Aquarelles

Lots recommandés

RAOUL DUFY (1877-1953) - Le Pin à Marseille, 1903 Aquarelle sur papier, signée, titrée et datée en bas à droite. Dimensions : 47 x 57 cm Provenance : - Kunsthandel M. L. de Boer b.v, 1980, - Collection privée, Monaco Accompagné par une copie de la facture d'achat et du certificat d'authenticité par Mr. Maurice Laffaille et mme Fanny Guillon-Laffaille daté de 1979 Peintre, dessinateur et graveur français né au Havre, il est également connu comme illustrateur de livres, créateur de tissus, céramiste, créateur de tapisseries, décorateur d’intérieur et de théâtre. À partir de 1893, il suit les cours du soir de Charles Lhullier à l'École municipale des beaux-arts du Havre. Il rencontre Raimond Lecourt, René de Saint-Delis et Othon Friesz avec lequel il partage ensuite un atelier à Montmartre et qui restera un de ses plus fidèles amis. Il peint des paysages normands à l'aquarelle. Influencé par le fauvisme et en particulier par les tableaux que Matisse expose au Salon d’automne de 1903, il travaille avec Othon Friesz, Raimond Lecourt et Albert Marquet sur des tableaux de rues pavoisées de drapeaux, de fêtes de village, de plages.Prenant conscience de l'importance capitale de Paul Cézanne, il abandonne le fauvisme. Il exécute des études d'arbres, de chevaux, de modèles en atelier, des natures mortes. Toujours à partir de 1903, Dufy séjourne à Martigues en Provence et peint une série de paysages représentant la ville et ses canaux. Il se rend à L'Estaque, près de Marseille avec Georges Braque. Ils peignent, souvent côte à côte, les mêmes motifs que Cézanne, Dufy signant notamment Arbres à L'Estaque. C'est de cette période que date notre tableau "Le Pin à Marseille" daté de 1903 avec une composition dans laquelle les arbres prennent une importance si particulière, tourmentés par un grand Mistral. Frère de Jean Dufy, Raoul Dufy restera comme l’un des artistes les plus importants de son époque.

Estim. 10 000 - 20 000 EUR

Jean-Francis AUBURTIN (1866-1930) Le Lac d’Annecy et la montagne d’Entrevernes Technique mixte, pastel et gouache sur papier. Monogrammé en bas à gauche. 30,5 x 49,5 cm Cette œuvre a été peinte depuis la propriété, à Annecy, d’Albert et Charlotte Besnard, amis du peintre. Jean-Francis Auburtin est marqué à la fois par la peinture impressionniste et l’esprit symboliste. Son oeuvre s’inspire aussi des estampes japonaises, dont il est un fervent collectionneur. Ce peintre s’inscrit dans la longue tradition des peintres sur le motif comme Monet, Courbet et Boudin. Il arpente les sentiers des douaniers et les côtes bretonnes à l’affût des nuances de lumières et des variations météorologiques. Jean-Francis Auburtin est aussi un grand décorateur et recevra de nombreuses commandes d’État parmi lesquelles un projet de fresques inspirées de l’Antique pour le Conseil d’État à Paris (1916). En Normandie, l’artiste privilégie la nature vierge, les falaises, les vues plongeantes. Il peint le même motif que Monet : l’église Saint-Valery de Varengeville-sur-Mer, ici décrite le matin. Le choix du format allongé est assez inusité à l’époque et serait une résurgence du goût prononcé de l’artiste pour l’art japonais. Lots 158 et 162. Le peintre se consacre pendant une dizaine d’année (de 1902 à 1912) à la danse. Il prend pour modèle Loïe Fuller ou encore Isadora Duncan et ses élèves de l’école de Meudon. L’artiste réalise de nombreuses scènes de danse dans un esprit symboliste, proche de l’esthétique d’un Pierre Puvis de Chavannes, dont le peintre était un admirateur. Ces oeuvres reflètent également le travail d’un artiste passionné par les fresquistes de la renaissance italienne. Les Isadorables, jeunes danseuses aux pieds nus, enveloppées de voiles, venaient se reposer en Normandie, non loin de Varengeville où l’artiste avait élu domicile depuis 1908. Elles improvisaient des danses dans les clairières sous la direction du frère d’Isadora Ducan, vision qui inspira le peintre pour cette série de tableaux sur la danse et la musique. Lots 159, 160 et 166. Jean-Françis Auburtin a été fortement marqué par la danseuse russe Anna Pavlova interprétant, en 1907, La mort du Cygne. Lorsqu’il s’installe en Normandie, le peintre dépeint un univers sylvestre et féérique peuplé de symboles hérités des contes et légendes du Moyen Âge. Les cygnes apparaissent dans ses oeuvres aux côtés de nymphes alanguies, comme cette jeune femme nue au bord d’un lac. Lot 161. La baie de Talloires fut un de ces lieux de villégiature des artistes (Albert Besnard, Paul et Maurice Chabas) dès les années 1886. Auburtin y réalise de nombreuses oeuvres de la monumentale montagne d’Entrevernes aux paysages iconiques de la presqu’île de Duingt sur le lac d’Annecy. Lot 165.

