Description
FIGURE DE RELIQUAIRE KOTA OBAMBA, région d’Okonja, Haut Ogooué, Gabon Bois, alliage de cuivre, accidents. H. 43 cm PROVENANCE : - Collectée in situ par Alexandre Dubroca (1899-1967), administrateur au Gabon de 1930 à 1962. - Collection privée, Paris, transmis par descendance familiale. Mbulu Ngulu au style caractéristique de la région d’Okonja et Otala, où une poignée de sculpteurs à la fin du XIXe siècle s’écartèrent des formes archétypales Kota pour créer des œuvres aux lignes aussi novatrices qu’audacieuses. Plaqué de métal sur l’avers, il est orné d’un visage que dynamise un regard oblique et concave-convexe, percé aux pupilles. Le nez en un volume droit prolonge la nervure traversant le front, faite d’une bande de métal. La bouche vient creuser la partie basse désignant le menton, sculptée dans un second moment. Un croissant sommital court en un bandeau étroit jusqu’au pointes des joues. L’ensemble du placage est richement orné de motifs pointillistes et de courtes arches doublées, plus significativement inscrites de part et d’autre de la nervure frontale, et de la partie basse du visage. Le revers, laissé brut, est sobrement traversé par une nervure longitudinale. Le piètement en forme de losange est fin, et assez ramassé, contrairement aux œuvres du sud Gabon. Le travail d’agrafage des plaques de métal atteste un travail traditionnel ancien. Au sein d’un corpus restreint, cette œuvre est notamment à rapprocher d’une figure de reliquaire conservée au Musée du Quai Branly - Jacques Chirac à Paris (numéro d’inventaire : 71.1935.80.111), donation d’André Even avant 1935. Cf. Chafin, p. 253, fig. 151 pour un exemplaire de même type.
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FIGURE DE RELIQUAIRE KOTA OBAMBA, région d’Okonja, Haut Ogooué, Gabon Bois, alliage de cuivre, accidents. H. 43 cm PROVENANCE : - Collectée in situ par Alexandre Dubroca (1899-1967), administrateur au Gabon de 1930 à 1962. - Collection privée, Paris, transmis par descendance familiale. Mbulu Ngulu au style caractéristique de la région d’Okonja et Otala, où une poignée de sculpteurs à la fin du XIXe siècle s’écartèrent des formes archétypales Kota pour créer des œuvres aux lignes aussi novatrices qu’audacieuses. Plaqué de métal sur l’avers, il est orné d’un visage que dynamise un regard oblique et concave-convexe, percé aux pupilles. Le nez en un volume droit prolonge la nervure traversant le front, faite d’une bande de métal. La bouche vient creuser la partie basse désignant le menton, sculptée dans un second moment. Un croissant sommital court en un bandeau étroit jusqu’au pointes des joues. L’ensemble du placage est richement orné de motifs pointillistes et de courtes arches doublées, plus significativement inscrites de part et d’autre de la nervure frontale, et de la partie basse du visage. Le revers, laissé brut, est sobrement traversé par une nervure longitudinale. Le piètement en forme de losange est fin, et assez ramassé, contrairement aux œuvres du sud Gabon. Le travail d’agrafage des plaques de métal atteste un travail traditionnel ancien. Au sein d’un corpus restreint, cette œuvre est notamment à rapprocher d’une figure de reliquaire conservée au Musée du Quai Branly - Jacques Chirac à Paris (numéro d’inventaire : 71.1935.80.111), donation d’André Even avant 1935. Cf. Chafin, p. 253, fig. 151 pour un exemplaire de même type.
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