Description
Anne-Louis GIRODET-TRIOSON. L.A.S., [fin janvier 1819 ?], à Madame de REISET ; 3 pages in-8, adresse. Intéressante lettre à propos du portrait de Colette de Reiset, et du prix qu'il demande pour ses tableaux. Il demande " un million de pardons " pour avoir tardé à répondre..." Puisque vous êtes décidée au portrait en pied ce sera celui dont nous nous occuperons. [...] Je n'ai jamais cherché à me prévaloir de ce qui dans des talens supérieurs au mien pourrait s'appeler encore une vaine gloire pour attacher à mes ouvrages un prix exhorbitant aussi flatteur pour la vanité qu'utile pour la fortune. Je laisse à ceux qui sont meublés somptueusement et qui ont équipage à se faire payer largement ce brillant et officieux accessoire de leur mérite ". Quant à lui, son train de vie est modeste, et seul son travail fixera son prix, et le temps qu'il y accordera, comme à son habitude : " c'est d'après ce calcul que j'ai fixé déjà depuis longtems les honoraires des portraits que j'ai fait, savoir les bustes simples à 1200 f., les portraits jusqu'au genoux [...] à 3000 f. et les portraits en pied tel que celui que vous désirez à 6000 f. ". Il lui est cependant arrivé de faire des exceptions, comme pour le portrait de Mlle de Monte-Hermoso qu'il a fait pour 2400 f. Ainsi, désirant lui être agréable et " étendre avec vous des relations qui me sont déjà si j'ose le dire devenues nécessaires à entretenir je vous proposerai donc franchement de consentir à la fixation d'un honoraire de 4000 f pour votre portrait en pied composé ainsi que nous en sommes convenus"... Il précise que tout cela doit rester confidentiel, entre eux...
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Anne-Louis GIRODET-TRIOSON. L.A.S., [fin janvier 1819 ?], à Madame de REISET ; 3 pages in-8, adresse. Intéressante lettre à propos du portrait de Colette de Reiset, et du prix qu'il demande pour ses tableaux. Il demande " un million de pardons " pour avoir tardé à répondre..." Puisque vous êtes décidée au portrait en pied ce sera celui dont nous nous occuperons. [...] Je n'ai jamais cherché à me prévaloir de ce qui dans des talens supérieurs au mien pourrait s'appeler encore une vaine gloire pour attacher à mes ouvrages un prix exhorbitant aussi flatteur pour la vanité qu'utile pour la fortune. Je laisse à ceux qui sont meublés somptueusement et qui ont équipage à se faire payer largement ce brillant et officieux accessoire de leur mérite ". Quant à lui, son train de vie est modeste, et seul son travail fixera son prix, et le temps qu'il y accordera, comme à son habitude : " c'est d'après ce calcul que j'ai fixé déjà depuis longtems les honoraires des portraits que j'ai fait, savoir les bustes simples à 1200 f., les portraits jusqu'au genoux [...] à 3000 f. et les portraits en pied tel que celui que vous désirez à 6000 f. ". Il lui est cependant arrivé de faire des exceptions, comme pour le portrait de Mlle de Monte-Hermoso qu'il a fait pour 2400 f. Ainsi, désirant lui être agréable et " étendre avec vous des relations qui me sont déjà si j'ose le dire devenues nécessaires à entretenir je vous proposerai donc franchement de consentir à la fixation d'un honoraire de 4000 f pour votre portrait en pied composé ainsi que nous en sommes convenus"... Il précise que tout cela doit rester confidentiel, entre eux...