Estim. 3 000 - 4 000 EUR

ANDRE LANSKOY (1902-1976) Journal d'un Fou 1975-1976 Signé en bas à droite Collage et gouache sur papier Getekend onderaan rechts Collage en gouache op papier Signed lower right Collage and gouache on paper 66 x 43,8 cm Footnotes: Provenance / Herkomst Jane Kahan Gallery, New York Collection privée / Privécollectie, Belgique L'authenticité de cette œuvre a été confirmée au dos par Catherine Zoubtchenko. Cette œuvre est tirée de la suite 'Journal d'un Fou' d'après Gogol, que Lanskoy a commencée en 1962. Il a travaillé sur ce projet pendant quatorze ans, jusqu'à sa mort en 1976. Au sein de cette série, il a réalisé 150 collages et 80 lithographies. This lot is subject to the following lot symbols: AR AR Un pourcentage supplémentaire sera demander aux acquéreurs pour les lots précédés du symbole AR correspondant aux droits de suite aux artistes en vertu de la réglementation de 2006 sur le droit d'auteur. Veuillez vous référer aux conditions de ventes pour plus de détails. De koper is ons een extra premie verschuldigd ter dekking van onze kosten in verband met de betaling van royalty's krachtens de Artists Resale Right Regulations 2006. Zie onze algemene voorwaarden voor meer informatie. An Additional Premium will be payable to us by the Buyer to cover our Expenses relating to payment of royalties under the Artists Resale Right Regulations 2006. See our terms and conditions for further details. For further information on this lot please visit Bonhams.com

Aucune estimation

Fernand LÉGER (1881-1955) - Bolivar Dessin à la plume et gouache, signé et dédicacé en bas vers la droite A Madeleine et Darius pour leur 25 ans .. sans un nuage Fernandodemontparno. 27 x 20 cm « Où ai-je rencontré Fernand Léger pour la première fois ? Il m'est impossible de le dire, car celui qui signait volontiers « Fernando de Montparno » fréquentait bien entendu les cafés de Montparnasse... ce fut pour moi une grande joie lorsque la Présidente de Mills College engagea Fernand Léger en 1941, à venir enseigner pendant l'été... C'est pendant cet été que je lui parlai de Bolivar. Je souhaitais qu'il en fasse les décors. L'idée l'emballa... Dès la fin de la guerre, M. Lehmann, alors directeur de l'Opéra, fit un voyage aux Etats-Unis. Il vint me voir et me proposa de représenter Bolivar. Notre projet se réalisait enfin ! La conception scénique de Léger fut étonnante, surtout dans deux tableaux... Léger avait fait un rideau de scène qui représentait le portrait de Bolivar, sa tête seulement, elle prenait toute la hauteur de la scène de l'Opéra. C'est là le génie d'un peintre dont la puissance n'a d'égale que sa grandeur. DM, préface au catalogue de l'exposition Le théâtre de Fernand Léger, Espace Cardin, novembre 71/janvier 72. Nous remercions le comité Léger de nous avoir verbalement confirmé l'authenticité de cette œuvre. Un certificat pourra être délivré à la demande et à la charge des acquéreurs.

Estim. 15 000 - 18 000 EUR