Null ATTRIBUÉE À GEORGES JACOB (1739-1814), PAIRE DE FAUTEUILS À DOSSIER À LA RE…
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ATTRIBUÉE À GEORGES JACOB (1739-1814), PAIRE DE FAUTEUILS À DOSSIER À LA REINE EN CHAPEAU DE GENDARME, ÉPOQUE LOUIS XVI en bois relaqué crème, mouluré et sculpté, à décor de joncs rubanés, feuilles d'acanthe, rosaces et cannelures. Le dossier plat orné aux extrémités de plumet, les accotoirs garnis de manchette, les supports d'accotoir incurvés mourant en piédestal, les pieds fuselés et cannelés. (Accidents au tissu de la garniture, petits accidents, manques et usures d'usage, manque l'extrémité d'un plumet) A pair of cabriolet armchairs attributed to Georges Jacob, Louis XVI period, 18th century HAUT. 93 - LARG. 61 - PROF. 52,50 CM - H. 6,6 - W. 24 - D. 20,7 IN. Georges Jacob (1739-1814) se dresse comme le grand maître du siège au XVIIIe siècle. Il reçoit sa maîtrise le 4 septembre 1765, il exécutera, depuis le règne de Louis XV jusqu'au Consulat, des sièges de tous les styles. Il s'érigera comme le grand novateur du Néoclassicisme. Les pieds fuselés à cannelures, le dé de raccordement orné d'une rosace ainsi que les consoles d'accotoir à large feuille d'acanthe sont des ornements représentatifs de son style sous Louis XVI. L'ingéniosité de ses conceptions et la qualité de ses exécutions firent de lui le fournisseur du Garde-Meuble de la Couronne. En effet, Marie-Antoinette fit appel à sa virtuosité pour la chambre du Treillage au Petit Trianon ainsi que pour les châteaux de Fontainebleau, Rambouillet, Saint-Cloud et Versailles. Les membres de la famille royale tels que Monsieur, frère du Roi, Comte de Provence, dont il devint le Menuisier ordinaire, le Comte d'Artois, second frère de Louis XVI, Madame Élisabeth, sa sœur, comptent parmi sa prestigieuse clientèle. Grande figure du Néoclassicisme, Georges Jacob exécuta, outre ses sièges Louis XVI, des pièces, pour le peintre Jacques-Louis David, inspirées des fouilles d'Herculanum et Pompéi, que l'on trouve représentées dans les peintures du maître. Cette association permit à Georges Jacob de perpétuer sa production après la chute de la Monarchie.

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ATTRIBUÉE À GEORGES JACOB (1739-1814), PAIRE DE FAUTEUILS À DOSSIER À LA REINE EN CHAPEAU DE GENDARME, ÉPOQUE LOUIS XVI en bois relaqué crème, mouluré et sculpté, à décor de joncs rubanés, feuilles d'acanthe, rosaces et cannelures. Le dossier plat orné aux extrémités de plumet, les accotoirs garnis de manchette, les supports d'accotoir incurvés mourant en piédestal, les pieds fuselés et cannelés. (Accidents au tissu de la garniture, petits accidents, manques et usures d'usage, manque l'extrémité d'un plumet) A pair of cabriolet armchairs attributed to Georges Jacob, Louis XVI period, 18th century HAUT. 93 - LARG. 61 - PROF. 52,50 CM - H. 6,6 - W. 24 - D. 20,7 IN. Georges Jacob (1739-1814) se dresse comme le grand maître du siège au XVIIIe siècle. Il reçoit sa maîtrise le 4 septembre 1765, il exécutera, depuis le règne de Louis XV jusqu'au Consulat, des sièges de tous les styles. Il s'érigera comme le grand novateur du Néoclassicisme. Les pieds fuselés à cannelures, le dé de raccordement orné d'une rosace ainsi que les consoles d'accotoir à large feuille d'acanthe sont des ornements représentatifs de son style sous Louis XVI. L'ingéniosité de ses conceptions et la qualité de ses exécutions firent de lui le fournisseur du Garde-Meuble de la Couronne. En effet, Marie-Antoinette fit appel à sa virtuosité pour la chambre du Treillage au Petit Trianon ainsi que pour les châteaux de Fontainebleau, Rambouillet, Saint-Cloud et Versailles. Les membres de la famille royale tels que Monsieur, frère du Roi, Comte de Provence, dont il devint le Menuisier ordinaire, le Comte d'Artois, second frère de Louis XVI, Madame Élisabeth, sa sœur, comptent parmi sa prestigieuse clientèle. Grande figure du Néoclassicisme, Georges Jacob exécuta, outre ses sièges Louis XVI, des pièces, pour le peintre Jacques-Louis David, inspirées des fouilles d'Herculanum et Pompéi, que l'on trouve représentées dans les peintures du maître. Cette association permit à Georges Jacob de perpétuer sa production après la chute de la Monarchie.

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