Null FERNEL (Jean).Ioannis Fernelii ambiani de vacuandi ratione liber. Paris, Ch…
Description

FERNEL (Jean).Ioannis Fernelii ambiani de vacuandi ratione liber. Paris, Christian Wechel, in- 8°, 1545, 141-2 bl. (1 : marque typographique) p. Relié avec : ESTIENNE (Charles) Caroli Stephani, De nutrimentis, ad Baillyum, libri tres. Paris, Robert Estienne, 1550, in-8°, 156-(20) p. reliées ensemble anciennement en peau de truie sur carton dur, plats ornés à froids de motifs floraux et de bustes (manque à la coupe avant et à l’angle intérieur de l’arrière). Jean Fernel (vers 1506-1558), un des grands médecins, mathématiciens et astronomes français. Dans cette première édition très rare, Fernel dénonce le mauvais usage de la saignée par les médecins de l’époque. « Fils cadet d’Henri I Estienne et de Guionne Viart, Charles Estienne est un peu l’enfant terrible de la dynastie stéphanoise : il est souvent défini négativement, par opposition à son frère aîné Robert, imprimeur du roi et éditeur des grandes bibles en français, latin, grec et hébreu. Henri-Jean Martin disait, en 2000, que sa biographie restait à écrire. Depuis, Hélène Cazes a cherché à brosser de lui un portrait surtout intellectuel. Le personnage de Charles est difficile à saisir (...). Entre 1547 et 1550, Charles Estienne réédite Térence et Baïf, il propose des Principes et éléments de la langue latine en 1549, une comédie traduite de l’italien, Les abusez, et il signe de son nom (c’est la première fois) un livre médical qui traite des régimes alimentaires, le De nutrimentis. Pendant cette période, il apparaît comme un touche-à-tout dilettante : auteur de livres de médecine, de botanique et de diététique, il publie l’ouvrage de Pierre Belon sur les poissons, mais aussi des livres d’histoire, et témoigne d’un goût prononcé pour la comédie (...). » Bénédicte Boudou, « Charles Estienne, un médecin pédagogue ou un courtisan masqué ? », numérisé dans Openedition. Deux rares impressions du 16e s.

FERNEL (Jean).Ioannis Fernelii ambiani de vacuandi ratione liber. Paris, Christian Wechel, in- 8°, 1545, 141-2 bl. (1 : marque typographique) p. Relié avec : ESTIENNE (Charles) Caroli Stephani, De nutrimentis, ad Baillyum, libri tres. Paris, Robert Estienne, 1550, in-8°, 156-(20) p. reliées ensemble anciennement en peau de truie sur carton dur, plats ornés à froids de motifs floraux et de bustes (manque à la coupe avant et à l’angle intérieur de l’arrière). Jean Fernel (vers 1506-1558), un des grands médecins, mathématiciens et astronomes français. Dans cette première édition très rare, Fernel dénonce le mauvais usage de la saignée par les médecins de l’époque. « Fils cadet d’Henri I Estienne et de Guionne Viart, Charles Estienne est un peu l’enfant terrible de la dynastie stéphanoise : il est souvent défini négativement, par opposition à son frère aîné Robert, imprimeur du roi et éditeur des grandes bibles en français, latin, grec et hébreu. Henri-Jean Martin disait, en 2000, que sa biographie restait à écrire. Depuis, Hélène Cazes a cherché à brosser de lui un portrait surtout intellectuel. Le personnage de Charles est difficile à saisir (...). Entre 1547 et 1550, Charles Estienne réédite Térence et Baïf, il propose des Principes et éléments de la langue latine en 1549, une comédie traduite de l’italien, Les abusez, et il signe de son nom (c’est la première fois) un livre médical qui traite des régimes alimentaires, le De nutrimentis. Pendant cette période, il apparaît comme un touche-à-tout dilettante : auteur de livres de médecine, de botanique et de diététique, il publie l’ouvrage de Pierre Belon sur les poissons, mais aussi des livres d’histoire, et témoigne d’un goût prononcé pour la comédie (...). » Bénédicte Boudou, « Charles Estienne, un médecin pédagogue ou un courtisan masqué ? », numérisé dans Openedition. Deux rares impressions du 16e s.

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