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Montres et horlogerie

Montres et merveilles sont à découvrir dans les ventes aux enchères en ligne de montres et horlogerie.
Anciennes, rares et hors production, les montres mécaniques ou automatiques vintage des années cinquante à soixante-dix ont la cote, en particulier les montres-bracelets d’exception des grands horlogers français et suisses : cartier,rolex,Patek philippe, Jaeger-LeCoultre, Omega, Breitling, Rolex, Hublot, ....
Les montres de poche, ou de gousset, qui tirent leur appellation de la poche du gilet dans laquelle on les rangeait, sont encore très prisées dans ces ventes aux enchères online de montres et horlogerie.
Créées dans les années 1500, ces garde-temps reliés à une chaîne ou un ruban étaient aussi portés au cou par les élégantes. Autant de montres de col dont l’âge d’or - ou plutôt le nombre d’or- s’établit dans les années 1800. Mais les riches heures de l’horlogerie remontent à 1657, date à laquelle le physicien néerlandais Christian Huygens conçoit un mécanisme doté d’un pendule accroissant considérablement l’exactitude des horloges. Depuis lors, pendules, cartels d’appliques et garnitures de cheminée en bronze doré sont devenus des chefs d’œuvre d’orfèvrerie aussi complexes que raffinés, toutefois accessibles aux ventes aux enchères sur Drouot.
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Lots recommandés

Rolex Cosmograph Daytona "Panda", Ref. 116500LN, vendue en 2017 Montre bracelet de pilote automobile en acier avec chronographe. Boitier en acier avec couronne, poussoirs et fond vissés. Lunette monobloc en céramique noire avec échelle tachymétrique gravée. Rehaut gravé. Etanche 100 m. Cadran blanc avec index appliqués cerclés en or et aiguilles luminescents. Trois compteurs cerclés noirs pour l’indication des 12 heures, des 30 minutes du chrono et de la petite seconde. Mouvement mécanique à remontage automatique, cal. 4130. Spiral Parachrom bleu. Bracelet Rolex Oyster en acier mat et poli Ref. 78590 avec boucle déployante Oysterlock et Easylink. Cadran, boîtier et mouvement signés. Numérotée 48ZF3521. Diam. 40 mm. Avec écrin, certificat d’origine (achat Roure, Tours), facture d’achat, mode d’emploi et deux maillons supplémentaires. LE MYTHE DAYTONA La Daytona est la montre mythique de la firme genevoise depuis 1963, qui fête cette année son 60e anniversaire. Le nom « Daytona » fait référence à la course automobile de Daytona Beach, en Floride. Cette épreuve réunit la crème des pilotes dès le début du XXème siècle. Paul Newman participe au succès de ce modèle en l'immortalisant notamment dans le film de 1969 réalisé par James Coldstone : Virages. La dernière mise à jour du chronographe est réalisée en 2016 et introduit la célèbre lunette en céramique noire (LN) à la place de l'acier. Le contraste avec son fond blanc lui vaut l'affectueux surnom de "Panda". Le 27 mars 2023, Rolex annonçait le remplacement de ce modèle, qui devient ainsi un collector historique dont la cote est appelée à suivre celle de ses prédécesseurs.

Estim. 26 000 - 34 000 EUR

TRAVAIL FRANÇAIS - Fin XVIIIe siècle - Pendule dite « Au Temple » en marbre blanc et bronze doré avec « Disques Tournants ». Au sommet un temple circulaire reposant sur quatre colonnes en bronze doré, la partie supérieure avec double disques tournants indiquant l'heure et les minutes à l'aide d'une étoile stylisée. Les deux disques tournants sont en émail blanc avec indication des heures en chiffres romains et des minutes en chiffres arabes sur laquelle se trouve une graduation à points. Le globe repose sur une frise stylisée et laisse apparaître le mécanisme horloger avec un double barillet pour le ressort moteur et mécanisme de sonnerie. Sous le dôme, une base circulaire en marbre blanc ornée d'une frise perlée en bronze doré sur laquelle reposent quatre colonnes de marbre gris avec au centre une statuette en biscuit figurant un putto. Derrière le putto, le balancier pendule en forme de soleil à son extrémité, mécanisme de sonnerie avec marteau frappant sur cloche avec répétition des quarts et demi-heures. Hauteur. 43 cm PROVENANCE Antiquaire « Au 18e siècle », 1964. LITTÉRATURE La Mesure du Temps dans les Collections Belges, Société Générale de Banque, 1984. Cette pendule qui représente le classicisme français sous le règne du roi Louis XVI revêt une importance particulière dans la collection Guy Dierckx. En effet, selon ses proches qui ont vécu par procuration « une passion horlogère », c'est la première pendule de sa collection, ce qui explique déjà ses goûts à la fois pour l'aspect décoratif mais aussi technique. La pendule à cercle tournant est un type de pendule fabriqué sous le règne de Louis XVI, c'est-à-dire entre 1774 et 1792. Ces pendules, dont le mécanisme est en partie visible, comme notre exemple, fonctionnent sur le principe de deux disques en émail blanc qui tournent lentement sur eux-mêmes, l'un pour l'indication des heures et l'autre pour les minutes; elles étaient considérées comme des exemple remarquable de l'art horloger à la fin du Siècle des Lumières.

