11 heures. Dès l’ouverture des portes, c’est l’effervescence à Drouot. Chaque jour, 5 000 visiteurs se précipitent dans les Escalator pour découvrir les trésors que recèle chacune des seize salles. Là, une vente de bijoux anciens ; ici, des maillots de foot tricolores collectors ou encore une exposition de photos contemporaines. « Le matin, les gens viennent voir les objets, les toucher, poser des questions. Puis les enchères débutent à 14 heures », raconte Philippe Ancelin, commissaire-priseur que l’on suit pour une visite privée des coulisses de l’hôtel des ventes, organisée par l’agence Les Visites particulières. « Aucun endroit au monde ne concentre autant de ventes – 1 300 par an. Et le public est hétéroclite : des collectionneurs aux petites mamies qui viennent chiner, des jeunes fiancés à la recherche d’une bague unique aux touristes curieux. »
Après nous avoir expliqué les subtilités de l’estimation et du prix de réserve, « et ce rapport au désir de l’objet si particulier que crée l’enchère », Philippe Ancelin pousse une porte qui mène à de grands monte-charge : « Le cœur de Drouot. » Dans les sous-sols, on découvre les quais de chargement où se joue le ballet des « déménageurs » – 500 000 objets y transitent chaque année. C’est aussi là que sont stockés, dans des pièces ultra-sécurisées, tous les objets déjà vendus, minutieusement étiquetés, avant que leur propriétaire vienne les retirer. Dans un coin, entre les services de porcelaine, on remarque une petite statue de Bouddha sans prétention… emportée à 115 000 euros. Pour poursuivre l’aventure, Les visites particulières proposent aussi depuis peu un atelier d’expertise d’œuvres d’art avec des commissaires-priseurs, qui dévoilent des trucs et astuces permettant de dater une œuvre, de l’attribuer, d’identifier une copie.
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