Maurizio D'Agostini (1946) Maurizio D'Agostini (1946) 
Uranus (le magicien), 200…
Description

Maurizio D'Agostini (1946)

Maurizio D'Agostini (1946) Uranus (le magicien), 2009 Terre cuite semi-peinte 67,8 x 41,8 x 42,8 cm Signature : "M D" gravée sur la base Date : "09" gravée sur la base Autres inscriptions : titre ("URANO") et dédicace ("A G. HOLST") gravés sur la base Provenance : Veneto Banca SpA en LCA Bibliographie : F. Girardello, I Pianeti, l'invenzione cosmica di Maurizio D'Agostini, in Catalogue de l'exposition à la Fondation G. B. Cima da Conegliano, 2009 G. Grossato, D'Agostini sulle tracce di Holst, e i pianeti diventano sculture, in Il Giornale di Vicenza, 9 juillet 2009 M. Valediano, Un argonauta lungo rotte enigmatiche, in Il Giornale di Vicenza, 18 novembre 2009 G. Grossato, I pianeti di Maurizio D'Agostini, in Artantis, Palermo, juillet-août 2011 G. Grossato, I pianeti di Maurizio D'Agostini a casa dell'astronomo Piazzi, in Il Giornale di Vicenza, 11 mai 2011 Aa. Vv., Enciclopedia Artisti contemporanei, Rome, 2013, pp. 128-129 B. Buscaroli et P. Levi, textes de, I pianeti di Maurizio D'Agostini. Hommage à Gustav Holst, Costa di Mezzate, 2016, pp. 9, 11, 26-27 (ill.) D. Radini Tedeschi et S. Pieralice, "Atlante dell'Arte", Novara, 2020, sub vocem G. Maritati, L'Atlas de l'art 2020, in TG1, 11.06.2020 A. Keran, Les planètes de Maurizio D'Agostini. La chiave metafisica della Materia, in Amedit, Automne 2020 Expositions : F. Girardello, a cura di, I Pianeti. L'invenzione cosmica di Maurizio D'Agostini, Fondazione Giovanni Battista Cima, Conegliano, 1 mai - 14 juin 2009 Aa. Vv., "Les sept planètes. Hommage à Gustav Holst", exposition itinérante dans les bureaux de Veneto Banca à Bari (Palazzo Barone Ferrara), Fabriano, Vérone, Verbania, 2014 B. Buscaroli et P. Levi, a cura di, I pianeti di Maurizio D'Agostini. Hommage à Gustav Holst, Veneto Banca, 2016 État de conservation. Support : 85% (parties endommagées et plâtrées) État de conservation. Surface : 90% L'œuvre fait partie d'une série créée par D'Agostini au début des années 2000 sur les planètes, dédiée à Gustav Holst (1874-1934), qui a connu un succès mondial avec la suite "The Planets". "J'ai été fasciné", raconte l'artiste, qui avait déjà esquissé Man of the Stars au pastel en 1999 (Buscaroli et Levi 2016, p. 11), "par la suite musicale des "Sept planètes" de Gustav Holst chez des amis, les époux Borgato". Paola et Luigi Borgato sont facteurs de piano. Ce soir-là, ils m'ont invité à dîner. Le pianiste Igor Roma était également présent. C'était une belle soirée d'automne 2001 et après le dîner, pour conclure cette rencontre chaleureuse et joviale, Igor s'est assis au piano (un piano à queue Borgato, bien sûr !), un instrument exceptionnel, noir comme la nuit et brillant comme un miroir. Et c'est là, les doigts courant furieusement sur le clavier, qu'Igor m'a fait découvrir Mars the Warbearer de Gustav Holst. L'impact a été immédiat, j'ai été littéralement subjugué par ces sonorités puissantes, dont je connaissais déjà certaines pour les avoir entendues dans des bandes originales de films d'action. J'avoue que je ne connaissais pas Holst, le compositeur, mais sa musique, un peu, oui ! Je traversais une période de crise créative, comme cela m'est toujours arrivé, par intermittence. J'étais dans une situation où j'avais un grand besoin, un besoin absolu d'une étincelle pour allumer la mèche de mon imagination créatrice, et Mars le porteur de guerre était de la vraie dynamite ! Ce fameux soir, alors que je rentrais chez moi, mon âme se sentait merveilleusement bien. Un projet ambitieux et superbe me vint à l'esprit : je réaliserais mes sept planètes sur la base de la musique de Gustav Holst. En écoutant le divin Holst, mes personnages sont nés en l'espace de sept ans. Cette musique m'a enivré. Mon but était de matérialiser ces sons selon mes visions, de pouvoir créer des sculptures qui pourraient représenter la musique que j'écoutais. C'est un exploit dont je suis très fière, une recherche et une expérimentation qui m'ont amenée très loin dans le monde passionnant du mystère et de l'inconscient. C'est ainsi que sont nés, dans l'ordre temporel, Jupiter, Saturne, Mars, Vénus, Neptune, Mercure et Uranus". (M. D'Agostini, extrait de Carnet de voyage, dans Buscaroli et Levi 2016, p. 11). La signification allégorique de chaque planète est bien résumée par Béatrice Buscaroli dans l'introduction de l'exposition de 2016 (p. 9) : "la séduction de Vénus, la royauté musicale de Jupiter, l'absolu impératif de Mars, la fluidité tourbillonnante de Saturne, la dimension protéiforme et vibratile de Mercure, la gravité mystique de Neptune, la structure labyrinthique d'Uranus". Le cycle - tel qu'il se déroule au fil des années - permet à D'Agostini de rappeler son propre apprentissage de la gravure, du gaufrage et du dessin à la Scuola d'Arte e Mestieri de Vicence, en les associant à l'expérience de la sculpture monumentale et à l'étude approfondie de la céramique, qu'il commence à peindre à l'huile et à l'acrylique à la manière des anciens en 2004 (Buscaroli et Levi 2016, p. 37). C'est ainsi qu'est née une manière de faire de la sculpture qui déclare l'identité de l'artiste.

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Maurizio D'Agostini (1946)

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