Estim. 2 000 - 3 000 EUR

BAILLY, Paris HAVELANGE, Liège - Début XIXe siècle - Régulateur à poser de précision en bronze et laiton doré avec échappement à force constante à un coup perdu. La partie supérieure laissant apparaître le balancier compensé dit « gril » fixé sur une suspension à double « couteaux », la roue d'échappement visible. La partie inférieure avec le cadran en émail blanc, chiffres arabes stylisés, signé « Bailly à Paris », deux ouvertures avec carré de remontage pour le mécanisme. La base de forme carrée avec colonnes stylisées reposant sur des pieds de forme « toupie ». Mouvement avec balancier compensé et échappement à force constante, un coup perdu, signé sur la platine « V. Havelange à Liège ». Hauteur. 58 cm PROVENANCE Vente Sotheby's, Londres, lot 285, 18 décembre 1996. LITTÉRATURE Un régulateur avec un échappement similaire est répertorié par Heuer et Maurice, Europaiche Penduleuhren, p. 72, fig. 126. Ce régulateur très impressionnant par sa construction contient son balancier dans la partie supérieure du mécanisme horloger, ce qui est une prouesse technique très difficile à réaliser. Ce type de balancier, très perfectionné, fut inventé par Harrison en 1726. Il est conçu afin de « compenser » les écarts de température, ce qui ne donnait pas de précision aux mouvements du pendule. Il se compose de plusieurs tiges rondes et parallèles, alternativement en acier et laiton et supportent une lourde lentille. Certaines sont fixées sur la traverse supérieure, d’autres en partie basse et certaines restent libres. Ceci leur permet de s’adapter aux dilatations thermiques en se neutralisant et de maintenir une longueur constante du pendule, gage de précision. C’est ainsi que les horloges pourvues de ce balancier prennent le nom de « régulateur ». Notre exemple illustre parfaitement l’importance de ce balancier dit « gril » qui est nécessaire à l’élaboration de ce type d’instrument pour mesurer le temps avec exactitude. Le mouvement sur la platine est signé Havelange à Liège, cette ville reconnue pour ses célèbres horlogers, notamment depuis l’âge d’or à la fin du XVIIIe siècle sous l’impulsion de Hubert Sarton. Le nom de Bailly sur le cadran est celui d’un horloger parisien connu pour ses réalisations horlogères et collaborations avec les grands bronziers et doreurs de l’époque comme Thomire (1751 - 1853). Le nom de Bailly fils, Paris est répertorié dans le Dictionnaire des Horlogers Français, Tardy, avec cette mention « Horloger de Napoléon ».

Estim. 12 000 - 18 000 EUR

SARTON, Liège - Fin XVIIIe siècle - Pendule dite à « colonnes » avec indications astronomiques, des quantièmes, phases et âges de la lune La partie centrale repose sur deux colonnes en laiton doré, supportant un cadran principal en forme de triangle avec un fixé sous verre peint. Le cadran principal se trouve au centre avec l'indication des heures et minutes en chiffres arabes stylisés, une trotteuse centrale pour le battement de la seconde et une aiguille flèche pour l'indication des mois en 28, 30 ou 31 jours. Deux cadrans auxiliaires près des carrés de remontage, l'un pour l'indication du quantième de la date et l'autre pour les jours de la semaine avec signes astronomiques, au centre le phases et âges de la lune. Au sommet se trouve l'indication avance et retard graduée sur chiffres arabes pour la précision de la marche du mécanisme (manque l'aiguille). Mouvement avec balancier pendulaire, échappement à chevilles, double barillet, sonnerie sur timbre à un marteau. Hauteur. 49 cm PROVENANCE Somers Antiquaire, 1993. LITTÉRATURE Cette pendule est décrite dans l'ouvrage de référence de Jacques Nève, Les pendules d'Hubert Sarton : 1748 - 1828 - Horloger, Mécanicien, Inventeur. Les pendules à cadrans en verre peint comme notre modèle sont parmi les plus rares dans la production d'Hubert Sarton. D'après les recherches de Jacques Nève, on ne connait à ce jour que six exemples de ce modèle bien spécifique. Ils ont été produits entre 1780 et 1795 et sont tous différents, ce qui rend chaque exemple unique en son genre. Nul ne sait exactement ce qui a conduit à l'utilisation de ces cadrans en fixé sous verre peint mais c'est certainement l'une des principales caractéristiques qui attire l'oeil du collectionneur averti vers cette pendule si atypique. Un véritable chef d'oeuvre qui est présenté pour la première fois en vente aux enchères depuis son acquisition auprès d'un antiquaire spécialisé il y a 30 ans. C'est de loin l'une des pièces les plus spectaculaires dans son exécution et qui n'a pas d'autre équivalent à son époque.

