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DAVOUT LOUIS NICOLAS: (1770-1823)

DAVOUT LOUIS NICOLAS : (1770-1823) Maréchal de France, Duc d'Auerstaedt et Prince d'Eckmuhl. Connu comme le maréchal de fer, Davout fut le seul maréchal napoléonien à ne pas avoir été vaincu au combat en 1815. A.L. inhabituelle et longue, signée Davout sur le feuillet d'adresse, trois pages, 4to, Bruges, 10 septembre 1803, à sa femme Aimée Leclerc, en français. Davout envoie une lettre chaleureuse à sa femme, avec l'en-tête imprimé "République Française - L. Davout, Général de la Garde du Gouvernement, Commandant en chef du camp de Bruges", et déclare en partie `... pendant tout le voyage je ne pensais qu'à elle, qu'à notre cruelle séparation. Je me disais ma bonne aimée pleure maintenant et les larmes n'étaient pas éloignées de couler chez moi. Je t'assure qu'il n'y a que toi au monde capable de m'attendrir à ce point... Crois qu'aussitôt que je pourrai te mander de venir me rejoindre ce sera un courier pour ne pas perdre de temps qui t'en apportera l'ordre...' (Traduction : " Pendant tout le voyage, je n'ai pensé qu'à toi, à notre cruelle séparation. Je me disais, ma chère pleure maintenant et les larmes n'étaient pas loin de couler sur moi. Je t'assure qu'il n'y a que toi au monde capable de m'émouvoir à ce point... Croyez que dès que je pourrai vous demander de venir me rejoindre ce sera un courrier pour ne pas perdre de temps qui vous apportera l'ordre...") Davout évoque ensuite les travaux dans leur maison, et demande à sa femme de choisir les portes en fer du jardin, les arbres supplémentaires pour le jardin et l'accès et assure que son goût présidera à tout avec charme. Plus loin encore, Davout évoque la grossesse de sa femme, en déclarant ` Comment, ma chère aimée, ai-je pu être aussi longtemps sans te parler du grand motif de consolation que tu portes probablement dans ton sein le petit Louis t'a-t-il déjà donné des coups de pieds, tes maux de coeur ont-ils augmentés ? J'ai tant d'espérance que je ne mets nullement cela en doute. Embrasse-le bien de ma part et recommande lui de ne point trop tourmenter sa petite maman...' (Traduction : " Comment, mon cher bien-aimé, ai-je pu rester si longtemps sans te parler du grand motif de consolation que tu portes sans doute dans ton sein, le petit Louis t'a-t-il déjà donné un coup de pied à l'intérieur, tes maux de cœur ont-ils augmenté ? J'ai tant d'espoir que je n'en doute nullement. Embrassez-le bien pour moi et conseillez-lui de ne pas trop tourmenter sa petite mère...") Avec feuille d'adresse. G à VG Davout s'est distingué par sa fidélité à sa seconde femme Louise Aimée Julie Davout (1782-1868), belle-sœur de Pauline Bonaparte, qu'il a épousée en 1801 et qui est restée avec lui jusqu'à sa mort. Leur mariage fut aimant et le couple semble avoir été fidèle l'un à l'autre malgré de très longues périodes de séparation. Ils eurent huit enfants, dont quatre moururent dans leur enfance. Au moment de la rédaction de la présente lettre, le couple avait perdu son premier enfant, Paul, au début de la même année, et Louise était à nouveau enceinte. Bien que Davout appelle le bébé Louis, il s'agira cette fois d'une fille, Joséphine, qui mourra elle aussi peu après dans l'enfance.

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