Null "Esclave mourant", début du 20e siècle.

D'après MIGUEL ANGEL BUONARROTI (1…
Description

"Esclave mourant", début du 20e siècle. D'après MIGUEL ANGEL BUONARROTI (1475-1564). Sculpture en stuc. Dimensions : 115 x 38 x 30 cm. Cette sculpture en plâtre reproduit fidèlement le célèbre "Esclave mourant" de Michel-Ange. Le génie de la Renaissance a réalisé cette statue dans le cadre d'une commande visant à décorer le tombeau du pape Jules II. Elle est actuellement conservée au musée du Louvre à Paris. Les spécialistes ont souligné l'influence du Laocoon sur cette magnifique œuvre, compte tenu de la torsion et de l'expressivité d'un corps qui a lutté, mais qui finit par accepter son destin. Les deux esclaves connaîtront une fortune différente de celle attendue. Au lieu de figurer dans le monument de Jules II, ils passeront entre les mains de différents collectionneurs : Roberto Strozzi, Henri II, Anne de Montmorency, le cardinal de Richelieu... Enfin, ils sont confisqués par le gouvernement français en 1793 alors qu'ils étaient destinés à être vendus par la veuve du dernier maréchal de Richelieu. Depuis lors, ils se trouvent au Louvre.

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"Esclave mourant", début du 20e siècle. D'après MIGUEL ANGEL BUONARROTI (1475-1564). Sculpture en stuc. Dimensions : 115 x 38 x 30 cm. Cette sculpture en plâtre reproduit fidèlement le célèbre "Esclave mourant" de Michel-Ange. Le génie de la Renaissance a réalisé cette statue dans le cadre d'une commande visant à décorer le tombeau du pape Jules II. Elle est actuellement conservée au musée du Louvre à Paris. Les spécialistes ont souligné l'influence du Laocoon sur cette magnifique œuvre, compte tenu de la torsion et de l'expressivité d'un corps qui a lutté, mais qui finit par accepter son destin. Les deux esclaves connaîtront une fortune différente de celle attendue. Au lieu de figurer dans le monument de Jules II, ils passeront entre les mains de différents collectionneurs : Roberto Strozzi, Henri II, Anne de Montmorency, le cardinal de Richelieu... Enfin, ils sont confisqués par le gouvernement français en 1793 alors qu'ils étaient destinés à être vendus par la veuve du dernier maréchal de Richelieu. Depuis lors, ils se trouvent au Louvre.

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