Estim. 30 000 - 50 000 EUR

BOUCHET à Paris - Début XIXe siècle - Pendule squelette avec double quantième et sonnerie. La partie centrale en forme de « Y » inversé reposant sur deux colonnes stylisées en laiton doré qui sont fixées à la base. L'ensemble repose sur une base circulaire en bois à trois pieds boules. Entre les deux arches du « Y » inversé se trouve un timbre avec marteau pour le mécanisme de sonnerie. Cadran émaillé blanc dans la partie supérieure pour l'indication des heures et des minutes sur chiffres arabes, aiguilles stylisées dans le goût de Breguet, minuterie chemin de fer, une trotteuse centrale pour le battement des secondes, signé « Bouchet à Paris ». Sous le cadran principal se trouvent deux cadrans auxiliaires squelettes avec un simple cercle émaillé blanc pour l'affichage du double quantième, l'un pour les jours de la semaine et l'autre pour la date sur 31 jours du mois. Mouvement avec balancier pendule numéroté sur la lentille « 2293 », fixation sur lame couteau, barilllet avec un train d'engrenages visibles, un marteau dissimulé derrière une arche pour la sonnerie sur timbre. Hauteur. 41 cm PROVENANCE Vente Sotheby's Londres, 30 mai 1991, lot n° 246. LITTÉRATURE Notre exemple est reproduit dans le chapitre consacré aux pendules squelettes françaises du guide Miller's Clocks Antiques Checklist de John Mighell, p. 129. Dans la dernière décennie du XVIIIe siècle apparait une nouvelle forme de pendule dite « squelette ». Notre pendule de haute précision signée Bouchet à Paris que l’on peut qualifier également de « régulateur » avec cette forme de « Y » à l’envers est un exemple que l’on ne rencontre que rarement. Il se distingue notamment par deux particularités qui en font une exception dans les pendules squelettes. Tout d’abord, soulignons que les deux cadrans auxiliaires disposés horizontalement sous le cadran principal sont parfaitement alignés, contrairement à la quasi-totalité des autres exemplaires connus qui ont des cadrans auxiliaires autour du cadran principal. Enfin, le balancier pendule fixe sur une tige axiale en « Y » inversé s’élevant au-dessus du cadran est véritablement une innovation à la fois technique et esthétique que l’on retrouve très peu souvent à l’époque. Elle apparaît sur certains autres régulateurs ou pendules répertoriés, notamment sur une pendule borne en marbre surmontée d’un mouvement squelette à balancier compensé qui est reproduite dans P. Kiellberg, Encyclopédie de la pendule française du Moyen Âge à nos jours, Paris, 1997, p. 315.

Estim. 6 000 - 10 000 EUR

D. KOHN - Début XIXe siècle - Pendule squelette dite « minimaliste » à poids avec échappement visible et balancier spécial. La partie centrale reposant sur deux colonnes en acajou avec une base quadrangulaire en pierre beige reposant sur quatre pieds ajustables, un niveau se trouve dans la partie centrale pour bien équilibrer l'ensemble. Cadran squelette reposant sur une lame fixe en métal argenté figurant un cercle émaillé blanc avec indication des heures en chiffres romains et minuterie chemin de fer, les aiguilles stylisés en forme de « lance ». Mouvement avec échappement à ancre visible, la roue ainsi que la palette comportent des rubis, l'ensemble est relié à un balancier de tubes en verres entrainé par deux masselottes qui à l'origine devaient contenir du mercure, le tout est relié par une grande roue de centre qui équilibre parfaitement le mécanisme. Hauteur. 59 cm PROVENANCE Mentink & Roest, TEFAF Maastricht, 2006. Cet objet est sans aucun doute celui qui est le plus contemporain par son aspect « minimaliste ». Ce travail autrichien signé par D. Kohn dans la première moitié du XIXe siècle illustre l’essence même de la pendule squelette. Des formes épurées et un design qui sont intemporels et que l’on pourrait imaginer aujourd’hui réalisés par des horlogers indépendants parmi les plus talentueux. L’oeil avisé du collectionneur a sans nul doute été attiré par ce design qui complète à merveille cette sélection unique de pendules squelettes. La collection Guy Dierckx rend ainsi un très bel hommage à tous les talents oubliés de ces horlogers devenus maîtres dans l’art de la pendule squelette.

