1 / 7

Description

A GOOD 19TH CENTURY EBONY AND IVORY INLAID ITALIAN BLACKAMOOR SIDE TABLE

TABLE D'ACCOMPAGNEMENT ITALIENNE EN BLACKAMOOR EN EBONIE ET IVOIRE DU BON SIÈCLE, le plateau en marbre façonné au-dessus d'une frise en arcade avec des coins en tête de masque, soutenu par un blackamoor polychrome sculpté, monté sur une base en socle avec des pieds en forme de chignon. UK Ivory Act 2018 Exemption Submission Reference - 8ZENTPCZ (100cm wide 43cm deep 88cm high)

Traduit automatiquement par DeepL. Seule la version originale fait foi.
Pour voir la version originale, cliquez-ici.

1405 
Aller au lot
<
>

A GOOD 19TH CENTURY EBONY AND IVORY INLAID ITALIAN BLACKAMOOR SIDE TABLE

Estimation 3 000 - 5 000 GBP

* Hors frais de vente.
Reportez vous aux conditions de vente pour calculer le montant des frais.

Frais de vente : 25 %
Déposer un ordre
S'inscrire à la vente

En vente le jeudi 11 juil. : 10:00 (BST)
embsay-mills, Royaume-Uni
Hutchinson Scott
+441756798333
Voir le catalogue Consulter les CGV Infos vente

Livraison à
Modifier votre adresse de livraison
La livraison est optionnelle.
Vous pouvez recourir au transporteur de votre choix.
Le prix indiqué n’inclut ni le prix du lot, ni les frais de la maison de vente.

Vous aimerez peut-être

CABINET NÉO-RENAISSANCE, DEUXIÈME MOITIÉ DU XIXe SIÈCLE Par Charles Hunsinger (1823-1893) En ébène, incrustations d’ivoire, plaques de lapis-lazuli, la façade architecturée ouvrant par deux tiroirs et un vantail découvrant un intérieur en acajou et palissandre, un tiroir en ceinture découvrant un intérieur en acajou et bois citronnier muni d’une écritoire gainée de cuir, soutenu par des montants fuselés réunis par une tablette d’entrejambe, signé «Hunsinger» sur le tiroir ; petits accidents et manques H.:150,5 cm (59 ¼ in.) l.:73 cm (28 ¾ in.) P.:45 cm (17 ¾ in.) A Renaissance revival ebony, ivory inlaid, lapis-lazuli, mahogany and rosewood cabinet, signed by Charles Hunsinger (1823-1893) *Autorisation de commercialisation au sein de l'Union Européenne. *Authorisation to sell within the EU. * Information aux acheteurs : Pour une sortie de l'UE, un CITES de ré-export peut être nécessaire, celui-ci étant à la charge du futur acquéreur. * Information to buyers : For an exit from the EU, a CITES re-export certificate will be necessary, at the buyer's expense. Charles Hunsinger (1823-1893) compte parmi les grands ébénistes de la seconde moitié du XIXe siècle aux côtés de Fourdinois, Beurdeley ou encore Wassmus dont la production est à rattacher au goût pour l’historicisme qui caractérise cette époque à l’instar de la reconstruction du château de Chantilly par le duc d’Aumale. Spécialisé dans la marqueterie de bois ou d’ivoire, Hunsinger est référencé comme «fabricant de meubles de luxe et de fantaisie» (Almanach du commerce, 1859). De fin 1872 à 1883, il s’associe à Wagner et obtient une médaille d’argent lors de l’Exposition Universelle de 1889 pour «une bibliothèque en marqueterie».

École hispano-filipino ; fin du XVIIIe siècle. "Crucifixion". Croix en ivoire sculpté, ébène et écaille de tortue. Cites et certificat de l'Association des antiquaires joints. Dimensions : 17 x 15 x 4 cm ; 73 x 24 x 14 x 14 cm (croix). La réalisation de la figure du Christ en ivoire a une longue tradition dans l'histoire de l'art. D'une part, il s'agit d'un matériau noble, de belle apparence, avec un ton clair très approprié pour imiter les tons chair. D'autre part, sa couleur et sa texture le rapprochent du marbre, un matériau qui, en raison de son poids et de ses propriétés, ne peut être utilisé pour la figure du crucifié, qui doit être clouée sur une croix. Cette œuvre a été entièrement réalisée en une seule pièce d'ivoire, à l'exception des bras qui, en raison des limites de la forme de la défense de l'éléphant, ont été travaillés séparément puis assemblés. Grâce aux routes commerciales maritimes, les produits orientaux appréciés arrivaient en Espagne, satisfaisant ainsi la grande demande d'objets luxueux et exotiques. L'ivoire, matériau de luxe et de haute estime, était synonyme de prestige, de pouvoir économique et social pour son propriétaire, et l'imagerie religieuse fabriquée dans ce matériau était particulièrement appréciée, conçue pour la dévotion privée et souvent donnée par les puissants aux centres religieux en gage de foi. Ce Christ hispano-filipino révèle un ensemble d'influences artistiques qui le remplissent de contenu. Il s'agit d'une œuvre d'art réalisée sous l'influence espagnole, filtrée par l'Amérique, et sculptée aux Philippines par des artistes locaux et chinois installés dans l'archipel. Les Sangleyes ou Chinois des Philippines, poussés par la demande d'œuvres religieuses chrétiennes, ont répondu aux commandes espagnoles en prenant pour modèles des sculptures, des estampes ou des gravures envoyées de la métropole, mais sans oublier les traits de l'anatomie orientale. C'est pourquoi les yeux sont bridés, avec des paupières bombées à double rebord, configurant un visage aux pommettes saillantes qui s'éloigne de l'idéal classique de l'Europe contemporaine. L'anatomie, quant à elle, présente une base classique claire combinée au naturalisme baroque typique de ce type de pièces depuis le XVIIe siècle, mais dénote néanmoins un sens introspectif et hiératique que l'on ne retrouve pas dans les pièces européennes. En fait, ces différentes caractéristiques, typiques de son origine orientale, étaient très appréciées dans la métropole. Citations jointes et certificat de l'Association des antiquaires.