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Description

[ESCLAVAGE]. [SAINT-DOMINGUE] Compte général de fraix d'exploitation. 1771-1772. Habitation Corregeolles. Document se rapportant à une habitation à Saint-Domingue, avec mentions de noms ou possessions d'esclaves Document manuscrit, sur papier, en français, 12 ff. Dimensions: 365 x 250 mm. Plusieurs mentions relatives aux esclaves exploités sur la plantation, dont des détails poignants: «Pour une chaine et deux coliers à nègre»; «Carcan pour un nègre»; «Pour la vente faite… de la négresse Agathe…».

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[ESCLAVAGE]. [SAINT-DOMINGUE] Compte général de fraix d'exploitation. 1771-1772. Habitation Corregeolles. Document se rapportant à une habitation à Saint-Domingue, avec mentions de noms ou possessions d'esclaves Document manuscrit, sur papier, en français, 12 ff. Dimensions: 365 x 250 mm. Plusieurs mentions relatives aux esclaves exploités sur la plantation, dont des détails poignants: «Pour une chaine et deux coliers à nègre»; «Carcan pour un nègre»; «Pour la vente faite… de la négresse Agathe…».

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En vente le mercredi 26 juin : 10:00 (CEST)
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SAINT-DOMINGUE. – HUMBERT (Jean-Joseph-Amable). Lettre signée au président ou au vice-président de la Chambre de commerce de Paris. Château du Crévy près de Ploërmel [dans le Morbihan], 15 ventôse an XII [6 mars 1804]. Une p. in-folio ; rousseurs et marges empoussiérées. Traiter avec les noirs vainqueurs à Saint-Domingue pour sauver ce qui pouvait l'être du commerce colonial. Après l'insurrection des esclaves en 1791, et l'échec de l'expédition de 1802-1803 commanditée par Bonaparte, la partie occidentale de l'île passa sous le contrôle du général noir Jean-Jacques Dessalines qui proclama l'indépendance le 1er janvier 1804. Il demeurait cependant encore quelques troupes françaises sous les ordres du général Ferrand dans la partie orientale de l'île. « Citoyen, l'impossibilité de soumettre la colonie de Saint-Domingue par la force des armes, la crainte de voir les grands avantages qu'offre cette colonie passer en des mains étrangères, m'engagent a vous proposer les moyens de la rappeller à la mère patrie. Quoique les agens du Gouvernement, aussi ineptes qu'infidèles à leurs devoirs ayent exercé [d]es vexations de tous genres envers les noirs, je ne doute nullement que, par une négociation habile et en leur adressant un agent à qui ils puissent accorder leur confiance, on ne déjourait les projets des États-Unis de l'Angleterre même d'une grande partie des créoles qui ne sont point dans le cas et qui ne désirent même pas remplir leurs engagemens envers le commerce de France. Le peu de tems que j'ai resté dans la colonie m'a mis à même d'apprécier et même d'appercevoir que les chefs étaient dévoués au commerce de France et toujours dans l'intention de le servir de préférence à tout autre. S'il entrait dans vos vues de faire la demande au Gouvernement que vous puissiez y envoyer un agent, je me chargerais de lui indiquer la marche et les moyens convenables à la réussite d'une entreprise qui vous rendrait une partie de vos fortunes, que vous devez regarder comme perdues sans cette marche. D'ailleurs la marche que je propose ne peut qu'accélérer un promp[t] rétablissement dans la colonie, la continuation d'une guerre ne peut qu'entraîner sa destruction totale... » La Chambre de commerce de Paris, fraîchement créée par arrêté de Bonaparte en date du 25 février, était placée sous la présidence nominative du préfet de la Seine Nicolas Frochot, et sous la direction effective du vice-président Pierre Vignon, par ailleurs président du Tribunal de commerce de Paris. Dominée par la grande bourgeoisie des négociants-banquiers, cette Chambre était liée aux économistes libéraux, et intéressée à la commandite des grandes opérations maritimes, favorable aux entreprises coloniales. Républicain et abolitionniste, le général Humbert (1767-1823) mena une vie haute en couleurs : après avoir participé aux opérations contre les émigrés débarqués à Quiberon (1795), il s'illustra dans l'expédition d'Irlande (1798) et servit en Helvétie (1799) puis à Saint-Domingue (1802) : il y fut accusé de prévarications, de liaisons avec des gérants d'habitations et avec des chefs rebelles. Il semble qu'il ait protesté contre le supplice du général noir Morpas (Maurepas) et la flagellation des prisonniers, et qu'il ait parfois pris des initiatives sans ordre, indisposant ainsi une partie du haut commandement. En tous les cas, le général Leclerc le renvoya en France, où il fut destitué – le fait d'avoir partagé le même bateau de retour que Pauline Bonaparte qui ne serait pas restée insensible à ses charmes aurait, lit-on souvent, précipité sa disgrâce. Il rejoignit alors un temps la piraterie de Jean Lafitte dans le golfe du Mexique, puis servit dans la guerre de 1812 aux côtés des États-Unis contre l'Angleterre (dans l'état-major du futur président Andrew Jackson), ainsi que dans la guerre d'Indépendance du Mexique contre l'Espagne. Il finit ses jours à La Nouvelle-Orléans.