Null Attribué à Robert Lefebvre (1755 - 1830)

Portrait de femme au manchon et à…
Description

Attribué à Robert Lefebvre (1755 - 1830) Portrait de femme au manchon et à la robe rose Toile, châssis d'origine 40,5 x 32,5 cm Au revers une inscription "Peint par Robert Lefèvre de Bayeux / du Merle (?) / de Larminat" (Restaurations anciennes) Une inscription du XIXe siècle au dos du tableau l'attribue au portraitiste Robert Lefèvre, qui s'est principalement illustré sous le Premier Empire. Cependant, à moins de supposer une oeuvre de jeunesse suivie d'une évolution radicale, rien dans ce tableau n'évoque la manière de Robert Lefèvre. Nous proposons prudemment d'attribuer cette oeuvre habilement peinte à François Watteau dit Watteau de Lille, petit-neveu d'Antoine Watteau. Cet artiste a multiplié les images de mode en dessin, gravure et peinture, participant notamment aux Cahiers de costumes français. De plus, il aimait représenter les élégantes sous un profil absolu, leur visage caché par d'amples chapeaux - comme c'est le cas dans notre peinture. On trouve dans un grand tableau de sa main conservé au Musée des beaux-arts de Lille : Une Fête au Colisée (1789-90), plusieurs de ces « fashion victims » représentatives de la mode française à l'aube de la Révolution.

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Attribué à Robert Lefebvre (1755 - 1830) Portrait de femme au manchon et à la robe rose Toile, châssis d'origine 40,5 x 32,5 cm Au revers une inscription "Peint par Robert Lefèvre de Bayeux / du Merle (?) / de Larminat" (Restaurations anciennes) Une inscription du XIXe siècle au dos du tableau l'attribue au portraitiste Robert Lefèvre, qui s'est principalement illustré sous le Premier Empire. Cependant, à moins de supposer une oeuvre de jeunesse suivie d'une évolution radicale, rien dans ce tableau n'évoque la manière de Robert Lefèvre. Nous proposons prudemment d'attribuer cette oeuvre habilement peinte à François Watteau dit Watteau de Lille, petit-neveu d'Antoine Watteau. Cet artiste a multiplié les images de mode en dessin, gravure et peinture, participant notamment aux Cahiers de costumes français. De plus, il aimait représenter les élégantes sous un profil absolu, leur visage caché par d'amples chapeaux - comme c'est le cas dans notre peinture. On trouve dans un grand tableau de sa main conservé au Musée des beaux-arts de Lille : Une Fête au Colisée (1789-90), plusieurs de ces « fashion victims » représentatives de la mode française à l'aube de la Révolution.

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