25 ENCHÈRES ONT DÉPASSÉ 100 000 € CETTE SEMAINE À L'HÔTEL DROUOT
DU VENDREDI 24 AU VENDREDI 31 MAI 2024
Une nouvelle fois à l’Hôtel Drouot, alors que visiteurs et acheteurs sont venus nombreux découvrir les expositions et participer aux ventes, la semaine a été rythmée par de nombreuses enchères spectaculaires récompensant différentes spécialités : 25 lots ont dépassé 100 000 € dont 7 au- dessus de 300 000 € sur une semaine de vente.
Pendant quelques jours, les maisons de vente parisiennes qui ont officié à l’Hôtel Drouot ont proposé aux enchères les plus beaux objets que la France peut dévoiler. Les plus vives batailles entre collectionneurs internationaux se sont partagées entre les œuvres d’art moderne et contemporain, les arts décoratifs, les objets d’art, les tableaux anciens et les arts d’Afrique.
La plus haute enchère de cette semaine est allée à une œuvre magistrale de Jacques Lipchitz, vendue près de 900 000 €, lors de la vente Tentation°2 de la maison Giquello le 30 mai. Cette épreuve en terre cuite qui reprend le thème de prédilection pour l’artiste de l’homme à la guitare bat le record en France pour une œuvre du sculpteur lituanien.
Retrouvée dans la collection d’un antiquaire, une toile inédite de Jean-Léon Gérôme,découverte par la maison Daguerre lors d’un inventaire, a été disputée jusqu’à 546 000€ le 31 mai à l’Hôtel Drouot.
ournée contre l’âtre de la cheminée du salon, cette œuvre radicale à la composition qui surprend par sa modernité a été retrouvée chez un marchand ayant exercé au Louvre des Antiquaires dans les années 1970-1980. Au milieu d’un trésor de plus de 800 peintures et de milliers de dessins qui avaient peu à peu rendu l’appartement impraticable, ce format plus modeste que les grandes peintures d’histoire du maître a été vendu au profit de l’Institut Pasteur, comme l’ensemble de la collection.
La maison Ader proposait le 24 mai un ensemble exceptionnel de meubles de Dupré-Lafon, inédit en vente publique. Au cœur de cette collection acquise en 1987 figuraient des meubles en cuir fauve et bois laqué noir aux formes minimalistes et élégantes, qui mêlent confort, fonctionnalisme, luxe et modernisme. Les amateurs de design ont plébiscité la paire de chaises de type Visiteur, vendue 351 000€ et le bureau quart-de-cercle qui, à 403 000 €, a emporté la troisième plus haute enchères de la semaine.
La maison Digard Auction mettait en vente le 28 mai une grande toile peinte par Leonor Fini en 1978, La Tenebrosa , mettant en scène trois femmes dont une semble être déjà passée dans le monde des ténèbres. Avec une adjudication à 338.000€, cette œuvre entre au palmarès des dix plus hautes enchères pour l'artiste surréaliste, décédée en 1996.
Enfin, le seul exemplaire connu en mains privées d’un portrait de l’empereur Qianlong en biscuit de Sèvres témoigne des relations établies entre la France et la Chine au XVIIIe siècle. Vendu 217 600 € par Auctie’s le 28 mai, il est l’un des treize biscuits représentant Qianlong réalisés par la manufacture royale de Sèvres entre 1775 et 1779, et l’un des trois connus à ce jour. Deux autres exemplaires appartiennent aux collections du musée des Arts décoratifs, à Paris, et Museum of Fine Arts de Boston.
Pendant quelques jours, les maisons de vente parisiennes qui ont officié à l’Hôtel Drouot ont proposé aux enchères les plus beaux objets que la France peut dévoiler. Les plus vives batailles entre collectionneurs internationaux se sont partagées entre les œuvres d’art moderne et contemporain, les arts décoratifs, les objets d’art, les tableaux anciens et les arts d’Afrique.
La plus haute enchère de cette semaine est allée à une œuvre magistrale de Jacques Lipchitz, vendue près de 900 000 €, lors de la vente Tentation°2 de la maison Giquello le 30 mai. Cette épreuve en terre cuite qui reprend le thème de prédilection pour l’artiste de l’homme à la guitare bat le record en France pour une œuvre du sculpteur lituanien.
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| Jacques LIPCHITZ (1891-1973) Homme à la guitare, 1920 Epreuve en terre cuite, signée des initiales sur la base, datée XII-20 et numérotée 4/7 H. 46,5 cm Adjugé 895 980 € |
Retrouvée dans la collection d’un antiquaire, une toile inédite de Jean-Léon Gérôme,découverte par la maison Daguerre lors d’un inventaire, a été disputée jusqu’à 546 000€ le 31 mai à l’Hôtel Drouot.
ournée contre l’âtre de la cheminée du salon, cette œuvre radicale à la composition qui surprend par sa modernité a été retrouvée chez un marchand ayant exercé au Louvre des Antiquaires dans les années 1970-1980. Au milieu d’un trésor de plus de 800 peintures et de milliers de dessins qui avaient peu à peu rendu l’appartement impraticable, ce format plus modeste que les grandes peintures d’histoire du maître a été vendu au profit de l’Institut Pasteur, comme l’ensemble de la collection.
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| Jean-Léon GEROME (Vesoul, 1824 - Paris, 1904) Une épave Toile. Signée en bas à gauche J. L. Gerome. H. 70,4 cm — L. 106,3 cm Adjugé 546 000 € |
La maison Ader proposait le 24 mai un ensemble exceptionnel de meubles de Dupré-Lafon, inédit en vente publique. Au cœur de cette collection acquise en 1987 figuraient des meubles en cuir fauve et bois laqué noir aux formes minimalistes et élégantes, qui mêlent confort, fonctionnalisme, luxe et modernisme. Les amateurs de design ont plébiscité la paire de chaises de type Visiteur, vendue 351 000€ et le bureau quart-de-cercle qui, à 403 000 €, a emporté la troisième plus haute enchères de la semaine.
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| PAUL DUPRÉ-LAFON (1900-1971) Bureau moderniste quart-de-cercle en bois laqué noir. Vers 1930. H. 79 cm – L. 137 cm – P. 73cm Adjugé 403 000 € |
La maison Digard Auction mettait en vente le 28 mai une grande toile peinte par Leonor Fini en 1978, La Tenebrosa , mettant en scène trois femmes dont une semble être déjà passée dans le monde des ténèbres. Avec une adjudication à 338.000€, cette œuvre entre au palmarès des dix plus hautes enchères pour l'artiste surréaliste, décédée en 1996.
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| Leonor FINI (1907 – 1996) La Tenebrosa, 1978 Huile sur toile, signée en bas à droite, titrée et datée au dos H. 116 cm — L. 89 cm Adjugé 338 000 € |
Enfin, le seul exemplaire connu en mains privées d’un portrait de l’empereur Qianlong en biscuit de Sèvres témoigne des relations établies entre la France et la Chine au XVIIIe siècle. Vendu 217 600 € par Auctie’s le 28 mai, il est l’un des treize biscuits représentant Qianlong réalisés par la manufacture royale de Sèvres entre 1775 et 1779, et l’un des trois connus à ce jour. Deux autres exemplaires appartiennent aux collections du musée des Arts décoratifs, à Paris, et Museum of Fine Arts de Boston.
