Félix BRACQUEMOND (1833-1914) peintre. 8 L.A.S., 1885 et 1903-1910, au critique d’art Maurice Guillemot; 10 pages in-8. 19 avril 1885, il l’attend à Sèvres. 23 novembre 1903: Guillemot veut voir le travail de l’encaustique: «j’ai un tableau pour le Salon en pleine exécution, il y a des morceaux à tous les états cela pourra peut-être vous intéresser»… 28 juin 1904. Il envoie un «petit tableautin[…] il n’y a vraiment que l’encaustique qui ne trompe pas»; il le remercie de son article. 25 juillet 1094. Il garde le petit tableau: «Je vais faire le travail des monotypes à la campagne et vous le rendrai à la rentrée. Nous allons faire le livre à nous deux P. Louys et moi»… 24 sept. 1905. Il a recommandé Guillemot au bibliothécaire de l’École Polytechnique qui veut faire une notice sur les fouilles faites à cette école, et il l’engage à aller voir «sa bibliothèque, son musée, son Fragonard, vous n’en verrez pas de plus beau»… 22 sept. 1907. Il désire quelques numéros de la Revue, «contenant l’article de Vaillat sur ma peinture à l’encaustique»; il est enchanté de son séjour de travail en Italie «C’est dur, mais admirable, il faut vraiment habiter longtemps une ville comme Venise pour la comprendre»… 1er février 1910: deux mêmes lettres envoyées à deux adresses différentes, pendant les inondations: «Êtes-vous atteint ou noyé par l’Eau?»; il ne s’agit pas d’inondations, mais d’une demande pressante «Prenez une feuille de papier-lettre du Siècle et écrivez-moi ceci – J’accepte de rédiger mes souvenirs du Temps 1871. Mais cette lettre doit être datée du 5 décembre 1909. Je vous en dirai le pourquoi alors que vous viendrez à Sèvres»…