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ven. 07 juin

Croix reliquaire en argent et argent doré, elle est composée de plusieurs parties assemblées et soudées : pied hexalobé, bandes moulurées, sections de tige, nœud en forme de sphère très aplatie à six bossettes. La base se divise en six pétales lobés dépourvus de tout décor. Sur le bord mouluré court une frise ciselée. Les six bossettes du nœud, saillantes, portent chacune un petit fleuron ; en alternance et saillantes feuilles gravées. La croix, aux extrémités polylobées, est gravée sur une face des attributs des quatre évangélistes (le lion de Saint Marc, le taureau de Saint Luc, l'homme de Saint Mathieu et l'aigle de Saint Jean), sur les branches de la croix sont gravés des branchages feuillagés ; au centre de la croix, sur une partie montée à charnière, le Christ en croix. Sur l'autre face, fleurons dans les trilobes, les branches gravées CN:ES / IN:CRUCEM. Au centre, une plaque de cristal ferme la partie reliquaire. Probablement Malines, deuxième moitié du XVe siècle ( avant 1489 ). Poids : 279 g H. 26 cm Les trois ouvrages d'orfèvrerie malinoise antérieurs à 1489, dont l'existence nous est connue, ne portent que deux poinçons : premièrement celui de la ville, qui est figuré par l'écu aux trois pals de la ville de Malines, posé sur une crosse épiscopale, dont la volute est tournée à droite, identique pour chacun d'eux, deuxièmement celui de l'orfèvre, choisi par lui, et qui est différent pour chacun de ces trois ouvrages, mais on n'y trouve pas de lettre de décanat. Ces trois ouvrages les plus anciens sont deux calices et une burette : -Burette en porphyre vert avec monture en vermeil, par Siger van Steynemolen, vers 1470, h. 0,15. Inv : 627-1868, Victoria & Albert Museum, Londres. -Calice en vermeil, troisième quart du XV. siècle, h. 0,18. Eglise de Fologne (prov. du Limbourg). -Calice en vermeil, troisième quart du XVe siècle, h. 0,163. Eglise N. D. de Montaigu. Ce dernier calice présente des similitudes stylistiques frappantes avec la croix présentée ici, le pied ainsi que le nœud ne diffèrent que de manière infime. Bibliographie : - G. VAN DOORSLAER, La corporation et les ouvrages des orfèvres malinois, de Sikkel, Anvers, 1935.

Estim. 8 000 - 10 000 EUR

Boîte à bénédiction, fin 19e - début 20e siècle. Bois, métal et porcelaine. Dimensions : 10 x 8 cm (métal) ; 17 x 11 cm (bois). Boîte à bénédiction avec une plaque centrale en porcelaine émaillée représentant la Vierge en prière, contenue dans une structure en bois ébonisé parsemée d'hémisphères en porcelaine. Cette structure est à son tour bordée par une structure métallisée sogueada dont le sommet est en forme de croix. Le bassin de la benditera est en porcelaine. Les benditeras sont des ustensiles qui contiennent une bassine d'eau bénite et qui sont utilisés pour faire le signe de la croix ou pour faire le signe de la croix. Elles sont une version domestique des bénitiers que l'on trouve à l'entrée des églises, évoquant les fontaines d'eau que l'on trouve traditionnellement aux alentours ou à l'intérieur des lieux religieux et magiques. Dans l'usage domestique populaire, ils sont généralement placés près de la porte d'entrée ou dans les chambres à coucher et sont utilisés par leurs propriétaires pour se sanctifier lorsqu'ils se couchent ou se lèvent. Ils peuvent être définis comme de petites assiettes ou dalles, généralement ovales, sur lesquelles divers motifs ont été sculptés ou moulés, et qui sont décorées dans leur ensemble. Leur partie inférieure avant comprend un réceptacle peu profond destiné à contenir de l'eau bénite.

Mise à prix  80 EUR