Null Alexander CALDER (1898-1976)
Sans titre, 1965
Encre et gouache sur papier, …
Description

Alexander CALDER (1898-1976) Sans titre, 1965 Encre et gouache sur papier, marouflé sur carton Signé et daté en bas à droite: "Calder 65"  74,6 x 107 cm (rousseurs éparses) Provenance: - Collection Nicholas Guppy (1925-2012), Londres (acquis directement auprès de l'artiste) - Sotheby's Londres, vente du 7 décembre 1977, lot 253 - Collection particulière, Belgique Cette oeuvre est enregistrée aux archives de la Fondation Calder à New York. «  […] Le soleil, c'est une sphère, mais aussi une source de chaleur ardente...; une boule... ou un disque, ça n'est guère intéressant, si l'on n'a pas le sentiment qu'en émane quelque chose.» Alexander Calder Nicholas Guppy, "Les gouaches de Calder", Derrière le Miroir n° 156, Maeght éditeur, Paris, février 1966, p.12 Les années 60 sont une période très fertile pour Calder. Sculpture, tapisserie, lithographie et gouache constituent son éventail de mediums. A cette période, Calder transcrit environ quarante ans de sculpture sur le papier. Les gouaches et les sculptures, bien qu’en deux et trois dimensions, sont conçues par l’artiste de la même façon dans l’équilibre non symétrique, la construction dans l’espace ou encore l’imaginaire et les couleurs. Chez Calder les oeuvres sur papier et les sculptures raisonnent de la même manière pour le spectateur, par un vocabulaire et une intention similaires. La palette classique de Calder est restreinte, ici celle de notre gouache est volontairement réduite à l’extrême.  Notre gouache emprunte ses formes minimalistes à la géométrie et aux motifs traditionnels des arts décoratifs: soleil, disques, sphères, lune et pyramides qui seront explorées surtout dans les années 70 par la suite. Il est donc intéressant, voire émouvant, de les rencontrer dans une oeuvre de 1965. Nous sommes en plein dans la thématique du cosmos. Le soleil rouge, principal sujet de notre gouache est développé dans les sculptures et mobiles de Calder, mais également puissamment sur le papier. Il n’est pas surprenant que le collectionneur et ami de Calder, Nicholas Guppy (1925-2012) ait fait l’acquisition de cette « oeuvre cosmique » auprès de l’artiste. En effet, botaniste et explorateur, on peut supposer que ces motifs célestes aient pu requérir son attention et sa sensibilité. «  Les peintures de Calder sont des peintures autonomes, pleines d’audace et d’originalité. Nulle part ailleurs ne se retrouvent assemblés d’aussi resplendissantes couleurs, un symbolisme aussi profond, une telle vigueur dans l’ébauche, un tel pouvoir d’affirmation dont l’achèvement soit si complet. Bien souvent, quelques touches d’une couleur primaire lui suffisent pour créer ces chefs-d’oeuvre faussement simples : Calder s’est mis à peindre dès avant 1926, et pratique la gouache depuis 1932 ; c’est connaissant toutes les ressources de son outil qu’il obtient, en de longues années de découverte intérieure et d’épuration, l’air de spontanéité, de simplicité, dont il marque ses oeuvres. Avec un plaisir croissant, on vient à leur fraîcheur, leur enjouement, leur virtuosité, contrastant avec le style pénible, le laborieux, la confusion, - et la banalité - de ces oeuvres articulées à moitié, dont étouffent nos expositions. Conception claire, structure ferme, éclat de la couleur, invention infinie, en font l’un des plus remarquables corps d’oeuvre qu’ait produit un artiste de ce temps. »  Nicholas Guppy, "Les gouaches de Calder" , Derrière le Miroir n° 156, Maeght éditeur, Paris, février 1966, p.9

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Alexander CALDER (1898-1976) Sans titre, 1965 Encre et gouache sur papier, marouflé sur carton Signé et daté en bas à droite: "Calder 65"  74,6 x 107 cm (rousseurs éparses) Provenance: - Collection Nicholas Guppy (1925-2012), Londres (acquis directement auprès de l'artiste) - Sotheby's Londres, vente du 7 décembre 1977, lot 253 - Collection particulière, Belgique Cette oeuvre est enregistrée aux archives de la Fondation Calder à New York. «  […] Le soleil, c'est une sphère, mais aussi une source de chaleur ardente...; une boule... ou un disque, ça n'est guère intéressant, si l'on n'a pas le sentiment qu'en émane quelque chose.» Alexander Calder Nicholas Guppy, "Les gouaches de Calder", Derrière le Miroir n° 156, Maeght éditeur, Paris, février 1966, p.12 Les années 60 sont une période très fertile pour Calder. Sculpture, tapisserie, lithographie et gouache constituent son éventail de mediums. A cette période, Calder transcrit environ quarante ans de sculpture sur le papier. Les gouaches et les sculptures, bien qu’en deux et trois dimensions, sont conçues par l’artiste de la même façon dans l’équilibre non symétrique, la construction dans l’espace ou encore l’imaginaire et les couleurs. Chez Calder les oeuvres sur papier et les sculptures raisonnent de la même manière pour le spectateur, par un vocabulaire et une intention similaires. La palette classique de Calder est restreinte, ici celle de notre gouache est volontairement réduite à l’extrême.  Notre gouache emprunte ses formes minimalistes à la géométrie et aux motifs traditionnels des arts décoratifs: soleil, disques, sphères, lune et pyramides qui seront explorées surtout dans les années 70 par la suite. Il est donc intéressant, voire émouvant, de les rencontrer dans une oeuvre de 1965. Nous sommes en plein dans la thématique du cosmos. Le soleil rouge, principal sujet de notre gouache est développé dans les sculptures et mobiles de Calder, mais également puissamment sur le papier. Il n’est pas surprenant que le collectionneur et ami de Calder, Nicholas Guppy (1925-2012) ait fait l’acquisition de cette « oeuvre cosmique » auprès de l’artiste. En effet, botaniste et explorateur, on peut supposer que ces motifs célestes aient pu requérir son attention et sa sensibilité. «  Les peintures de Calder sont des peintures autonomes, pleines d’audace et d’originalité. Nulle part ailleurs ne se retrouvent assemblés d’aussi resplendissantes couleurs, un symbolisme aussi profond, une telle vigueur dans l’ébauche, un tel pouvoir d’affirmation dont l’achèvement soit si complet. Bien souvent, quelques touches d’une couleur primaire lui suffisent pour créer ces chefs-d’oeuvre faussement simples : Calder s’est mis à peindre dès avant 1926, et pratique la gouache depuis 1932 ; c’est connaissant toutes les ressources de son outil qu’il obtient, en de longues années de découverte intérieure et d’épuration, l’air de spontanéité, de simplicité, dont il marque ses oeuvres. Avec un plaisir croissant, on vient à leur fraîcheur, leur enjouement, leur virtuosité, contrastant avec le style pénible, le laborieux, la confusion, - et la banalité - de ces oeuvres articulées à moitié, dont étouffent nos expositions. Conception claire, structure ferme, éclat de la couleur, invention infinie, en font l’un des plus remarquables corps d’oeuvre qu’ait produit un artiste de ce temps. »  Nicholas Guppy, "Les gouaches de Calder" , Derrière le Miroir n° 156, Maeght éditeur, Paris, février 1966, p.9

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