Null Oscar Bardi de FOURTOU (Ribérac 1836-1897), homme d'État, député de la Dord…
Description

Oscar Bardi de FOURTOU (Ribérac 1836-1897), homme d'État, député de la Dordogne puis ministre de l'Intérieur, partisan de l'ordre moral, il fut un adversaire acharné des républicains. 8 lettres autographes signées à «mon cher préfet et ami» [Charles Welche (1828-1902), député puis préfet]. 14 pp. in-8. Ribérac et Paris, 1874-1875. Accompagnées de 3 lettres au même par d'autres personnalités (Costa de Beauregard, Adrien Tailhan, etc.) et 2 brouillons de réponse. Correspondance politique, assez représentative du combat politique radical qu'il mène. «[…] c'est pourtant celle qui est réservée au ministère actuel. Il est voué par des passions à une impuissance radicale, et destiné à voir grandir à ses côtés tous les ennemis qu'il a la prétention de combattre […]. C'est un malheur réel. Je n'ai aucune voix au chapitre, mais je me permettrai de vous dire: tant que vous le pourrez, ne commettez vis-à-vis des gauches aucune faiblesse, combattez tout ce qui va sur la pente du radicalisme, ne rendez plus la voir publique à des journaux comme le XIXe siècle. C'est la politique autoritaire qui seule vous fera vivre; sans elle vous périrez rapidement et misérablement […]».

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Oscar Bardi de FOURTOU (Ribérac 1836-1897), homme d'État, député de la Dordogne puis ministre de l'Intérieur, partisan de l'ordre moral, il fut un adversaire acharné des républicains. 8 lettres autographes signées à «mon cher préfet et ami» [Charles Welche (1828-1902), député puis préfet]. 14 pp. in-8. Ribérac et Paris, 1874-1875. Accompagnées de 3 lettres au même par d'autres personnalités (Costa de Beauregard, Adrien Tailhan, etc.) et 2 brouillons de réponse. Correspondance politique, assez représentative du combat politique radical qu'il mène. «[…] c'est pourtant celle qui est réservée au ministère actuel. Il est voué par des passions à une impuissance radicale, et destiné à voir grandir à ses côtés tous les ennemis qu'il a la prétention de combattre […]. C'est un malheur réel. Je n'ai aucune voix au chapitre, mais je me permettrai de vous dire: tant que vous le pourrez, ne commettez vis-à-vis des gauches aucune faiblesse, combattez tout ce qui va sur la pente du radicalisme, ne rendez plus la voir publique à des journaux comme le XIXe siècle. C'est la politique autoritaire qui seule vous fera vivre; sans elle vous périrez rapidement et misérablement […]».

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