Null [POÉSIE]. Recueil de vers françois, tant odes, sonnets, epigrammes que fabl…
Description

[POÉSIE]. Recueil de vers françois, tant odes, sonnets, epigrammes que fables, madrigaux et autres genres de poisies. En français, manuscrit sur papier. France, A Paris, le neuf May 1750. [1] f., 252 pp., [96] ff., [5] ff. de table, plusieurs mains, forma in-4. Reliure de demi-veau vert à petits coins, dos long orné fleurons à froid, roulettes dorées simulant les nerfs. Reliure frottée, charnière du premier plat fendue. Véritable volume de « mélanges » (titre donné au dos), le recueil se compose de plusieurs pièces reliées ensuite ensemble. Le seul lien est de se rapporter pour la plupart au siècle de Louis XIV. - Le premier texte regroupe satires, épigrammes, sonnets et autres pièces en vers. Il a été composé par un admirateur de Voltaire. Peu suspect de bigoterie, notre homme était en revanche un bon vivant, amateur de bonne chère et de femmes. - Copie des Philippiques contre le duc d’Orléans [le Régent], par Lagrange-Chancel. - Pièces du début du XVIIe siècle : 1/ Lettre de Marie de Médicis sur le procès du maréchal de Marillac 2/ Quelques pièces contre Mazarin comme « Le Hardy frondeur à Mr le Duc de Beaufort », et « Sur la retraite des Mazarinettes au Val de Grâce », ou des « Vers contre Mr le Prince de Condé ». - Quelques pièces sont d’une veine très libre comme un « sonnet » et un « madrigal » - Plusieurs pièces sur le Régiment de la Calotte, compagnie facétieuse et satirique créée en 1702. - La Cour de Louis XIV a inspiré les satiristes avec notamment : « le Roy à mesdames de la Vallière et de Montespan » — « Les chambres de la Cour et de la Ville » s’en prend en quatrains à de nobles personnages de l’époque de la Fronde – « Logemens des Dames avec leurs proverbes » est un recueil d’épigrammes portraits cruels de quelques dames galantes du temps. À notre connaissance il est inédit. - Les 7 derniers feuillets sont intitulés « Idée de la personne, de la cour de la manière de vivre du roy de Prusse, 1753 ». Ex-libris gravé (sur le contreplat » et manuscrit (sur la garde volante) : baron Eugène de Thysebaert.

89 

[POÉSIE]. Recueil de vers françois, tant odes, sonnets, epigrammes que fables, madrigaux et autres genres de poisies. En français, manuscrit sur papier. France, A Paris, le neuf May 1750. [1] f., 252 pp., [96] ff., [5] ff. de table, plusieurs mains, forma in-4. Reliure de demi-veau vert à petits coins, dos long orné fleurons à froid, roulettes dorées simulant les nerfs. Reliure frottée, charnière du premier plat fendue. Véritable volume de « mélanges » (titre donné au dos), le recueil se compose de plusieurs pièces reliées ensuite ensemble. Le seul lien est de se rapporter pour la plupart au siècle de Louis XIV. - Le premier texte regroupe satires, épigrammes, sonnets et autres pièces en vers. Il a été composé par un admirateur de Voltaire. Peu suspect de bigoterie, notre homme était en revanche un bon vivant, amateur de bonne chère et de femmes. - Copie des Philippiques contre le duc d’Orléans [le Régent], par Lagrange-Chancel. - Pièces du début du XVIIe siècle : 1/ Lettre de Marie de Médicis sur le procès du maréchal de Marillac 2/ Quelques pièces contre Mazarin comme « Le Hardy frondeur à Mr le Duc de Beaufort », et « Sur la retraite des Mazarinettes au Val de Grâce », ou des « Vers contre Mr le Prince de Condé ». - Quelques pièces sont d’une veine très libre comme un « sonnet » et un « madrigal » - Plusieurs pièces sur le Régiment de la Calotte, compagnie facétieuse et satirique créée en 1702. - La Cour de Louis XIV a inspiré les satiristes avec notamment : « le Roy à mesdames de la Vallière et de Montespan » — « Les chambres de la Cour et de la Ville » s’en prend en quatrains à de nobles personnages de l’époque de la Fronde – « Logemens des Dames avec leurs proverbes » est un recueil d’épigrammes portraits cruels de quelques dames galantes du temps. À notre connaissance il est inédit. - Les 7 derniers feuillets sont intitulés « Idée de la personne, de la cour de la manière de vivre du roy de Prusse, 1753 ». Ex-libris gravé (sur le contreplat » et manuscrit (sur la garde volante) : baron Eugène de Thysebaert.

Les enchères sont terminées pour ce lot. Voir les résultats

Vous aimerez peut-être

Pierre de RONSARD. Les Amours… Ensemble le cinquiesme de ses Odes. In-8, maroquin rouge, médaillon central foliacé doré sur les plats, dos à 5 nerfs orné de même, dentelle intérieure, tranches dorées ( Gruel). Barbier, MBP, II-9 // Tchemerzine-Scheler, V-418. 239-(32 f.) / a-p8, A-D8 / 105 x 166 mm. Édition originale rarissime. Pierre de Ronsard, né en 1524 près de Vendôme, est l’une des figures littéraires majeures du XVIe siècle, à l’origine, avec la brigade de poètes de la Pléiade dont il fut le chef de file, du renouveau poétique de la langue française. Doté d’une solide instruction, il fut attaché comme page à plusieurs prince dont Jacques V d’Écosse et le futur Henri II, mais, devenu sourd à 18 ans des suites d’une maladie, il abandonna la carrière diplomatique qui s’ouvrait à lui pour se consacrer à la poésie. Il étudia aux côtés de Baïf sous l’enseignement de Jean Dorat et inspira Du Bellay pour son manifeste Defense et illustration de la langue françoise. Tombé amoureux d’une jeune fille qu’il nomme Cassandre, il composa pour elle de nombreux sonnets. Couvert d’éloges, loué comme le chef d’une nouvelle école insufflant de la variété, de l’éclat et de nouveaux rythmes à la poésie, il réunit autour de lui, sous le nom de Pléiade, Baïf, Du Bellay, Thyard, Jodelle, Belleau, Dorat et Pelletier Du Mans. Il mourut en 1585. Le recueil des Amours est composé de 184 sonnets inspirés par son amour pour Cassandre, que suivent le cinquième livre des Odes et les Bacchanales, relation versifiée d’une excursion que Dorat fit avec ses élèves à Arcueil. Les 32 derniers feuillets contiennent des airs de musique notée, composés par Pierre Certon, Claude Goudimel, Marc-Antoine de Muret et Clément Janequin. L’édition est ornée des portraits à l’antique de Ronsard et Cassandre se faisant face et surmontant des vers de Baïf. C’est ici la première fois que ces portraits paraissent. Très bel exemplaire. Cahier D restauré en pied et dans la marge intérieure.