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Description

CELSO LAGAR ARROYO (Ciudad Rodrigo, Salamanque, 1891 - Séville, 1966). "Tibidabo", 1921. Huile sur toile. Signée dans le coin inférieur droit. Dimensions : 53 x 65 cm ; 74 x 85 cm (cadre). Celso Lagar a commencé sa formation dans le domaine de la sculpture avec Miguel Blay à Madrid. Son professeur lui conseille de se rendre à Paris pour compléter ses études et, après avoir passé un an à Barcelone, il se rend pour la première fois dans la capitale française en 1911. La carrière personnelle et artistique de Lagar peut être divisée en quatre étapes distinctes, marquées par les deux guerres mondiales. La première de ces périodes est celle de l'apprentissage, à Madrid, Barcelone et Paris, au contact d'artistes comme Amadeo Modigliani. Cette étape s'achève lorsqu'il est contraint de quitter Paris au début de la Grande Guerre. Il s'installe à Barcelone, mais réalise plusieurs expositions dans la capitale française, qui lui serviront de lettre d'introduction lors de son retour dans la ville après la guerre, en 1919. Lagar est alors déjà un artiste confirmé et s'installe définitivement à Paris. Il expose régulièrement dans les meilleures galeries parisiennes (Berthe Weil, Percier, Zborowski, Barreiro, Brouant, Druet), son style atteint sa maturité personnelle et il se consacre pleinement à la peinture, délaissant la sculpture. Il développera une peinture axée sur des thèmes très précis : natures mortes, thèmes espagnols, paysages et scènes de cirque. Après la période des influences avant-gardistes (cubistes, fauves, etc.), Lagar atteint son propre style, marqué par les influences de Goya et de Picasso. Peu à peu, sa palette se refroidit, mais ses thèmes de prédilection restent les mêmes, et sa reconnaissance par le public et la critique s'accroît. Le début de la Seconde Guerre mondiale marque la fin de l'âge d'or de Lagar. Il émigre dans les Pyrénées françaises et son retour dans la ville de Paris récemment libérée n'a pas les répercussions qu'il espérait, le public de collectionneurs exigeant de nouveaux contenus et de nouveaux modes. Après la maladie de sa femme en 1956, Lagar tombe dans une profonde dépression et est admis dans un hôpital psychiatrique. Il cesse définitivement de peindre et, en 1964, il retourne en Espagne, où il passe ses dernières années dans la maison de sa sœur à Séville. Lagar est représenté au Musée d'art contemporain de Madrid, au Musée d'art nouveau et d'art déco Casa Lis, au Patio Herreriano de Valladolid, au Petit Palais de Genève, aux Beaux-Arts de La Rochelle, Castres et Honfleur (France) et dans des collections prestigieuses telles que Crane Kallman (Londres), le Zborowski (Paris) ou le Mapfre (Madrid).

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CELSO LAGAR ARROYO (Ciudad Rodrigo, Salamanque, 1891 - Séville, 1966). "Tibidabo", 1921. Huile sur toile. Signée dans le coin inférieur droit. Dimensions : 53 x 65 cm ; 74 x 85 cm (cadre). Celso Lagar a commencé sa formation dans le domaine de la sculpture avec Miguel Blay à Madrid. Son professeur lui conseille de se rendre à Paris pour compléter ses études et, après avoir passé un an à Barcelone, il se rend pour la première fois dans la capitale française en 1911. La carrière personnelle et artistique de Lagar peut être divisée en quatre étapes distinctes, marquées par les deux guerres mondiales. La première de ces périodes est celle de l'apprentissage, à Madrid, Barcelone et Paris, au contact d'artistes comme Amadeo Modigliani. Cette étape s'achève lorsqu'il est contraint de quitter Paris au début de la Grande Guerre. Il s'installe à Barcelone, mais réalise plusieurs expositions dans la capitale française, qui lui serviront de lettre d'introduction lors de son retour dans la ville après la guerre, en 1919. Lagar est alors déjà un artiste confirmé et s'installe définitivement à Paris. Il expose régulièrement dans les meilleures galeries parisiennes (Berthe Weil, Percier, Zborowski, Barreiro, Brouant, Druet), son style atteint sa maturité personnelle et il se consacre pleinement à la peinture, délaissant la sculpture. Il développera une peinture axée sur des thèmes très précis : natures mortes, thèmes espagnols, paysages et scènes de cirque. Après la période des influences avant-gardistes (cubistes, fauves, etc.), Lagar atteint son propre style, marqué par les influences de Goya et de Picasso. Peu à peu, sa palette se refroidit, mais ses thèmes de prédilection restent les mêmes, et sa reconnaissance par le public et la critique s'accroît. Le début de la Seconde Guerre mondiale marque la fin de l'âge d'or de Lagar. Il émigre dans les Pyrénées françaises et son retour dans la ville de Paris récemment libérée n'a pas les répercussions qu'il espérait, le public de collectionneurs exigeant de nouveaux contenus et de nouveaux modes. Après la maladie de sa femme en 1956, Lagar tombe dans une profonde dépression et est admis dans un hôpital psychiatrique. Il cesse définitivement de peindre et, en 1964, il retourne en Espagne, où il passe ses dernières années dans la maison de sa sœur à Séville. Lagar est représenté au Musée d'art contemporain de Madrid, au Musée d'art nouveau et d'art déco Casa Lis, au Patio Herreriano de Valladolid, au Petit Palais de Genève, aux Beaux-Arts de La Rochelle, Castres et Honfleur (France) et dans des collections prestigieuses telles que Crane Kallman (Londres), le Zborowski (Paris) ou le Mapfre (Madrid).

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