Description
LAËNNEC (René-Théophile-Hyacinthe). Lettre autographe signée à Similienne Arthur de La Gauthraye à Rennes. Paris, 10 mars 1825. 3 pp. in-8, adresse au dos ; petite déchirure due à l’ouverture sans atteinte au texte ; pièce conservée dans un portefeuille cartonné à dos et bandes de chagrin grenat avec pièce de titre de même cuir sur le premier plat (portefeuille moderne). « Mademoiselle et chère cousine, j’ai reçu ces jours derniers votre lettre du premier de ce mois. Les renseignemens que vous me donnez sur votre santé me montrent seulement que pour en bien juger, il faudrait avoir un examen détaillé de l’état des organes de la respiration et de la circulation. Je vous engage en conséquence à faire appeller un de mes anciens élèves, Mr [Adolphe] Toulmouche qui est fixé depuis cinq ou six ans à Rennes et qui est le seul, à ma connaissance au moins, des médecins de cette ville qui ait l’habitude de SE SERVIR DU STETHOSCOPE (c’est le nom de l’instrument dont on se sert pour cet examen). Vous lui communiqueriez cette lettre ; je désirerais surtout qu’il notât 1° L’ETAT DE LA FORCE D’IMPULS[ION] ET DU SON DES BATTEMENS DU CŒUR ; 2° L’ETAT DU BRUIT RESPIRATOIRE dans les diverses parties de la poitrine ; 3° les rhonchus ou râles si la respiration ou la toux en développent dans quelques points ; 4° les résultats de la percussion, surtout aux parties antérieures-supérieures de la poitrine et sous les clavicules. Tout ceci est sans doute fort peu intelligible pour vous, mais Mr Toulmouche s’y reconnaîtra très bien. Dès que vous m’aurez transmis ses observations, je m’empresserai de vous envoyer mon avis... » TRES RARE DOCUMENT EVOQUANT LE STETHOSCOPE, DONT LAËNNEC FUT L’INVENTEUR EN 1816. Cette invention permit la plus grande avancée dans le diagnostique physique médical, entre les découvertes de la percussion thoracique par Leopold von Auenbrugger (1754) et celle des rayons X par Wilhelm Röntgen (1895). Laënnec rendit compte de son invention en 1819 dans un ouvrage fondamental, De L’auscultation médiate ou Traité du diagnostic des maladies des poumons et du cœur, fondé principalement sur ce nouveau moyen d’exploration.
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LAËNNEC (René-Théophile-Hyacinthe). Lettre autographe signée à Similienne Arthur de La Gauthraye à Rennes. Paris, 10 mars 1825. 3 pp. in-8, adresse au dos ; petite déchirure due à l’ouverture sans atteinte au texte ; pièce conservée dans un portefeuille cartonné à dos et bandes de chagrin grenat avec pièce de titre de même cuir sur le premier plat (portefeuille moderne). « Mademoiselle et chère cousine, j’ai reçu ces jours derniers votre lettre du premier de ce mois. Les renseignemens que vous me donnez sur votre santé me montrent seulement que pour en bien juger, il faudrait avoir un examen détaillé de l’état des organes de la respiration et de la circulation. Je vous engage en conséquence à faire appeller un de mes anciens élèves, Mr [Adolphe] Toulmouche qui est fixé depuis cinq ou six ans à Rennes et qui est le seul, à ma connaissance au moins, des médecins de cette ville qui ait l’habitude de SE SERVIR DU STETHOSCOPE (c’est le nom de l’instrument dont on se sert pour cet examen). Vous lui communiqueriez cette lettre ; je désirerais surtout qu’il notât 1° L’ETAT DE LA FORCE D’IMPULS[ION] ET DU SON DES BATTEMENS DU CŒUR ; 2° L’ETAT DU BRUIT RESPIRATOIRE dans les diverses parties de la poitrine ; 3° les rhonchus ou râles si la respiration ou la toux en développent dans quelques points ; 4° les résultats de la percussion, surtout aux parties antérieures-supérieures de la poitrine et sous les clavicules. Tout ceci est sans doute fort peu intelligible pour vous, mais Mr Toulmouche s’y reconnaîtra très bien. Dès que vous m’aurez transmis ses observations, je m’empresserai de vous envoyer mon avis... » TRES RARE DOCUMENT EVOQUANT LE STETHOSCOPE, DONT LAËNNEC FUT L’INVENTEUR EN 1816. Cette invention permit la plus grande avancée dans le diagnostique physique médical, entre les découvertes de la percussion thoracique par Leopold von Auenbrugger (1754) et celle des rayons X par Wilhelm Röntgen (1895). Laënnec rendit compte de son invention en 1819 dans un ouvrage fondamental, De L’auscultation médiate ou Traité du diagnostic des maladies des poumons et du cœur, fondé principalement sur ce nouveau moyen d’exploration.
