Null Cimier, Ekoï, Nigéria 

H. 24 cm 



Au sud-est du Nigéria, ainsi que dans …
Description

Cimier, Ekoï, Nigéria H. 24 cm Au sud-est du Nigéria, ainsi que dans l'ouest du Cameroun, les peuples Ekoi, Ejagham sont à l'origine d'une forme d'art surprenante: des cimiers ( substitution des véritables crânes qu'exhibaient autrefois les danseurs) figurant les têtes des adversaires vaincus, recouvertes de peaux à l'aspect vernissé. Considérés être à l'origine de cette technique aboutie de cuir sur bois, que l'on retrouve chez leurs voisins, Idoma, Boki, Igala, et Bangwa, à travers cette audace stylistique et technique, les Ejagham souhaitaient obtenir un rendu à la fois réaliste et effrayant, afin de défier, et d'apeurer les toute ethnie, village déterminé à les attaquer. La tradition du culte des trophés humains est à l'origine de la création de ces masques. Posé sur une base circulaire en vannerie tressée, le visage disproportionné, tout en longueur, sculpté en ronde bosse, est recouvert de peau animale. Puissance de l'expressivité: la difformité du visage accentuant la portée du regard sur la bouche large, béante de laquelle jaillissent des dents- signe de férocité- et sur les yeux grands ouverts rehaussés de pigments blancs. Peau patinée vraisemblablement polie à l'huile de palme. Patine brun rouge brillante sur la peau et brune profonde.

81 

Cimier, Ekoï, Nigéria H. 24 cm Au sud-est du Nigéria, ainsi que dans l'ouest du Cameroun, les peuples Ekoi, Ejagham sont à l'origine d'une forme d'art surprenante: des cimiers ( substitution des véritables crânes qu'exhibaient autrefois les danseurs) figurant les têtes des adversaires vaincus, recouvertes de peaux à l'aspect vernissé. Considérés être à l'origine de cette technique aboutie de cuir sur bois, que l'on retrouve chez leurs voisins, Idoma, Boki, Igala, et Bangwa, à travers cette audace stylistique et technique, les Ejagham souhaitaient obtenir un rendu à la fois réaliste et effrayant, afin de défier, et d'apeurer les toute ethnie, village déterminé à les attaquer. La tradition du culte des trophés humains est à l'origine de la création de ces masques. Posé sur une base circulaire en vannerie tressée, le visage disproportionné, tout en longueur, sculpté en ronde bosse, est recouvert de peau animale. Puissance de l'expressivité: la difformité du visage accentuant la portée du regard sur la bouche large, béante de laquelle jaillissent des dents- signe de férocité- et sur les yeux grands ouverts rehaussés de pigments blancs. Peau patinée vraisemblablement polie à l'huile de palme. Patine brun rouge brillante sur la peau et brune profonde.

Les enchères sont terminées pour ce lot. Voir les résultats