Null PIETER COECKE VAN AELST(Alost, 1502 - Bruxelles,1550)

"Triptyque". 

Huile…
Description

PIETER COECKE VAN AELST(Alost, 1502 - Bruxelles,1550) "Triptyque". Huile sur panneau. Elle présente des restaurations sur la surface picturale. Dimensions : 107,5 x 48 cm (panneau central) ; 107 x 174 cm (panneaux latéraux). Au centre de ce triptyque est représentée l'ascension du Christ vers les cieux, observé par les apôtres et la Vierge. Sur le côté droit, Pilate vient de juger Jésus, qui est porté par deux soldats. Enfin, sur le côté gauche de la composition, nous pouvons apprécier Jésus sur le tombeau ressuscité. Ces scènes montrent une grande normativité par rapport au récit biblique, mais cette cohérence n'est pas seulement thématique mais aussi esthétique, puisque dans les trois œuvres l'utilisation d'une gamme chromatique de couleurs claires et lumineuses prédomine dans la composition. En outre, malgré la déformation des anatomies présentées par tous les personnages, on peut apprécier un grand dynamisme dans l'œuvre, qui est assuré par l'harmonisation d'une structure compositionnelle classique, utilisant un motif triangulaire dans toutes les scènes. L'iconographie et la composition reprennent des modèles du XVe siècle, mais la disposition triangulaire, la rotondité plastique des personnages et le modelage subtil des visages et de l'anatomie de l'enfant, ainsi que les architectures, répondent au nouveau langage italien. Au XVIe siècle, suite à l'introduction des nouveautés de la Renaissance italienne, le style flamand évolue vers un sens plus classique et sculptural, tout en conservant ses propres caractéristiques. C'est dans ce contexte que s'inscrit Pieter Coecke van Aelst ou Pieter Coecke van Aelst l'Ancien, peintre, sculpteur, architecte, auteur et concepteur de gravures sur bois, d'orfèvrerie, de vitraux et de tapisseries. Ses principaux sujets étaient des thèmes religieux chrétiens. Selon le musée du Prado, "au début, sa peinture semble avoir été influencée par son maître Bernard van Orley et son beau-père Jan van Dornicke. Plus tard, son style, qualifié de maniériste anversois et proche de la tradition des dernières œuvres de Raphaël, évolue vers un langage proche de celui des romanistes". Il travailla à Anvers et à Bruxelles et fut nommé peintre de la cour de Charles Quint, empereur du Saint-Empire romain germanique. Coecke van Aelst était polyglotte. Il a publié des traductions en flamand (néerlandais), en français et en allemand de traités d'architecture de la Rome antique et de l'Italie moderne. Ces publications ont joué un rôle essentiel dans la diffusion des idées de la Renaissance en Europe du Nord. Elles ont contribué à la transition, en Europe du Nord, du style gothique tardif, alors prédominant, vers une architecture moderne "orientée vers l'antique". Pieter Coecke van Aelst était le fils du bourgmestre adjoint d'Alost. Le premier biographe flamand Karel van Mander a écrit dans son Schilder-boeck publié en 1604 que Coecke van Aelst a étudié avec Bernard van Orley, un éminent peintre de la Renaissance établi à Bruxelles. Aucun document ne prouve cet apprentissage, mais il existe de fortes similitudes stylistiques entre les styles des deux artistes. Selon Karel van Mander, Pieter Coecke van Aelst a ensuite étudié en Italie. Bien qu'il n'y ait pas de preuve solide que Coecke van Aelst ait voyagé en Italie, les preuves stylistiques appuient cette idée. Toutefois, l'influence italienne pourrait également être attribuée au fait que les cartons de tapisserie de Raphaël étaient disponibles à Bruxelles. Il présente des restaurations sur la surface picturale.

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PIETER COECKE VAN AELST(Alost, 1502 - Bruxelles,1550) "Triptyque". Huile sur panneau. Elle présente des restaurations sur la surface picturale. Dimensions : 107,5 x 48 cm (panneau central) ; 107 x 174 cm (panneaux latéraux). Au centre de ce triptyque est représentée l'ascension du Christ vers les cieux, observé par les apôtres et la Vierge. Sur le côté droit, Pilate vient de juger Jésus, qui est porté par deux soldats. Enfin, sur le côté gauche de la composition, nous pouvons apprécier Jésus sur le tombeau ressuscité. Ces scènes montrent une grande normativité par rapport au récit biblique, mais cette cohérence n'est pas seulement thématique mais aussi esthétique, puisque dans les trois œuvres l'utilisation d'une gamme chromatique de couleurs claires et lumineuses prédomine dans la composition. En outre, malgré la déformation des anatomies présentées par tous les personnages, on peut apprécier un grand dynamisme dans l'œuvre, qui est assuré par l'harmonisation d'une structure compositionnelle classique, utilisant un motif triangulaire dans toutes les scènes. L'iconographie et la composition reprennent des modèles du XVe siècle, mais la disposition triangulaire, la rotondité plastique des personnages et le modelage subtil des visages et de l'anatomie de l'enfant, ainsi que les architectures, répondent au nouveau langage italien. Au XVIe siècle, suite à l'introduction des nouveautés de la Renaissance italienne, le style flamand évolue vers un sens plus classique et sculptural, tout en conservant ses propres caractéristiques. C'est dans ce contexte que s'inscrit Pieter Coecke van Aelst ou Pieter Coecke van Aelst l'Ancien, peintre, sculpteur, architecte, auteur et concepteur de gravures sur bois, d'orfèvrerie, de vitraux et de tapisseries. Ses principaux sujets étaient des thèmes religieux chrétiens. Selon le musée du Prado, "au début, sa peinture semble avoir été influencée par son maître Bernard van Orley et son beau-père Jan van Dornicke. Plus tard, son style, qualifié de maniériste anversois et proche de la tradition des dernières œuvres de Raphaël, évolue vers un langage proche de celui des romanistes". Il travailla à Anvers et à Bruxelles et fut nommé peintre de la cour de Charles Quint, empereur du Saint-Empire romain germanique. Coecke van Aelst était polyglotte. Il a publié des traductions en flamand (néerlandais), en français et en allemand de traités d'architecture de la Rome antique et de l'Italie moderne. Ces publications ont joué un rôle essentiel dans la diffusion des idées de la Renaissance en Europe du Nord. Elles ont contribué à la transition, en Europe du Nord, du style gothique tardif, alors prédominant, vers une architecture moderne "orientée vers l'antique". Pieter Coecke van Aelst était le fils du bourgmestre adjoint d'Alost. Le premier biographe flamand Karel van Mander a écrit dans son Schilder-boeck publié en 1604 que Coecke van Aelst a étudié avec Bernard van Orley, un éminent peintre de la Renaissance établi à Bruxelles. Aucun document ne prouve cet apprentissage, mais il existe de fortes similitudes stylistiques entre les styles des deux artistes. Selon Karel van Mander, Pieter Coecke van Aelst a ensuite étudié en Italie. Bien qu'il n'y ait pas de preuve solide que Coecke van Aelst ait voyagé en Italie, les preuves stylistiques appuient cette idée. Toutefois, l'influence italienne pourrait également être attribuée au fait que les cartons de tapisserie de Raphaël étaient disponibles à Bruxelles. Il présente des restaurations sur la surface picturale.

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