Null *Massue patu onewa, Maori, Nouvelle-Zélande
L. 38,5 cm
 
Provenance :
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Description

*Massue patu onewa, Maori, Nouvelle-Zélande L. 38,5 cm Provenance : Probablement The Leverian Museum, Londres puis Vente Collection du Leverian Museum, Londres, mai 1806 Collection privée européenne Vente Bohnmans, Londres, du, 23 juin 1992, lot 229. Collection Robert E. Hales, Londres Collection privée, Suisse Bibliographie : Rossi Milène, "Un bernois nommé Wäber, peintre et dessinateur du troisième voyage du Capitaine Cook", Edition D, 2008, p. 74. Exposition : Berne, Galerie Duflon & Racz, Un bernois nommé Wäber, peintre et dessinateur du troisième voyage du Capitaine Cook, 3 - 18 octobre 2008. Il est difficile d'imaginer que cet objet à l'épure extrême, à la douceur et à la parfaite symétrie, servît traditionnellement au combat corps-à-corps des guerriers Maoris afin de briser la tête des adversaires. Taillée dans le basalte, la massue présente un manche rainuré percé d'un oeillet, s'évasant en forme de spatule. Le corpus de ces massues maories se divise en deux catégories, cet exemplaire taillé dans la pierre est nommé patu onewa. Insigne de prestige, au-delà de son usage guerrier, elle pouvait être utilisé lors des discours et cérémonies maoris durant lesquels elles étaient brandies. L'attachement particulier à ces objets et leur grande valeur aux yeux de ceux qui les détenaient est poussé jusqu'à la personnification, en effet il arrivait que certaines patu possédait même un nom personnel. A l'origine, les massues étaient attachées au poignet à l'aide d'une cordelette faite de kavakeha tressé. Le trou était percé au moyen d'un tuiri, une pointe en quartz. La confection d'une telle arme requérait un long et pénible travail de la pierre qui était l'apanage des vieillards. La première étape consistait à fendre un bloc de pierre. Le morceau était ensuite taillé grossièrement à l'aide d'un morceau de quartz ou d'une pierre kiripaka, puis la minutieuse étape du polissage pouvait alors commencer. Lot en importation temporaire et soumis à des frais de 5,5 % à la charge de l'acquéreur en sus des frais de vente et du prix d'adjudication.

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*Massue patu onewa, Maori, Nouvelle-Zélande L. 38,5 cm Provenance : Probablement The Leverian Museum, Londres puis Vente Collection du Leverian Museum, Londres, mai 1806 Collection privée européenne Vente Bohnmans, Londres, du, 23 juin 1992, lot 229. Collection Robert E. Hales, Londres Collection privée, Suisse Bibliographie : Rossi Milène, "Un bernois nommé Wäber, peintre et dessinateur du troisième voyage du Capitaine Cook", Edition D, 2008, p. 74. Exposition : Berne, Galerie Duflon & Racz, Un bernois nommé Wäber, peintre et dessinateur du troisième voyage du Capitaine Cook, 3 - 18 octobre 2008. Il est difficile d'imaginer que cet objet à l'épure extrême, à la douceur et à la parfaite symétrie, servît traditionnellement au combat corps-à-corps des guerriers Maoris afin de briser la tête des adversaires. Taillée dans le basalte, la massue présente un manche rainuré percé d'un oeillet, s'évasant en forme de spatule. Le corpus de ces massues maories se divise en deux catégories, cet exemplaire taillé dans la pierre est nommé patu onewa. Insigne de prestige, au-delà de son usage guerrier, elle pouvait être utilisé lors des discours et cérémonies maoris durant lesquels elles étaient brandies. L'attachement particulier à ces objets et leur grande valeur aux yeux de ceux qui les détenaient est poussé jusqu'à la personnification, en effet il arrivait que certaines patu possédait même un nom personnel. A l'origine, les massues étaient attachées au poignet à l'aide d'une cordelette faite de kavakeha tressé. Le trou était percé au moyen d'un tuiri, une pointe en quartz. La confection d'une telle arme requérait un long et pénible travail de la pierre qui était l'apanage des vieillards. La première étape consistait à fendre un bloc de pierre. Le morceau était ensuite taillé grossièrement à l'aide d'un morceau de quartz ou d'une pierre kiripaka, puis la minutieuse étape du polissage pouvait alors commencer. Lot en importation temporaire et soumis à des frais de 5,5 % à la charge de l'acquéreur en sus des frais de vente et du prix d'adjudication.

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