Null Artus DÉSIRÉ.

Les Combatz du fidelle chrestien, dit papiste, contre l’infi…
Description

Artus DÉSIRÉ. Les Combatz du fidelle chrestien, dit papiste, contre l’infidelle apostat antipapiste…, le tout composé par Artus Désiré. In-16, veau blond, double filet, dos à 4 nerfs orné ( Reliure de la première moitié du XIXe siècle). Baudrier, IV-384 // Brunet, II-628 // Cioranescu, 7586. 166 f. (mal chiffrés 165) / A-V8, X6 / 68 x 112 mm. Nouvelle édition. Né vers 1510 et mort en 1579, Artus Désiré, prêtre normand, passa ses loisirs, sinon sa vie, à écrire contre le calvinisme, convaincu qu’il était que la religion catholique était en péril. Son ardeur proche du fanatisme le porta même à conspirer contre sa patrie en appelant Philippe II roi d’Espagne au secours de la religion catholique française, ce qui lui valut une amende et cinq années d’enfermement dans un couvent de chartreux. Les Combatz du fidèlle chrétien, dit papiste contre l’infidèle apostat antipapiste est un dialogue de plus de 7.000 lignes rimées entre le papiste et l’antipapiste au milieu duquel viennent se placer nombre de citations des Écritures et des pères de l’église. La première parution de ce texte fut publiée en 1550 à Rouen chez Robert et Jehan Du Gort. Plusieurs éditions sont citées par Brunet et Cioranescu. Celle-ci serait la quatrième. Elle varie de la première en ce que le mot antipapiste a remplacé le mot d’origine priapiste. Elle est ornée de 27 petits bois gravés dans le texte. Dos passé. Exemplaire court de marges avec atteinte aux marginalia imprimés, quelques feuillets tachés.

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Artus DÉSIRÉ. Les Combatz du fidelle chrestien, dit papiste, contre l’infidelle apostat antipapiste…, le tout composé par Artus Désiré. In-16, veau blond, double filet, dos à 4 nerfs orné ( Reliure de la première moitié du XIXe siècle). Baudrier, IV-384 // Brunet, II-628 // Cioranescu, 7586. 166 f. (mal chiffrés 165) / A-V8, X6 / 68 x 112 mm. Nouvelle édition. Né vers 1510 et mort en 1579, Artus Désiré, prêtre normand, passa ses loisirs, sinon sa vie, à écrire contre le calvinisme, convaincu qu’il était que la religion catholique était en péril. Son ardeur proche du fanatisme le porta même à conspirer contre sa patrie en appelant Philippe II roi d’Espagne au secours de la religion catholique française, ce qui lui valut une amende et cinq années d’enfermement dans un couvent de chartreux. Les Combatz du fidèlle chrétien, dit papiste contre l’infidèle apostat antipapiste est un dialogue de plus de 7.000 lignes rimées entre le papiste et l’antipapiste au milieu duquel viennent se placer nombre de citations des Écritures et des pères de l’église. La première parution de ce texte fut publiée en 1550 à Rouen chez Robert et Jehan Du Gort. Plusieurs éditions sont citées par Brunet et Cioranescu. Celle-ci serait la quatrième. Elle varie de la première en ce que le mot antipapiste a remplacé le mot d’origine priapiste. Elle est ornée de 27 petits bois gravés dans le texte. Dos passé. Exemplaire court de marges avec atteinte aux marginalia imprimés, quelques feuillets tachés.

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École espagnole ; milieu du 17e siècle. "Saint Onofre". Huile sur toile. La toile originale est conservée. Elle a été légèrement repeinte. Dimensions : 130 x 85 cm ; 150 x 104 cm (cadre). Un ermite est agenouillé dans une attitude pénitente, les mains croisées d'une manière pieuse. De ces mains pend un petit chapelet qui passe légèrement inaperçu en raison de l'obscurité de l'arrière-plan. Cette obscurité ne nous permet pas de voir clairement le paysage, mais plutôt de distinguer l'espace étroit et rocailleux qui s'ouvre sur l'extérieur, à droite de la scène. Le saint, qui se distingue par la chaleur de son teint, est accompagné d'un crâne, d'un livre ouvert, allusion à la Bible, et, comme dernier élément iconographique, d'un oiseau avec une flamme dans le bec. Ces éléments, ainsi que son vêtement et sa barbe caractéristique, suggèrent que l'artiste représente la figure de saint Onofre (300 apr. J.-C.). Il s'agit d'un saint vénéré tant par l'Église catholique que par les chrétiens coptes. La légende raconte qu'enfant, il sortit indemne des flammes où l'avait jeté son père, trompé par le diable. Onofre a renoncé à une vie de luxe et de privilèges pour entrer dans la vie monastique dès son plus jeune âge. Il a ensuite quitté le couvent pour vivre en ermite dans le désert pendant 60 ans. On dit qu'il se promenait nu, couvert seulement de ses cheveux et de sa longue barbe, et qu'il se nourrissait d'eau, de feuilles et de baies. L'histoire de San Onofre dit qu'il reçut le pain, le vin et la communion des mains des anges. La peinture baroque espagnole est l'un des exemples les plus authentiques et personnels de notre art, car sa conception et sa forme d'expression sont nées du peuple et de ses sentiments les plus profonds. L'économie de l'État étant en ruine, la noblesse en déclin et le haut clergé accablé de lourds impôts, ce sont les monastères, les paroisses et les confréries de clercs et de laïcs qui ont favorisé son développement, les œuvres étant parfois financées par une souscription populaire. La sculpture se devait donc d'exprimer les idéaux dominants dans ces milieux, qui n'étaient autres que religieux, à une époque où la doctrine de la Contre-Réforme exigeait de l'art un langage réaliste pour que les fidèles puissent comprendre et s'identifier à ce qui était représenté, et une expression dotée d'un contenu émotionnel intense afin d'accroître la ferveur et la dévotion du peuple. Le thème religieux était donc le sujet à traiter.