Null Aragon. En français dans le texte. Édité à Neuchatel par les éditions Ides …
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Aragon. En français dans le texte. Édité à Neuchatel par les éditions Ides et Calendes en 1943. De format In-8, broché. Éditions originale tiré à 1610 exemplaires, dont cet ouvrage numéroté 1310 sur un vergé crème de Biberist. Excellent état.

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Aragon. En français dans le texte. Édité à Neuchatel par les éditions Ides et Calendes en 1943. De format In-8, broché. Éditions originale tiré à 1610 exemplaires, dont cet ouvrage numéroté 1310 sur un vergé crème de Biberist. Excellent état.

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Louis ARAGON (1897-1982). Manuscrit autographe signé, Madame à sa tour monte; 9pages in-fol. (petites usures au pli au dernier feuillet). Première version du conte publié dans Le libertinage (Éditions de la Nouvelle Revue Française, 1924). Elle présente d’importantes variantes avec le texte publié. Selon Aragon («Avant-lire» dans l’édition de 1977), cette première version daterait de 1919; il ajoute: «je n’ai peut-être de ma vie tant récrit, retravaillé un texte», parlant de trois ou quatre versions successives. Celle-ci, par l’intermédiaire d’un tapuscrit conservé à la Beinecke Library de Yale, a été traduite en anglais dans The Dial en janvier 1922. Le manuscrit, à l’encre noire sur de grands feuillets ne laissant qu’une marge étroite, présente quelques ratures et corrections. En bas du dernier feuillet, Aragon a inscrit ce vers de Baudelaire: «La froide majesté de la femme stérile C.B.». Aragon fait dans ce conte le portrait d’une jeune femme nommée Matisse. «Pour la première fois dans la littérature, Matisse n’est pas une princesse russe mais une rousse qui naquit aux Batignolles, il y a tout-de-même, plus de vingt ans. Ses bras, les plus longs du monde, aboutissent à des mains à peine ébauchées, si grandes qu’on les imagine faites pour soutenir un front pensif»… Et il conclut: «Si Matisse n’était pas si froidement raisonnable, elle dominerait vite la ville comme autrefois une Ninon, comme aujourd’hui une Sorel. Elle se contente de l’habiter».

Louis ARAGON (1897-1982). Manuscrit autographe signé, Note in vita di Madonna Elsa, [1960]; 3pages in-4, avec quelques ratures et corrections. Beau texte où Aragon parle de sa poésie et reconnaît la paternité de sa traduction des Cinq Sonnets de Pétrarque (1947, avec une eau-forte de Picasso). Ce texte a été publié en tête de l’anthologie de Poésies d’Aragon présentée par Jean Dutourd (Club du Meilleur Livre, 1960). «Les “Cinq sonnets de Pétrarque avec une eau-forte de Picasso et les explications du traducteur” ne portent d’autre référence que le nom d’un éditeur imaginaire à la Fontaine de Vaucluse, et d’une date mcmxlvii. C’est ici pour la première fois que ce livre est avoué mien, il n’a jamais figuré, jusqu’à présent, dans la liste de mes œuvres»... Le mythe de Pétrarque et de sa muse Laure a toujours eu pour Aragon une importance toute particulière, Laure devenant souvent une figure d’Elsa, à moins que ce ne soit l’inverse: «Je renverrai les curieux au Cantique à Elsa et à cette part de mon Henri Matisse, encore non publié […]. Aussi à ce poème par quoi se termine Le Roman inachevé (Prose du bonheur et d’Elsa) auquel je suis particulièrement attaché. […] Je voudrais dire ici que tout ce que je suis, tout ce que j’ai été, mon cœur, ma vie, mes rêves, s’inscrit en faux contre une conception de la poésie qui fait de l’art lyrique de l’amour une activité mineure. Cet art-là est pour moi le plus haut achèvement de l’homme, sa justification d’être»… Etc. Et il conclut: «Et s’il reste de moi quelque chose, ce sera, je le jure, pour avoir écrit tout ce que j’ai écrit in vita di Madonna Elsa».