Edwaert Collier Collier Edwaert

Nature morte à la vanille avec épée, globe terr…
Description

Edwaert Collier

Collier Edwaert Nature morte à la vanille avec épée, globe terrestre et instruments de musique Huile sur bois. 32 x 26,5 cm. Signé et daté en bas à droite de la partition : E. Collier 1696 / f.. Provenance Collection privée néerlandaise. Edwaert Collier est l'un des maîtres les plus célébrés de la nature morte vaniteuse hollandaise. La représentation signée et datée de 1696 montre une composition typique pour lui, dans laquelle des éléments tels que le livre ouvert, adossé au dos d'une mandoline, sont présentés de manière proéminente devant un globe terrestre et d'autres instruments disposés sur la table. La citation latine sur le papier accroché à la colonne en arrière-plan révèle au spectateur le message du tableau : "N'oublie pas que tu es mortel". Nous remercions le Dr Fred G. Meijer, Amsterdam, pour la confirmation de l'autographe sur la base de photographies numériques.

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Edwaert Collier

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École espagnole ; dernier tiers du XVIIIe siècle. "Dolorosa".Huile sur toile.Nécessite une restauration. Elle présente un détachement pictural et des cassures : 74,5 x 56 cm, 78 x 59 cm (cadre).Dans cette œuvre de dévotion, le peintre présente Marie comme Mater dolorosa, placée sur un fond neutre et sombre qui souligne la monumentalité de la figure. La Vierge est représentée à ce moment-là, après la mort de son Fils, souffrant et ressentant une profonde douleur qui est symboliquement représentée sous la forme d'un glaive qui lui transperce le cœur. La dévotion aux douleurs de la Vierge remonte à l'époque médiévale et était particulièrement répandue au sein de l'ordre des Servites, fondé en 1233. Les représentations iconographiques dont le thème central est la Vierge Marie dans son aspect douloureux sont nombreuses et variées. La première d'entre elles la représente à côté de l'Enfant Jésus qui dort, inconscient des souffrances futures qui l'attendent. L'image de dévotion est inscrite dans un ovale sur le périmètre duquel on peut lire la légende ECCE MATER TUA (Voici ta mère).Il convient de mentionner que, pendant la domination coloniale espagnole, une peinture principalement religieuse s'est développée, visant à christianiser les peuples indigènes. Les peintres locaux s'inspiraient des œuvres espagnoles, qu'ils suivaient littéralement en termes de typographie et d'iconographie. Les modèles les plus fréquents étaient les anges arquebusiers et les vierges triangulaires. Cependant, au début du XIXe siècle, à l'époque de l'indépendance et de l'ouverture politique de certaines colonies, plusieurs artistes ont commencé à représenter un nouveau modèle de peinture avec une identité propre.

Francken, Frans II (Anvers 1581 - 1642), "La mort qui joue du violon", Huile sur cuivre, 22 x 16.5 cm, Déchirure du support à l'angle supérieur droit, retouches à l'angle supérieur gauche. Nous remercions Madame Dr. Ursula Härting pour son attribution de l'œuvre à Frans Francken II et pour son expertise. Expertise jointe. Dans sa vaste œuvre, Frans Franckens II s'est consacré en particulier à des histoires, des allégories et des représentations de genre, qu'il a exécutées dans un format de tableau de cabinet à petites figures. Avec l'aide de son atelier, il a également réalisé des peintures comme éléments de décoration de meubles et peut-être d'instruments de musique. Dans un intérieur en forme de cachot, la Mort violoniste rend visite à un commerçant fortuné. Plongé dans le comptage de son argent et de ses reconnaissances de dettes, la Mort trouve le vieil homme assis à une table, coiffé d'un béret rouge, vêtu d'un somptueux manteau de fourrure et d'un médaillon brillant. À côté de lui se trouve un grand coffre à argent. Une ouverture en plein cintre laisse entrevoir une pièce adjacente. La scène représentée au premier plan répète une rencontre antérieure du jeune commerçant avec la mort, représentée à l'arrière-plan. Là, dans son jeune âge, l'homme conclut un pacte avec la Mort, qui lui promet la richesse pour le reste de sa vie. Lorsque son heure est venue, que la mort lui rend une nouvelle visite et veut l'inviter à une dernière danse, le rusé commerçant refuse en remerciant son pied en souffrance. Ursula Härting suppose que cette représentation allégorique de Frans Franckens II, souvent répétée, a été fabriquée pour orner des instruments de musique, principalement des virginaux de la société anversoise Ruckers. Son hypothèse s'appuie également sur la représentation, présente dans toutes les versions connues, du putto jouant de la harpe que l'on peut reconnaître dans le chapiteau de la voûte du coin supérieur gauche, la signature de la famille de facteurs de musique Ruckers.