Francis BACON (1909-1992) ÉTUDE DE CORPS HUMAIN D'APRÈS INGRES, 1981 (Sabatier, …
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Francis BACON (1909-1992)

ÉTUDE DE CORPS HUMAIN D'APRÈS INGRES, 1981 (Sabatier, 19) Lithographie en couleurs sur Arches Signée et numérotée 92/180 Galerie Lelong Editeur et Imprimeur, Paris 86 x 60,50 cm (à vue) - encadrée

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Francis BACON (1909-1992)

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Attribué à Jean-Auguste-Dominique INGRES (1780 - 1867) Tête de licteur (étude pour le martyre de saint Symphorien) Papier marouflé sur toile 23,5x24cm (Restaurations anciennes, manques dus aux craquelures en haut à droite) Provenance: - Vente de la collection Jean Dollfus, Paris, Galerie Georges Petit (Mes Lair-Dubreuil et Baudoin), 2 mars 1912 , n°42, reproduit (Ingres); - Collection Gaston Fourvel Rigolleau à Buenos-Aires; - Vente à Paris, Palais Galliera, Maîtres Solanet, M. Rheims, R-G Laurin, Ph Rheims, 14 juin 1967, n°49 (comme Ingres, adj. 6600 francs). Expositions: - Exposition posthume des œuvres d’Ingres, 1867 (d’après l’étiquette au verso, non trouvé dans ce catalogue); - Paris, musée du Louvre, Exposition de tableaux, statues et objets d’art au profit de l’œuvre des Orphelins d’Alsace-Lorraine, 1885, n°271 (comme INGRES). Cette étude peut être mise en rapport avec la tête du prêtre voilé, situé au second plan à gauche, dans «Le martyre de saint Symphorien» d’Ingres, conservé à la cathédrale d’Autun. De façon assez extravagante, le visage y est enchâssé dans un cercle constitué par le bras et le bas du siège curule que tient un licteur. Une partie des pieds de ce siège est visible, en brun, sur la droite de notre tableau. Commandé en 1824 par l’État, le tableau n’est commencé que plusieurs années après et finalement exposé dix ans plus tard au Salon. En plus de nombreux dessins, on connait une dizaine d’esquisses préparatoires, la plupart sur papiers marouflés sur toiles, et concernant la partie droite de la composition (Montauban, musée Ingres; Cambridge, Fogg Art Museum; Bayonne, musée Bonnat, ...). Suivant une technique de travail propre à l’artiste, il s’agit d’une réinterprétation de son «Condottiere», peint vingt ans auparavant (acquis par le musée Ingres de Montauban en 2023). Notre esquisse a été vendue comme autographe d’Ingres en 1912 et 1967. On sait qu’Hippolyte Flandrin, avant son départ à Rome en 1832, et Paul Flandrin avaient collaboré, de manière limitée, à l’exécution du grand format. Une étude de visage avec un capuchon, signée Flandrin, et en rapport avec l’une, figure du «Saint Symphorien» dans la foule au fond, est conservée au musée d’Ingres de Montauban. («Hippolyte et Paul Flandrin. Paysages et portraits» catalogue d’exposition du musée des Beaux-Arts de Nantes, 2007, pp. 20-21).