Estim. 15 000 - 30 000 EUR

JAMES TUERLINGX - Patent Jan. 6, 1857 - Horloge de table en métal doré basé sur le principe du Brevet de Tuerlingx à New York. La partie centrale entièrement transparente sur verre, deux colonnes avec motifs de feuillages à l'intérieur, une vis au centre avec un poids qui coulisse pour actionner le mécanisme horloger. L'ensemble repose sur des pieds stylisés figurant des pampres de vignes. Le cadran argenté et guilloché est fixé dans la partie supérieure, il indique les heures à l'aide de chiffres romains et les minutes sont graduées sur un chemin de fer externe. Le mouvement fonctionne à l'aide d'un balancier coupé, spiral de forme conique, échappement à ancre visible, réglage avance / retard, la signature est gravée sur la patine. Hauteur. 22 cm James Tuerlingx, apparemment un émigré suisse, a reçu son brevet américain « Patent No. 16 344 » on January 6, 1857 « Maintaining Power for Timepieces ». Son invention consiste en un agencement particulier de pièces pour appliquer un poids fixé à une vis, de sorte que, lorsque ledit poids descend et tourne sur ladite vis, il entraîne tout le mécanisme horloger. On sait peu de choses sur Tuerlingx, il a apparemment disparu pendant la guerre de Sécession. Une autre horloge de ce type est illustrée dans Brooks Palmer, The Book of American Clocks. Bien que le mécanisme de l'horloge Palmer soit le même, la configuration du cadran est différente et en plus il est inscrit « The American Screw Clock ». La même horloge est également illustrée sur la couverture du Dictionary of American Clock and Watchmakers de Kenneth Sposato.

Estim. 3 000 - 5 000 EUR

Émile GILIOLI (1911-1977) Astrale, 1966 Marbre blanc taille directe signée à la pointe sur la base. Important socle en bois laque noir portant un cartel avec le titre de l’œuvre. Infimes éclats sur un angle. 63,5 x 29 x 39 cm Socle 100 x 43 x 42,5 cm Outre ce modèle en marbre, il existe sept épreuves en bronze poli d’une hauteur de 31 cm et six épreuves en bronze poli d’une hauteur de 120 cm. REFERENCES : Le musée national d’art moderne/C.C.I Centre Georges Pompidou conserve sous le numéro d’inventaire AM.1980-436, une épreuve similaire, de même titre, en bronze poli, avec des dimensions supérieures. BIBLIOGRAPHIE/EXPOSITIONS : Ionel Jianou et Hélène Lassalle, Gilioli, Paris, Arted, Éditions d’art, 1971, référencée sous le n°402 dans le Catalogue des sculptures avec une dimension vraisemblablement erronée et décrite comme provenant de la galerie Edouard Loeb à Paris, un exemplaire en bronze poli reproduit sous le n°52. Collectif, Gilioli - Sculptures, juin-septembre 1979, Paris, Centre Georges Pompidou, 1979, l’exemplaire similaire en bronze, plus grand, reproduit en noir et blanc pages 33-35. Saint-Rémy-Lès-Chevreuse, Fondation Coubertin, Gilioli, 9 septembre-15 novembre 1998, un exemplaire en bronze poli de plus grandes dimensions, reproduit en noir et blanc sous le n°26, page 79 dans le catalogue de l’exposition. Collectif, Gilioli, Bruxelles, Galerie Veranneman, un exemplaire en bronze d’une hauteur de 120 cm reproduit page 73. Giovanni Carandente, Gilioli, Milan, Éditions Stendhal, 1980, reproduit en noir et blanc page 96 (un exemplaire similaire plus grand). Michel Ragon, Extrait de Cimaise n°143, “Gilioli”, 1979, reproduit en noir et blanc, non paginé (un exemplaire similaire plus grand).

Estim. 5 000 - 8 000 EUR