Null CLEMENCEAU Georges (1841-1929). 



Manuscrit autographe intitulé « Suprême…
Description

CLEMENCEAU Georges (1841-1929). Manuscrit autographe intitulé « Suprême manoeuvre ». 4 pages in-folio, ratures et corrections, une petite coupure de presse, collée par l’auteur dans le texte. Beau manuscrit politique. « M. Charles Benoist, de la R.P. [Charles Benoist 1861 - 1936, député de la Seine de 1902 à 1919, prit une part active dans le débat sur la séparation de l’Église et de l’État], lance un appel désespéré aux électeurs pour les convier à unir leurs voix sur le nom des candidats modérés qui font bloc avec les hommes de M. Piou [Jacques Piou, 1838-1932, plusieurs fois député entre 1885 et 1919, défendit longtemps la liberté religieuse ]. La République n’est pas menacée, nous dit-il. Il n’y a guère que les idées qui la représentent dont l’action libérale de M. Piou ait entrepris de nous débarrasser. Cela n’est rien vraiment, et puisque nos ralliés du pape veulent bien provisoirement nous permettre de garder l’étiquette républicaine, à la seule condition qu’elle ne représente plus que des libertés à la mode du Syllabus, pourquoi nous obstiner à combattre des gens qui consentent à nous laisser le mot, pour un temps, si nous leur faisons seulement l’abandon de la réalité. »

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CLEMENCEAU Georges (1841-1929). Manuscrit autographe intitulé « Suprême manoeuvre ». 4 pages in-folio, ratures et corrections, une petite coupure de presse, collée par l’auteur dans le texte. Beau manuscrit politique. « M. Charles Benoist, de la R.P. [Charles Benoist 1861 - 1936, député de la Seine de 1902 à 1919, prit une part active dans le débat sur la séparation de l’Église et de l’État], lance un appel désespéré aux électeurs pour les convier à unir leurs voix sur le nom des candidats modérés qui font bloc avec les hommes de M. Piou [Jacques Piou, 1838-1932, plusieurs fois député entre 1885 et 1919, défendit longtemps la liberté religieuse ]. La République n’est pas menacée, nous dit-il. Il n’y a guère que les idées qui la représentent dont l’action libérale de M. Piou ait entrepris de nous débarrasser. Cela n’est rien vraiment, et puisque nos ralliés du pape veulent bien provisoirement nous permettre de garder l’étiquette républicaine, à la seule condition qu’elle ne représente plus que des libertés à la mode du Syllabus, pourquoi nous obstiner à combattre des gens qui consentent à nous laisser le mot, pour un temps, si nous leur faisons seulement l’abandon de la réalité. »

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