Null JEAN-FREDERIC SCHALL (1752-1825)
« Le général Lacombe Saint Michel libérant…
Description

JEAN-FREDERIC SCHALL (1752-1825) « Le général Lacombe Saint Michel libérant les prisonniers liguriens de Tunis» Huile sur toile (restaurations, réentoilé). 82 x 100 cm. Cadre en bois doré (petits éclats) Provenance : Vente Paris, Me TAJAN, 17 juin 1997, n° 55. Vente Versailles, Me PILLON, 20 mars 2016, n°41. Bibliographie : André GIRODIE. Un peintre des fêtes galantes, Jean-Frédéric Schall (Strasbourg 1752-1825) (Strasbourg, 1927): p. 61: Selon l'auteur, une esquisse de ce sujet par SCHALL était alors conservée dans la collection TROUËSSART: «... Jean-Pierre Lacombe- Saint-Michel, représentant du Tarn depuis 1791, /.../ était alors député au Conseil des Anciens. Personnage important de la Révolution française et protecteur de Schall, Lacombe Saint Michel, devenu général de division, inspira à l'artiste une esquisse d'après l'épisode de son séjour à Tunis (1797) où, transporté par les Corsaires, il délivre les prisonniers français... Au fond, à travers une série d'arcades, on voit la ville de Tunis avec un minaret à gauche, la mer au-delà. Au premier plan le général dans un costume qui semble être celui de l'époque du Directoire, debout, tend le bras gauche vers les prisonniers et, de la main droite, tendue vers la mer, semble leur désigner la patrie à laquelle ils vont être rendus. Une femme, vêtue de blanc, avec une écharpe jaune à liseré rouge, debout aux côtés du général, joint les mains, saisie d'émotion à la vue des prisonniers qui sont sous ses yeux. Ceux-ci sont groupés à droite, tous, ils tendent les bras vers le général pour lui rendre grâce; l'un d'eux est assis et un geôlier nègre détache les fers passés à sa cheville». Les dimensions indiquées (31 x 24 cm) nous interdisent d'y voir notre tableau mais la parfaite description permet de reconnaître le sujet qui n'était connu de l'auteur que par l'esquisse qu'il décrit. Le Benezit mentionne le tableau à la date de 1797 sans préciser s'il s'agit d'une esquisse, mais JF HEIM et Claire BERAUD, dans leur ouvrage «Les salons de peinture de la Révolution française, 1789-1799; 2000» ne mentionnent aucun sujet de l'artiste à cette date. Historique : L’équipage et les passagers liguriens du bâtiment La Madona del porto Salvo, ainsi que le général Lacombe Saint Michel furent pris par des corsaires. Reconnu, le général fut rendu libre mais que le bâtiment et l’équipage furent reconnus de bonne prise. Arrivé en rade de Tunis, Lacombe Saint Michel se rendit auprès du Bey qui soutint que les liguriens étaient ses prisonniers et qu’on les amène avec les esclaves et traités comme tels. Lacombe déclara hautement qu’il ne partirait point de Tunis sans les Liguriens et que si il le fallait leur rançon serait payée par la République. Aussitôt le bâtiment, l’équipage et les passagers furent libres. Le Directoire écrivit la lettre suivante au libérateur : « Quelle félicité pour vous de pouvoir dire J’ai sauvé tant d’infortunés ! » D’après les diverses relations de cet événement il eut plutôt lieu en décembre 1798 (pour la capture) et en janvier 1799 (pour la libération). Lacombe était notamment accompagné de Jean François Sieyès, frère de l’abbé.

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JEAN-FREDERIC SCHALL (1752-1825) « Le général Lacombe Saint Michel libérant les prisonniers liguriens de Tunis» Huile sur toile (restaurations, réentoilé). 82 x 100 cm. Cadre en bois doré (petits éclats) Provenance : Vente Paris, Me TAJAN, 17 juin 1997, n° 55. Vente Versailles, Me PILLON, 20 mars 2016, n°41. Bibliographie : André GIRODIE. Un peintre des fêtes galantes, Jean-Frédéric Schall (Strasbourg 1752-1825) (Strasbourg, 1927): p. 61: Selon l'auteur, une esquisse de ce sujet par SCHALL était alors conservée dans la collection TROUËSSART: «... Jean-Pierre Lacombe- Saint-Michel, représentant du Tarn depuis 1791, /.../ était alors député au Conseil des Anciens. Personnage important de la Révolution française et protecteur de Schall, Lacombe Saint Michel, devenu général de division, inspira à l'artiste une esquisse d'après l'épisode de son séjour à Tunis (1797) où, transporté par les Corsaires, il délivre les prisonniers français... Au fond, à travers une série d'arcades, on voit la ville de Tunis avec un minaret à gauche, la mer au-delà. Au premier plan le général dans un costume qui semble être celui de l'époque du Directoire, debout, tend le bras gauche vers les prisonniers et, de la main droite, tendue vers la mer, semble leur désigner la patrie à laquelle ils vont être rendus. Une femme, vêtue de blanc, avec une écharpe jaune à liseré rouge, debout aux côtés du général, joint les mains, saisie d'émotion à la vue des prisonniers qui sont sous ses yeux. Ceux-ci sont groupés à droite, tous, ils tendent les bras vers le général pour lui rendre grâce; l'un d'eux est assis et un geôlier nègre détache les fers passés à sa cheville». Les dimensions indiquées (31 x 24 cm) nous interdisent d'y voir notre tableau mais la parfaite description permet de reconnaître le sujet qui n'était connu de l'auteur que par l'esquisse qu'il décrit. Le Benezit mentionne le tableau à la date de 1797 sans préciser s'il s'agit d'une esquisse, mais JF HEIM et Claire BERAUD, dans leur ouvrage «Les salons de peinture de la Révolution française, 1789-1799; 2000» ne mentionnent aucun sujet de l'artiste à cette date. Historique : L’équipage et les passagers liguriens du bâtiment La Madona del porto Salvo, ainsi que le général Lacombe Saint Michel furent pris par des corsaires. Reconnu, le général fut rendu libre mais que le bâtiment et l’équipage furent reconnus de bonne prise. Arrivé en rade de Tunis, Lacombe Saint Michel se rendit auprès du Bey qui soutint que les liguriens étaient ses prisonniers et qu’on les amène avec les esclaves et traités comme tels. Lacombe déclara hautement qu’il ne partirait point de Tunis sans les Liguriens et que si il le fallait leur rançon serait payée par la République. Aussitôt le bâtiment, l’équipage et les passagers furent libres. Le Directoire écrivit la lettre suivante au libérateur : « Quelle félicité pour vous de pouvoir dire J’ai sauvé tant d’infortunés ! » D’après les diverses relations de cet événement il eut plutôt lieu en décembre 1798 (pour la capture) et en janvier 1799 (pour la libération). Lacombe était notamment accompagné de Jean François Sieyès, frère de l’abbé.

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