Description
Claude MONET, 1840-1926 Etretat, porte et falaise d'Aval, 1864 huile sur toile rentoilée (quelques petites restaurations), non signée 28 x 50 cm. ATTENTION : ENREGISTREMENT PREALABLE OBLIGATOIRE POUR POUVOIR ENCHERIR SUR CE LOT BIBLIOGRAPHIE Daniel Wildenstein, Claude Monet, catalogue raisonné, Tome V, supplément, Editions Wildenstein Institute, Lausanne, 1991, décrit et reproduit sous le n°1986-22 ter, p.3 Daniel Wildenstein, Claude Monet, catalogue raisonné, Editions Taschen, 1996, volume II, décrit sous le n°22b p.16, reproduit p.17 ANCIENNE PROVENANCE Collection Baron Denys Cochin, Paris Collection particulière, Belgique, 1989 VENTES Christie's, Londres, 27 juin 1994, n°3 Drouot, Paris, 21 juin 1995, n°81 Vente Me Briest, Drouot Montaigne, Paris, 4 décembre 1998, n°5 Né en 1840 à Paris, Claude Monet passe son enfance au Havre et montre très vite des dispositions pour le dessin. Les caricatures qu'il vend pour gagner sa vie, sont remarquées par Eugène Boudin qui l'encourage à peindre, à étudier à Paris et qui l'initie à la peinture sur le motif : Si je suis devenu peintre c'est grâce à Boudin. C'est avec certains de ses amis comme Pissarro, Jongkind, Manet, Sisley ou Courbet qu'il peint à Etretat. Cette lettre de 1864 à son ami le peintre Bazille annonce les séries que l'artiste fera entre 1883 et 1886 : Ici mon cher, c'est adorable et je découvre tous les jours des choses plus belles. C'est à en devenir fou tellement j'ai envie de tout faire, la tête m'en pète Etretat, autrefois port de pêche traditionnel, puis station balnéaire prisée par les peintres, les écrivains et les gens célèbres, à partir du XIXe siècle, doit sa renommée à ses falaises sculptées par la mer. Composées de couches calcaires et de silex, elles ont été érodées pour former des grottes, des portes ou des aiguilles, sources d'inspiration pour les peintres. Seules trois toiles de cette époque sont connues sur les presque 80 tableaux traitant de ce thème abordé plus tard par l'artiste entre 1883 et 1886. La falaise, la mer et le ciel sont les acteurs principaux de ce tableau sur lesquels joue la lumière qui perce les nuages. D'après Gustave Geffroy c'est là qu'il a pris les couleurs de l’ ir, le secret des brouillards . Ce n'est pas la fidélité à la réalité qui passionne Monet mais les jeux de lumière. C'est la nature qui prévaut malgré la présence de quelques personnages suggérés sur la plage. Et le peintre en face du sujet, attendait, guettait, le soleil, les ombres, cueillait en quelques coups de pinceau le rayon qui tombe ou le nuage qui passe, et, dédaigneux du faux et du convenu, les posait sur sa toile avec rapidité Maupassant, La vie d'un paysagiste (Etretat, septembre), Gil Blas, 28 septembre 1886.
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Claude MONET, 1840-1926 Etretat, porte et falaise d'Aval, 1864 huile sur toile rentoilée (quelques petites restaurations), non signée 28 x 50 cm. ATTENTION : ENREGISTREMENT PREALABLE OBLIGATOIRE POUR POUVOIR ENCHERIR SUR CE LOT BIBLIOGRAPHIE Daniel Wildenstein, Claude Monet, catalogue raisonné, Tome V, supplément, Editions Wildenstein Institute, Lausanne, 1991, décrit et reproduit sous le n°1986-22 ter, p.3 Daniel Wildenstein, Claude Monet, catalogue raisonné, Editions Taschen, 1996, volume II, décrit sous le n°22b p.16, reproduit p.17 ANCIENNE PROVENANCE Collection Baron Denys Cochin, Paris Collection particulière, Belgique, 1989 VENTES Christie's, Londres, 27 juin 1994, n°3 Drouot, Paris, 21 juin 1995, n°81 Vente Me Briest, Drouot Montaigne, Paris, 4 décembre 1998, n°5 Né en 1840 à Paris, Claude Monet passe son enfance au Havre et montre très vite des dispositions pour le dessin. Les caricatures qu'il vend pour gagner sa vie, sont remarquées par Eugène Boudin qui l'encourage à peindre, à étudier à Paris et qui l'initie à la peinture sur le motif : Si je suis devenu peintre c'est grâce à Boudin. C'est avec certains de ses amis comme Pissarro, Jongkind, Manet, Sisley ou Courbet qu'il peint à Etretat. Cette lettre de 1864 à son ami le peintre Bazille annonce les séries que l'artiste fera entre 1883 et 1886 : Ici mon cher, c'est adorable et je découvre tous les jours des choses plus belles. C'est à en devenir fou tellement j'ai envie de tout faire, la tête m'en pète Etretat, autrefois port de pêche traditionnel, puis station balnéaire prisée par les peintres, les écrivains et les gens célèbres, à partir du XIXe siècle, doit sa renommée à ses falaises sculptées par la mer. Composées de couches calcaires et de silex, elles ont été érodées pour former des grottes, des portes ou des aiguilles, sources d'inspiration pour les peintres. Seules trois toiles de cette époque sont connues sur les presque 80 tableaux traitant de ce thème abordé plus tard par l'artiste entre 1883 et 1886. La falaise, la mer et le ciel sont les acteurs principaux de ce tableau sur lesquels joue la lumière qui perce les nuages. D'après Gustave Geffroy c'est là qu'il a pris les couleurs de l’ ir, le secret des brouillards . Ce n'est pas la fidélité à la réalité qui passionne Monet mais les jeux de lumière. C'est la nature qui prévaut malgré la présence de quelques personnages suggérés sur la plage. Et le peintre en face du sujet, attendait, guettait, le soleil, les ombres, cueillait en quelques coups de pinceau le rayon qui tombe ou le nuage qui passe, et, dédaigneux du faux et du convenu, les posait sur sa toile avec rapidité Maupassant, La vie d'un paysagiste (Etretat, septembre), Gil Blas, 28 septembre 1886.
