Null Cercle d'Henriette Ronner-Knip,
Néerlandaise/Belge 1821-1909-

Portrait d'u…
Description

Cercle d'Henriette Ronner-Knip, Néerlandaise/Belge 1821-1909- Portrait d'un chat noir avec une bavette blanche ; Huile sur toile marouflée sur carton, 31,5 x 25 cm. Note : Cette œuvre rappelle le style de Ronner-Knip : Cette œuvre rappelle le style de Ronner-Knip, peintre animalier particulièrement connu pour ses représentations ludiques de chats et de chiens. L'œuvre de Ronner-Knip était populaire auprès de ses contemporains et l'artiste reçut de nombreuses commandes pour peindre les chiens de compagnie de l'aristocratie européenne, notamment Marie Henriette d'Autriche (1836-1902) et la princesse Marie de Hohenzollern-Sigmaringen (1845-1912).

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Cercle d'Henriette Ronner-Knip, Néerlandaise/Belge 1821-1909- Portrait d'un chat noir avec une bavette blanche ; Huile sur toile marouflée sur carton, 31,5 x 25 cm. Note : Cette œuvre rappelle le style de Ronner-Knip : Cette œuvre rappelle le style de Ronner-Knip, peintre animalier particulièrement connu pour ses représentations ludiques de chats et de chiens. L'œuvre de Ronner-Knip était populaire auprès de ses contemporains et l'artiste reçut de nombreuses commandes pour peindre les chiens de compagnie de l'aristocratie européenne, notamment Marie Henriette d'Autriche (1836-1902) et la princesse Marie de Hohenzollern-Sigmaringen (1845-1912).

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Emile BERNARD (1868-1941) Portrait de Mademoiselle Antoinette C. Huile sur toile, signée et datée 1892 en bas à gauche 76 x 55 cm Avec certificat du 2 mai 2024 de Madame Béatrice Recchi Altariba (petite fille de l'artiste) Provenance : - Ancienne collection Eugène BOCH, jeune frère d'Anna BOCH, Femme peintre et grande collectionneuse, à qui le Musée de Pont-Aven vient de consacrer une exposition "Anna Boch. Un voyage impressionniste" du 3 février au 26 mai 2024 - Collection particulière, Bretagne En 1892, Emile Bernard est tout juste âgé de 24 ans et, pourtant, son parcours est déjà riche de nombreuses rencontres déterminantes pour l'Histoire de l'Art. Non seulement, il a été proche de Vincent van Gogh mais il a aussi contribué de manière décisive, aux côtés de Paul Gauguin, à la naissance du synthétisme en 1888 à Pont-Aven. Ses audaces picturales ne sont pas moins fascinantes que sa clairvoyance dans le choix des artistes ou mécènes qu'il côtoie ou admire. Au début des années 1890, l'activité du jeune peintre est intense et sa créativité repérée par de grands amateurs comme le Comte de la Rochefoucauld et, bien sûr, Anna et Eugène Boch, tous deux issus d'une célèbre dynastie industrielle belge. Ce portrait provient justement de cette collection et démontre l'importance que les milieux éclairés de l'art réservaient aux créations récentes d'Emile Bernard. En plusieurs occasions, le jeune peintre s'était distingué par la qualité de ses portraits, celui de sa sœur Madeleine (Musée d'Orsay) restant un modèle du genre. Soucieux de poursuivre cette veine en 1892, Emile Bernard affirme clairement son admiration pour les portraits de Paul Cézanne. Eludant l'anecdote, il impose au modèle une attitude distante et légèrement boudeuse qui accentue le magnétisme de sa présence. La monochromie du fond bleu-vert de la porte est réveillée par le bout de compotier probablement posé sur une nappe. Ce clin d'œil aux célèbres natures mortes de Paul Cézanne renforce cette connivence artistique entre les deux peintres. L'intelligence précoce de Bernard a saisi depuis longtemps le rôle majeur que va jouer le peintre d'Aix dans l'essor de l'Art Moderne. Créé à un moment charnière du parcours d'Emile Bernard, ce portrait dépasse les formules de simplification entrevues pendant le synthétisme et va désormais à la rencontre d'une autre référence essentielle de l'histoire de la peinture, celle d'un art qui vise au dépassement des modes éphémères. Conservée au Palmer Museum of Art de La Pennsylvania State University, une version moins aboutie de ce portrait garde le souvenir du modèle puisque la toile de ce Musée est connue sous le nom de Mademoiselle Antoinette C. Signé et daté, le portrait proposé dans cette vacation en est la version définitive et parfaite, immédiatement repérée par le grand collectionneur que fut Eugène Boch.

École flamande ; première moitié du XVIIe siècle. "Gipsy". Huile sur panneau de chêne. Elle présente une ouverture dans la partie centrale du panneau et a besoin d'être consolidée. Il y a de légères lacunes dans la peinture, les repeints et les restaurations. Dimensions : 31 x 26,5 cm : 31 x 26,5 cm. Au XVIIe siècle flamand, le portrait était l'un des genres picturaux les plus prisés par la noblesse. Nous sommes ici en présence d'un exemple caractéristique du raffinement technique que les peintres utilisaient pour les portraits individuels : habileté dans le traitement du dessin, détails hérités de l'art de la miniature, excellents glacis, délicate chevelure blonde et fine coiffe de gaze. Les plis du décolleté de la robe sont parfaitement géométriques, ce qui n'enlève rien au naturel du portrait. Il en va de même pour les bijoux que porte la modèle en forme de frettes rythmées. Ainsi, aucun élément n'est laissé au hasard et tout s'intègre dans un ordre sous-jacent de lignes et de couleurs. L'ovale du visage, ainsi encadré, est modelé par une lumière filtrée qui fait ressortir les tons justes des carnations légèrement rosées. Les yeux noirs regardent du coin de l'œil, révélant la perspicacité. C'est sans doute dans la peinture de l'école hollandaise que se manifestent le plus ouvertement les conséquences de l'émancipation politique de la région et de la prospérité économique de la bourgeoisie libérale. La combinaison de la découverte de la nature, de l'observation objective, de l'étude du concret, de l'appréciation du quotidien, du goût pour le réel et le matériel, de la sensibilité à l'insignifiance apparente, fait que l'artiste hollandais s'inscrit dans la réalité du quotidien, sans rechercher un idéal étranger à cette même réalité. Le peintre ne cherche pas à transcender le présent et la matérialité de la nature objective, ni à fuir la réalité tangible, mais à s'en imprégner, à s'enivrer par le triomphe du réalisme, un réalisme de pure fiction illusoire, obtenu grâce à une technique parfaite et maîtrisée et à une subtilité conceptuelle dans le traitement lyrique de la lumière. Suite à la rupture avec Rome et à la tendance iconoclaste de l'Église réformée, les peintures à thème religieux sont finalement éliminées en tant que complément décoratif à vocation dévotionnelle, et les récits mythologiques perdent leur tonalité héroïque et sensuelle en accord avec la nouvelle société. Les portraits, les paysages et les animaux, les natures mortes et la peinture de genre sont les formules thématiques qui prennent de la valeur en tant que telles et qui, en tant qu'objets d'ameublement domestique - d'où la petite taille des tableaux - sont acquises par des personnes appartenant à presque toutes les classes sociales et toutes les catégories de la société.