Null Chandelier mamluk, Egypte ou Syrie, milieu du XIVe siècle
Chandelier à pans…
Description

Chandelier mamluk, Egypte ou Syrie, milieu du XIVe siècle Chandelier à panse tronconique, épaule concave et col cylindrique en alliage cuivreux martelé à décor repoussé, gravé et en partie incrusté d’argent et de pâte noire. Sur la panse se déploie une monumentale inscription arabe en calligraphie thuluth, suite de louanges à un propriétaire ou un commanditaire qui n’est pas nommé : “Le grand prince universel, le juste, [al-ghânim / le gagnant], le combattant, le partisan [de l’islam], le maître très haut”. Sur l’épaule, plusieurs frises de rinceaux feuillagés gravés et sur le col, plusieurs médaillons circulaires alternant un décor de palmipède surmonté d’un rapace aux ailes déployées et un décor de fleur de lotus épanouie. Le col surmonté d’une bobèche tronconique rapportée postérieurement et gravée de frises décoratives. Hauteur : 20,5 cm ; diam. de la base : 21,4 cm Bobèche remplacée postérieurement, nombreux sauts d’incrustation, accident en partie haute du col, taches et traces d’oxydation, restaurations à la base du col. Ce chandelier, qui a gardé de nombreux restes d’incrustations d’argent, est un beau témoignage des productions mamluk du XIVe siècle. Il présente une forme et une technique de fabrication et de décor caractéristiques des objets issus des ateliers de dinanderie du Caire ou de Damas pendant ce brillant sultanat. En plus de la grâce de la calligraphie thuluth courant sur son corps, des motifs de son décor permettent d’affiner sa datation au milieu du XIVe siècle : c’est le cas du lotus présent sur le col dans des médaillons. Cette fleur venue d’Asie a fait son apparition dans l’art mamluk au cours du XIVe siècle, suite à un traité de paix conclu en 1323 entre Mamluks et Mongols. Par ailleurs, le traitement des rinceaux garnis de palmettes bifides déployés sur l’épaule s’observe sur plusieurs pièces du XIVe siècle comme le chandelier au nom de l’émir Salar conservé au Musée du Louvre (AA 101) ou le bassin OA 7433 de la même collection. Si le commanditaire de cette pièce reste dans l’anonymat, la série de qualificatifs courant sur la panse du chandelier trahit son haut rang social. A Brass Mamluk candlestick, Egypt or Syria, mid-14th century

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Chandelier mamluk, Egypte ou Syrie, milieu du XIVe siècle Chandelier à panse tronconique, épaule concave et col cylindrique en alliage cuivreux martelé à décor repoussé, gravé et en partie incrusté d’argent et de pâte noire. Sur la panse se déploie une monumentale inscription arabe en calligraphie thuluth, suite de louanges à un propriétaire ou un commanditaire qui n’est pas nommé : “Le grand prince universel, le juste, [al-ghânim / le gagnant], le combattant, le partisan [de l’islam], le maître très haut”. Sur l’épaule, plusieurs frises de rinceaux feuillagés gravés et sur le col, plusieurs médaillons circulaires alternant un décor de palmipède surmonté d’un rapace aux ailes déployées et un décor de fleur de lotus épanouie. Le col surmonté d’une bobèche tronconique rapportée postérieurement et gravée de frises décoratives. Hauteur : 20,5 cm ; diam. de la base : 21,4 cm Bobèche remplacée postérieurement, nombreux sauts d’incrustation, accident en partie haute du col, taches et traces d’oxydation, restaurations à la base du col. Ce chandelier, qui a gardé de nombreux restes d’incrustations d’argent, est un beau témoignage des productions mamluk du XIVe siècle. Il présente une forme et une technique de fabrication et de décor caractéristiques des objets issus des ateliers de dinanderie du Caire ou de Damas pendant ce brillant sultanat. En plus de la grâce de la calligraphie thuluth courant sur son corps, des motifs de son décor permettent d’affiner sa datation au milieu du XIVe siècle : c’est le cas du lotus présent sur le col dans des médaillons. Cette fleur venue d’Asie a fait son apparition dans l’art mamluk au cours du XIVe siècle, suite à un traité de paix conclu en 1323 entre Mamluks et Mongols. Par ailleurs, le traitement des rinceaux garnis de palmettes bifides déployés sur l’épaule s’observe sur plusieurs pièces du XIVe siècle comme le chandelier au nom de l’émir Salar conservé au Musée du Louvre (AA 101) ou le bassin OA 7433 de la même collection. Si le commanditaire de cette pièce reste dans l’anonymat, la série de qualificatifs courant sur la panse du chandelier trahit son haut rang social. A Brass Mamluk candlestick, Egypt or Syria, mid-14th century

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