Null STATUE BAOULE, Côte d’Ivoire

Bois à patine brun noir par endroits brillant…
Description

STATUE BAOULE, Côte d’Ivoire Bois à patine brun noir par endroits brillante, pigments, accidents et manques anciens. H. 58 cm Importante sculpture Baoule, figurant un personnage masculin aux traits hiératiques. Le buste fin repose sur des jambes légèrement fléchies, les bras à l’écart du bassin pliés et prolongés par des mains aux positions différenciées. Les épaules sont puissantes, le dos traversé d’un profond sillon spinal, sillon que l’on retrouve également dans la région des salières. Le visage est détaillé d’un regard ample en grains de café, de part et d’autre d’un nez droit aux ailes notées. La bouche close est prolongée par une barbe peignée. Seuls le visage et le cou sont scarifiés. Les oreilles décrites en un enroulement très graphique sont placées haut, comme un élément intermédiaire avec le casque colonial coiffant l’effigie et le front lisse. La forme du casque autorise à situer cette sculpture vers 1910-1930, époque où selon Susan Vogel, il symbolise la prospérité, et où les Baoule sont « pacifiés » (In For Spirits and Kings, p. 74). La préciosité du visage, la laque sombre et patinée par les manipulations, sa brillance aux points de contact, les proportions élégantes de l’œuvre dans son ensemble, en font un très bel exemplaire du type.

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STATUE BAOULE, Côte d’Ivoire Bois à patine brun noir par endroits brillante, pigments, accidents et manques anciens. H. 58 cm Importante sculpture Baoule, figurant un personnage masculin aux traits hiératiques. Le buste fin repose sur des jambes légèrement fléchies, les bras à l’écart du bassin pliés et prolongés par des mains aux positions différenciées. Les épaules sont puissantes, le dos traversé d’un profond sillon spinal, sillon que l’on retrouve également dans la région des salières. Le visage est détaillé d’un regard ample en grains de café, de part et d’autre d’un nez droit aux ailes notées. La bouche close est prolongée par une barbe peignée. Seuls le visage et le cou sont scarifiés. Les oreilles décrites en un enroulement très graphique sont placées haut, comme un élément intermédiaire avec le casque colonial coiffant l’effigie et le front lisse. La forme du casque autorise à situer cette sculpture vers 1910-1930, époque où selon Susan Vogel, il symbolise la prospérité, et où les Baoule sont « pacifiés » (In For Spirits and Kings, p. 74). La préciosité du visage, la laque sombre et patinée par les manipulations, sa brillance aux points de contact, les proportions élégantes de l’œuvre dans son ensemble, en font un très bel exemplaire du type.

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