Null Johan-Barthold JONGKIND (1819-1891).
Marché Saint-Laurent à Nevers, 2 octob…
Description

Johan-Barthold JONGKIND (1819-1891). Marché Saint-Laurent à Nevers, 2 octobre 1874. Fusain et aquarelle sur papier fin. Cachet de la signature en bas à gauche. Titré et daté sur la partie basse. Numérotation 728 dans l'angle inférieur droit. Au dos étude au fusain. A vue : 11 x 17,5 cm. Nous remercions Monsieur François Auffret, pour le Comité Jongkind-Paris-La Haye, de nous avoir aimablement confirmé l'authenticité de cette aquarelle, référencée dans les archives du comité sous le n° G01611.

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Johan-Barthold JONGKIND (1819-1891). Marché Saint-Laurent à Nevers, 2 octobre 1874. Fusain et aquarelle sur papier fin. Cachet de la signature en bas à gauche. Titré et daté sur la partie basse. Numérotation 728 dans l'angle inférieur droit. Au dos étude au fusain. A vue : 11 x 17,5 cm. Nous remercions Monsieur François Auffret, pour le Comité Jongkind-Paris-La Haye, de nous avoir aimablement confirmé l'authenticité de cette aquarelle, référencée dans les archives du comité sous le n° G01611.

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Cercle de JOHAN BARTHOLD JONGKIND (Lattrop, 1819-près de Grenoble, 1891). "Coucher de soleil". Huile sur panneau. Dimensions : 25,5 x 33,5 cm ; 34 x 41,5 cm (cadre). Peinture sur le thème de la côte à l'heure magique du coucher du soleil. Le disque doré disparaît derrière la ligne d'horizon et fait ses adieux dans une symphonie ignée. Sur le rivage, des cabanes et des maisons précaires se dessinent face à la mer. Le tableau s'inspire des paysages marins nocturnes de Johan Barthold Jongkind, résolus dans un langage pré-impressionniste. Johan Barthold Jongkind était un peintre et graveur néerlandais considéré comme l'un des précurseurs de l'impressionnisme. Il étudie l'art à l'école de La Haye sous la tutelle du peintre romantique Andreas Schelfhout, et peint ses premiers tableaux dans le style de la peinture flamande traditionnelle. En 1846, il s'installe à Paris et devient l'élève d'Eugène Isabey jusqu'à ce qu'il soit contraint, en 1855, de retourner aux Pays-Bas en raison de problèmes économiques et de s'installer à Rotterdam. Il revient à Paris en avril 1860 et exprime désormais son attirance pour la marine lors de ses séjours sur la côte normande au Havre, à Sainte-Adresse (voir aquarelle), à Honfleur et à Trouville. Il y rencontre Boudin et surtout Monet, qui reconnaît sincèrement sa dette envers l'artiste hollandais : "c'est à lui que je dois l'éducation définitive de mes yeux". Il participe au Salon des Refusés de 1863 avec le tableau Ruines du château de Rosemont, à côté du tableau controversé de Manet Le déjeuner sur l'herbe, tous deux conservés au musée d'Orsay. Ses paysages de Normandie, des canaux et des plages de la mer du Nord, des bords de Seine, de Paris, et plus tard de Grenoble, traduisent dans des tons finement nuancés la lumière et l'atmosphère de ces lieux. Contrairement aux impressionnistes, il peint ses tableaux en atelier d'après les croquis et les aquarelles qu'il dessine à l'extérieur. Il répète parfois le même sujet sous différentes lumières ou à différentes saisons (idée typiquement impressionniste reprise plus tard par son ami Monet). Il mène une vie désordonnée et finalement, atteint de troubles psychiques (mélancolie, paranoïa) et alcoolique, il meurt à l'asile de Saint-Égrève près de Grenoble. Selon Monet, l'œuvre de Jongkind, avec celles de Corot et de Boudin, est à l'origine de l'impressionnisme.