Null Henri MATISSE (Le Cateau-Cambrésis 1869-1954) Peintre et sculpteur.



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Description

Henri MATISSE (Le Cateau-Cambrésis 1869-1954) Peintre et sculpteur. Lettre autographe signée adressée de Saint-Gaudens le 12 juillet 1940, à Raymond Escholier, journaliste, romancier, critique d'art et conservateur, alors réfugié à Mirepoix, où il prendra les fonctions de maire durant un an. Matisse décrit sa situation à cette époque mouvementée "Je suis échappé de St-Jean de Luz où je pensais être tranquille... je m'y étais fait envoyé de Nice, à la déclaration de guerre des Italiens, un torse grec de belle qualité... je suis à St-Gaudens bloqué, attendant la reprise des communications férovières (sic) pour retourner à Nice". Il demande à Raymond Escholier s'il ne pourrait pas lui garder cette sculpture "en attendant la vraie paix, en sureté quelque part par ici, où l'on est loin des Italiens". Il informe son interlocuteur qu'il a décliné la proposition du Directeur des Beaux-Arts de lui mettre en sécurité, avec les oeuvres du Louvre, deux caisses de ses tableaux, ayant déja pris ses précautions. Il évoque cette période comme "une catastrophe qui nous étreint tous". 2 pages in-4 avec enveloppe timbrée.

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Henri MATISSE (Le Cateau-Cambrésis 1869-1954) Peintre et sculpteur. Lettre autographe signée adressée de Saint-Gaudens le 12 juillet 1940, à Raymond Escholier, journaliste, romancier, critique d'art et conservateur, alors réfugié à Mirepoix, où il prendra les fonctions de maire durant un an. Matisse décrit sa situation à cette époque mouvementée "Je suis échappé de St-Jean de Luz où je pensais être tranquille... je m'y étais fait envoyé de Nice, à la déclaration de guerre des Italiens, un torse grec de belle qualité... je suis à St-Gaudens bloqué, attendant la reprise des communications férovières (sic) pour retourner à Nice". Il demande à Raymond Escholier s'il ne pourrait pas lui garder cette sculpture "en attendant la vraie paix, en sureté quelque part par ici, où l'on est loin des Italiens". Il informe son interlocuteur qu'il a décliné la proposition du Directeur des Beaux-Arts de lui mettre en sécurité, avec les oeuvres du Louvre, deux caisses de ses tableaux, ayant déja pris ses précautions. Il évoque cette période comme "une catastrophe qui nous étreint tous". 2 pages in-4 avec enveloppe timbrée.

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