OEUVRES INEDITES DE MICHEL PARMENTIER DE LA COLLECTION LUCIE SCHELER
Freitag 14 Juni 2024Le 14 juin prochain, une vente aux enchères exceptionnelle présentée par la maison Giquello, proposera un ensemble de 9 œuvres inédites en vente publique de Michel Parmentier, provenant de la collection de Lucie Scheler, longtemps compagne de l’artiste. « P » du groupe avant-gardiste BMPT avec Buren, Mosset et Toroni, Michel Parmentier est, par sa radicalité, une figure centrale de l’abstraction française. Cet ensemble majeur offre un aperçu rare et précieux de son parcours artistique témoignant de son influence durable sur l’histoire de l’art contemporain.
Les œuvres de Michel Parmentier, qui débute sa vie de peintre dans l’atelier d’André Chastel aux Beaux-Arts de Paris, sont rares sous le marteau, et celles d’avant les années 1965 ont été rarement montrées, bien qu’elles explorent déjà des concepts novateurs et une esthétique radicale, fondements de son travail ultérieur.
Cet ensemble vu pour la dernière fois en 2014 à la Galerie Jean Fournier lors de l'exposition "Avant les bandes", montre sa démarche créative singulière. Dans les années 1960, Parmentier puise son inspiration dans son quotidien. Il découpe des papiers d’emballage, des journaux, des morceaux de toiles, recouvre de blanc des peintures qu’il commence pour les dissimuler ensuite. L’artiste use des transparences et des couches de papiers collés ou arrachés, traces de crayon ou coulures qui font partie intégrante de sa gestuelle.
À cette époque, il fréquente Simon Hantaï, auquel le liera une amitié indéfectible. C’est de lui que Parmentier s’inspire lorsqu’il adopte à partir de 1965 la technique du pliage qu’il utilise pour réaliser sa technique emblématique : des bandes horizontales de couleur unique, en alternance avec des bandes blanches, créées par un pliage préalable. De 1965 à 1968, cette méthode est répétée de manière systématique, chaque année marquée par une couleur différente.
En 1966, lors de l'exposition Triptyque à la galerie Jean Fournier, Parmentier présente ses premières toiles bleues et blanches, établissant les bases de ce qui deviendra le groupe BMPT avec Buren, Mosset et Toroni. En 1967, leurs actions collectives, comme les manifestations et les distributions de tracts, visent à dénoncer les fonctions idéologiques de la peinture traditionnelle. Parmentier, radical et intransigeant quittera le groupe l’année suivante.
Cette vente représente une occasion unique pour les collectionneurs de découvrir et d'acquérir des œuvres pionnières de Michel Parmentier, à des estimations attractives entre 6 000/10 000 € et 20 000/30 000 €.
Les œuvres de Michel Parmentier, qui débute sa vie de peintre dans l’atelier d’André Chastel aux Beaux-Arts de Paris, sont rares sous le marteau, et celles d’avant les années 1965 ont été rarement montrées, bien qu’elles explorent déjà des concepts novateurs et une esthétique radicale, fondements de son travail ultérieur.
Cet ensemble vu pour la dernière fois en 2014 à la Galerie Jean Fournier lors de l'exposition "Avant les bandes", montre sa démarche créative singulière. Dans les années 1960, Parmentier puise son inspiration dans son quotidien. Il découpe des papiers d’emballage, des journaux, des morceaux de toiles, recouvre de blanc des peintures qu’il commence pour les dissimuler ensuite. L’artiste use des transparences et des couches de papiers collés ou arrachés, traces de crayon ou coulures qui font partie intégrante de sa gestuelle.
À cette époque, il fréquente Simon Hantaï, auquel le liera une amitié indéfectible. C’est de lui que Parmentier s’inspire lorsqu’il adopte à partir de 1965 la technique du pliage qu’il utilise pour réaliser sa technique emblématique : des bandes horizontales de couleur unique, en alternance avec des bandes blanches, créées par un pliage préalable. De 1965 à 1968, cette méthode est répétée de manière systématique, chaque année marquée par une couleur différente.
En 1966, lors de l'exposition Triptyque à la galerie Jean Fournier, Parmentier présente ses premières toiles bleues et blanches, établissant les bases de ce qui deviendra le groupe BMPT avec Buren, Mosset et Toroni. En 1967, leurs actions collectives, comme les manifestations et les distributions de tracts, visent à dénoncer les fonctions idéologiques de la peinture traditionnelle. Parmentier, radical et intransigeant quittera le groupe l’année suivante.
Cette vente représente une occasion unique pour les collectionneurs de découvrir et d'acquérir des œuvres pionnières de Michel Parmentier, à des estimations attractives entre 6 000/10 000 € et 20 000/30 000 €.
Michel PARMENTIER (1938-2000) Sans titre, vers 1966 Laque sur toile (bleu) H. 237 cm — L. 227 cm Estimation : 40 000 — 60 000 € |
Michel PARMENTIER (1938-2000) Peinture, 1962 Huile sur toile signée en bas au centre et contresignée Parmentier 34 rue Dauphine H. 80 cm — L. 80 cm Estimation : 6 000 — 10 000 € | Michel PARMENTIER (1938-2000) Peinture n°1, 1965 Acrylique sur toile, signée, datée et titrée sur une étiquette au dos H. 227 cm — L. 146 cm Estimation : 20 000 — 30 000 € |
Michel PARMENTIER (1938-2000) Peinture, circa 1964 Huile sur toile H. 100 cm — L. 81 cm Estimation : 8 000 — 12 000 € | Michel PARMENTIER (1938-2000) Peinture n°2, 1965 Huile et papiers collés sur toile Signée sur une étiquette au dos, datée 1965 et titrée H. 220 cm — L. 180 cm Estimation : 20 000 — 30 000 € |