VAN GOGH Vincent. COQUIOT Carnet de notes préparatoires de Gustave Coquiot pour …
Description

VAN GOGH Vincent. COQUIOT

Carnet de notes préparatoires de Gustave Coquiot pour l'édition de son ouvrage sur Vincent Van Gogh. Voyage en Arles en mai 1922. Carnet in-12 à recouvrement plein vélin à fermeture. Premier plat décoré d'une peinture dans l'esprit de Van Gogh. Toutes tranches cirées rouge. 52 feuillets (104 pages) d'une écriture très lisible au crayon à papier, une centaine de pages vierges et 5 feuillets (10 pages) de notes à l'encre. (Coupures de presse -guide de voyage collées en fin de volume). 3 dessins originaux de la main de l'auteur (Maison de Van Gogh, Place Lamartine et Fronton de l'hôpital de Saint Rémy de Provence). Deux feuillets défoliotés. Truculent récit du voyage de Gustave Coquiot en Arles, nous le suivrons dans son approche de la Provence et des lieux d'inspiration de Vincent Van Gogh lors de son voyage en train omnibus.... « Dans le rapide, j'ai dû hacher mes mots tellement il galopait.. ». La traversée de Valence « toutes les maisons ont une loggia parées de linge sale », de Loriol, Montélimar, la douceur de Pierrelatte, Avignon « le soir tombe, le soleil dore un coin des murailles de la gare. Quel jour heureux ! En gare d'Avignon, les employés aimables...Comme on est loin de Paris... ». Coquiot aperçoit aux alentours de Tarascon un motif de celui qu'il appelera désormais Vincent, c'est un camp de romanichels campant avec une lanterne allumée. Arrivé pour son séjour en Arles au mois de mai 1922. Arrivée lors d'une nuit étoilée pour découvrir la maison de Vincent, place Lamartine. Séduit d'emblée par cette ville aux paysages italiens, « aux belles vieilles briques au soleil couchant »... Arles avec « beaucoup de coiffeurs, de cafés, de restaurants, de rideaux devant les portes pour empêcher les mouches. Les tournées Baret passent ici, hélas ! On abruti les gens avec des films de Paris. Vincent pouvait s'en tirer en travaillant comme il l'a fait et en se couchant de bonne heure » et puis les nombreux bordels de la ville « Un bordel, Mireille en grosses lettres jaune... ». Gustave Coquiot prends comme adresse en Arles l'hôtel du Midi (ancien relais de bergers camarguais, là où l'on vit loger Vincent en 1888). Dessin de la chambre de Van Gogh. Il découvre le pont levi peint par l'artiste « Vincent revoyait sa Hollande... » et note que « Pour tous les arlésiens, Vincent était fou... » Découverte de la place Lamartine et de ses arbres que l'on ne voit pas sur les toiles de Vincent, cette place où les « hommes, en fin de journée, viennent jouer au boules » (Longue description de la place, des bords du Rhône, du quartier de Trinquetaille. Dessin : plan de la place). Description de l'hôtel Carrel et rencontre du Docteur Rey (le 4 mai 1922). Ce dernier lui donne quelques détails sur Vincent « Il clignait des yeux en travaillant » et sur son portrait peint « vendu par Camoin en 1901 à Molinard, marchand de tableaux à Marseille pour 350 francs » et encore « Mon portrait peint par Vincent a été peint à l'hôpital dans la salle des internes... ». Le docteur Rey l'accompagne à l'hôpital où rien n'a changé (description du cabanon dans lequel Vincent fût enfermé) et lui confie une anecdote sur la fameuse oreille du peintre qui lui précise que « Vincent avait une figure douloureuse, souffrante et avait des difficultés à parler ». Gustave Coquiot va à la rencontre de la fille du pasteur Salles, de Mme Carrel (ancienne propriétaire de l'hôtel où débarqua Vincent), de Mme Armand (la femme du vendeur de couleurs de Vincent) « Il ne voulait pas montrer ses toiles à mon mari » Escapade de G. Coquiot à Montmajour, Fontvieille, puis la Camargue en compagnie du Docteur Rey, suit une longue description des paysages camarguais. Accablé par la chaleur qui cuit le paysage, le parisien en goguette note « Comment sous ces flèches brûlantes et cuisante du soleil, Vincent a-t-il peu tenir le coup... ». Le 9 mai, escapade au Mas du Pont de Rousty « Quelle bonne odeur de vin, quelle fête ici aux vendanges !! », « On voit des taureaux en modèle réduit et des chevaux blancs »... Le 10 mai, voyage jusqu'au Saintes Marie de la Mer, halte au Signoret « Fléau de la Camargue...Les moustiques... », aux Saintes Marie « tout est neuf...Rien ne me rappelle Vincent, on a beaucoup construit et démoli.... ». Jeudi 11 mai. Retour en Arles, là où « les chats vont par deux, les amours durent longtemps ici... ». Copie des lettres de Van Gogh adressées de Saint Rémy à Mme Ginoux (2 lettres de 6 feuillets). Vendredi 12 mai. Départ vers les Baux de Provence à la terre rouge et aux oliviers argentés. Très impressionné par le paysage « chaos d'une énorme catastrophe de pierres, les maisons montées à l'escalade du ciel » mais ne peut s'empêcher de regretter « l'exploitation par l'hôtellerie, les cartes postales, les aquarelles...C'est à vous dégoûter... » Escale à Saint Rémy de Provence « petite ville cuite, béate, tranquille sous le soleil... ». Visite de l'asile de Saint Rémy et de son cloître « retraite pas du tout triste...Vincent allait rare

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