette opération de commando aboutira vous le savez en 1988 à Séoul, où la discipline, est reine, comme dans toute l'Asie. Seulement en démonstration, elle franchit le portail olympique à Barcelone en 1992. Depuis, elle n'est pas devenue indispensable, mais essentielle dans le programme olympique. D'autant que si l'Asie demeure la locomotive, l'Europe, avec l'Espagne, ou le Danemark ne donne pas sa langue au dragon, ce n'est pas le discret, mais talentueux représentant de la France aux Jeux de 1996, M.Etienne Thobois, qui nous démentira. D'autant, que les Français sont maintenant eux aussi des as du volant, devenus olympiquement parlant au moins aussi compétitifs que leurs cousins germain du tennis. Souriez svp, Monsieur Lauro, et pour de vrai...Lithographie, entoilée, 64x44. Fraicheur exceptionnelle. Maurice Lauro (1878-1934) Affiche "Badminton" Dim. : 64 x 44 cm Restaurations. L'artiste est arrivé à faire tenir dans cette lithographie, toute l'âme vive d'un sport parfois à la limite de la danse. Il avait pourtant commencé par la caricature de presse, et s'était fait un nom avant la grande guerre dans "Le Rire", comme "Le Journal", "Le Pêle-Mêle" ou "l'Almanach Vermot" (1906-1919), sa plus longue collaboration. Ensuite, les années folles le transcendent et son passage à la mode et à l'affiche est une réussitet. C'est ainsi que ses affiches pour Trouville, La Baule, ou Nice (Palais de la Méditerranée) sont nées, ainsi que ses travaux pour la bière Champigneules ou les Cycles Automoto. Il disparaît en 1934, l'année de la création de la Fédération Internationale de Badminton. Un spécialiste a émis l'hypothèse que cette image des années 1925 était destinée à la ville de Dieppe, une des premières places fortes de la discipline dès 1908. Ce sport est olympique depuis 1992.