Null Maurice ROMBERG de VAUCORBEIL (1862-1943)

Le Chérif de la Nihalla rentrant…
Description

Maurice ROMBERG de VAUCORBEIL (1862-1943) Le Chérif de la Nihalla rentrant au campement au Col de Segota Un Jour de fête à Tanger - Fantasia sur la place du Grand Soko (marché) Deux huiles sur carton formant pendant, signés l'un en bas à droite, l'autre en bas à gauche et situé « Tanger ». 18,5 x 35 cm. Bibliographie : Elisabeth Cazenave, Les Artistes de l'Algérie. Bernard Guivanangeli éditeur/Association Abd-el-Tif, 2001. Pierre Sanchez, La Société des peintres orientalistes français. L'Echelle de Jacob, 2008. Né en Belgique, Maurice Romberg part en 1887 pour le Maroc où il voyage pendant trois ans en compagnie de l'archéologue Henri de la Martinière. Il s'installe à Marrakech pendant quinze ans. Vêtu en Arabe, il s'assimile au peuple de la ville rose pour l'observer de l'intérieur. Pour certains tableaux, comme ceux représentant des Fantasias, il travaille à cheval, peint des esquisses en se cachant dans son burnous. Sa vision est celle d'un chroniqueur ou d'un ethnographe autant que d'un peintre. Après Marrakech, il s'établit à Tanger où il écrit des articles sur le Maroc, articles qu'il envoie au Monde illustré, à L'Illustrated London News, au Journal des débats. Il résidera aussi quelque temps à Alger et séjournera en Mauritanie. En 1906, Maurice Romberg expose soixante aquarelles du Maroc à la galerie Georges Petit. La même année, il entame une participation fidèle au Salon des peintres orientalistes, où il présentera jusqu'à dix-sept tableaux en 1914. Il participe à l'Exposition de Marseille en 1922, où il reçoit un diplôme d'honneur, et à l'Exposition coloniale de 1931. Ainsi que l'écrit Elisabeth Cazenave : « Partout où ses tableaux sont exposés, à Paris, en Belgique, à Londres, ils sont accueillis avec enthousiasme. » Maurice Romberg sera décoré de la Légion d'honneur. Au dos de nos peintures, des explications manuscrites d'un collectionneur érudit nous renseignent sur l'artiste et sur les sujets des oeuvres. Particulièrement intéressant est le commentaire de la Fantasia sur la place du Grand Soko : « Les bâtiments du fond forment le siège du gouvernement chérifien actuellement ; mais avant 1914 c'étaient la légation d'Allemagne et c'est là que fut offert à l'empereur Guillaume II lors de sa visite à Tanger, pour les résidents allemands, des aquarelles de Maurice Romberg, bien que correspondant du Journal des débats et du Monde illustré. » « Dans le fond à droite, les côtes d'Espagne et le détroit de Gibraltar. » Une autre indication nous apprend qu'une grande aquarelle de ce sujet fut achetée à Londres en 1913 par Sir Pole Carew, et qu'une autre réplique fut acquise par la reine de Roumanie après son voyage au Maroc.

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Maurice ROMBERG de VAUCORBEIL (1862-1943) Le Chérif de la Nihalla rentrant au campement au Col de Segota Un Jour de fête à Tanger - Fantasia sur la place du Grand Soko (marché) Deux huiles sur carton formant pendant, signés l'un en bas à droite, l'autre en bas à gauche et situé « Tanger ». 18,5 x 35 cm. Bibliographie : Elisabeth Cazenave, Les Artistes de l'Algérie. Bernard Guivanangeli éditeur/Association Abd-el-Tif, 2001. Pierre Sanchez, La Société des peintres orientalistes français. L'Echelle de Jacob, 2008. Né en Belgique, Maurice Romberg part en 1887 pour le Maroc où il voyage pendant trois ans en compagnie de l'archéologue Henri de la Martinière. Il s'installe à Marrakech pendant quinze ans. Vêtu en Arabe, il s'assimile au peuple de la ville rose pour l'observer de l'intérieur. Pour certains tableaux, comme ceux représentant des Fantasias, il travaille à cheval, peint des esquisses en se cachant dans son burnous. Sa vision est celle d'un chroniqueur ou d'un ethnographe autant que d'un peintre. Après Marrakech, il s'établit à Tanger où il écrit des articles sur le Maroc, articles qu'il envoie au Monde illustré, à L'Illustrated London News, au Journal des débats. Il résidera aussi quelque temps à Alger et séjournera en Mauritanie. En 1906, Maurice Romberg expose soixante aquarelles du Maroc à la galerie Georges Petit. La même année, il entame une participation fidèle au Salon des peintres orientalistes, où il présentera jusqu'à dix-sept tableaux en 1914. Il participe à l'Exposition de Marseille en 1922, où il reçoit un diplôme d'honneur, et à l'Exposition coloniale de 1931. Ainsi que l'écrit Elisabeth Cazenave : « Partout où ses tableaux sont exposés, à Paris, en Belgique, à Londres, ils sont accueillis avec enthousiasme. » Maurice Romberg sera décoré de la Légion d'honneur. Au dos de nos peintures, des explications manuscrites d'un collectionneur érudit nous renseignent sur l'artiste et sur les sujets des oeuvres. Particulièrement intéressant est le commentaire de la Fantasia sur la place du Grand Soko : « Les bâtiments du fond forment le siège du gouvernement chérifien actuellement ; mais avant 1914 c'étaient la légation d'Allemagne et c'est là que fut offert à l'empereur Guillaume II lors de sa visite à Tanger, pour les résidents allemands, des aquarelles de Maurice Romberg, bien que correspondant du Journal des débats et du Monde illustré. » « Dans le fond à droite, les côtes d'Espagne et le détroit de Gibraltar. » Une autre indication nous apprend qu'une grande aquarelle de ce sujet fut achetée à Londres en 1913 par Sir Pole Carew, et qu'une autre réplique fut acquise par la reine de Roumanie après son voyage au Maroc.

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