Null Canne Tshokwe, Angola

L. 91,5 cm 



Parmi les objets de prestige, témoign…
Description

Canne Tshokwe, Angola L. 91,5 cm Parmi les objets de prestige, témoignant d'un art de cour Tshokwe des plus puissants et raffinés, le sceptre est sans nul doute celui qui illustre l'ingéniosité, l'inventivité alliée à la technicité, au soin accordé à la facture. Ce sceptre révèle la magnificence de l'art Tshokwe, à travers la finesse, la subtilité des détails, le dynamisme des lignes, la souplesse des formes. Le sommet de la canne finement décoré de motifs gravés telle une frise par alternance de formes triangulaires composées de stiures, et de vides. Sur la poignée figurent deux personnages zoomorphes, l'un surplombant le plus imposant. Le corps étant dans la grande majorité des sceptres suggéré par une palette et succession de motifs géométriques, ici au contraire est représenté. Sur le fût apparaissent des personnages en moyen, haut relief. Le chef au rang le plus élevé d'entre eux, dont la souveraineté est magnifiquement rendue à travers la dignité de sa pose. Traité en champlevé, il semble se détacher du sceptre en jaillir avec puissance, assis solennellement sur son trône, le visage recouvert de scarifications, tension extrême des lignes, jeu subtil de courbe et contre courbe, de reliefs et de creux, accentuant visuellement l'extrême sensibilité des modelés. Le motif géométrique des orbites creusées, l'arcade sourcilière rehaussée par une linéarité en relief, tout comme la bouche accentuent son expressivité. Le front conventionnellement marque de la croix de Saint-André.

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Canne Tshokwe, Angola L. 91,5 cm Parmi les objets de prestige, témoignant d'un art de cour Tshokwe des plus puissants et raffinés, le sceptre est sans nul doute celui qui illustre l'ingéniosité, l'inventivité alliée à la technicité, au soin accordé à la facture. Ce sceptre révèle la magnificence de l'art Tshokwe, à travers la finesse, la subtilité des détails, le dynamisme des lignes, la souplesse des formes. Le sommet de la canne finement décoré de motifs gravés telle une frise par alternance de formes triangulaires composées de stiures, et de vides. Sur la poignée figurent deux personnages zoomorphes, l'un surplombant le plus imposant. Le corps étant dans la grande majorité des sceptres suggéré par une palette et succession de motifs géométriques, ici au contraire est représenté. Sur le fût apparaissent des personnages en moyen, haut relief. Le chef au rang le plus élevé d'entre eux, dont la souveraineté est magnifiquement rendue à travers la dignité de sa pose. Traité en champlevé, il semble se détacher du sceptre en jaillir avec puissance, assis solennellement sur son trône, le visage recouvert de scarifications, tension extrême des lignes, jeu subtil de courbe et contre courbe, de reliefs et de creux, accentuant visuellement l'extrême sensibilité des modelés. Le motif géométrique des orbites creusées, l'arcade sourcilière rehaussée par une linéarité en relief, tout comme la bouche accentuent son expressivité. Le front conventionnellement marque de la croix de Saint-André.

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