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Description
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Attribué à Louise Moillon, Française c.1610-1696- Le vendeur de fruits ; huile sur toile, porte le monogramme du restaurateur et la date " 1976 " (au dos de la toile), 121 x 102 cm, 47½ x 40 in. Provenance : Propriété d'une importante famille d'armateurs grecs. Note : La Vendeuse de fruits, de l'estimée artiste féminine française du XVIIe siècle Louise Moillon, est proposée aux enchères pour la première fois, représentant une importante redécouverte du maître baroque de la nature morte, dont l'œuvre se compose d'environ seulement soixante-quinze œuvres. Dans cette œuvre, Moillon a représenté la vendeuse debout derrière un étal de fruits, en train de sélectionner une pêche et plusieurs grappes de raisin pour un client, un rôle que le positionnement général des éléments de la composition incite le spectateur à incarner. Dans une composition équilibrée qui donne la priorité aux éléments de la nature morte, Moillon a soigneusement disposé les produits de la femme dans trois assiettes en étain et trois paniers en osier sur une table à moitié recouverte d'une nappe blanche, des caractéristiques de composition qui se retrouvent dans le grand tableau de Moillon intitulé "La Collation", vers 1640, conservé au château de Wideville en Île-de-France. Le Dr Dominique Alsina a définitivement attribué les pêches de la présente œuvre à la main de Moillon, et a noté les ressemblances de celles représentées dans la section gauche du panier central, en particulier dans leur texture convaincante, avec celles de nombreuses œuvres de l'artiste. Il a également noté que les prunes violettes présentent des similitudes avec l'"Assiette de prunes" de Moillon, datée de 1632 (Musée des Beaux-Arts de Strasbourg, n° 1689), et que le feuillage "moillonesque" rappelle celui d'une "Nature morte aux raisins et aux figues" (collection privée, États-Unis). La physionomie de la marchande de fruits ressemble beaucoup à celle de la femme représentée à droite dans "La marchande de fruits et légumes" de 1630, conservée au Louvre [RF1955-19], et le modèle est très probablement le même. Moillon est l'une des très rares femmes peintres de la France du XVIIe siècle dont la réputation artistique a toujours été tenue en haute estime. Fille de l'artiste protestant Nicolas Moillon (1555-1619), elle a grandi dans le quartier de St Germain des Prés à Paris et a fait toute sa longue carrière dans la capitale française. Ses contemporains ne tarissent pas d'éloges à son égard et l'écrivain Georges de Scudéry compare en 1646 ses talents à ceux de Pierre van Boucle et de Jacques Linard. Elle a bénéficié d'une série de mécènes illustres et a reçu des commandes de Claude de Bullion, ministre des finances du roi Louis XIII de France, et du roi Charles Ier d'Angleterre, qui aurait possédé pas moins de douze de ses tableaux. Ses tableaux datent principalement des années 1630 et, après son mariage avec le riche marchand de bois Etienne Girardot de Chancourt en 1640, elle a considérablement ralenti sa production. Le genre du "Vendeur", qui combine une scène prosaïque de la vie quotidienne avec des éléments de nature morte, aurait été traité pour la première fois par l'artiste flamand Joachim Beuckelaer (1533-1574). En effet, les tableaux de Moillon sont généralement empreints d'influences flamandes, notamment dans l'adoption d'éléments en trompe-l'œil, dans le contraste habituel, bien que moins prononcé ici, entre les tons chauds et froids, et dans les détails souvent austères, mais méticuleux et réalistes de ses natures mortes. Ses peintures sont sans aucun doute redevables à l'une des premières praticiennes européennes de la nature morte, une autre artiste féminine, Fede Galizia (c.1574-1630), et il a été suggéré qu'elles reflètent également les influences des artistes néerlandais Jacob van Hulsdonck, Isaac Soreau et Osias Beert. Le rendu minutieux des éléments de composition et l'attention aiguë portée aux détails par Moillon sont particulièrement évidents ici dans les textures et la tonalité chaude des fruits, ainsi que dans son rendu des différentes surfaces, notamment les paniers, les plis de tissu et la peau en porcelaine de la femme. Elle a également souvent adopté le procédé de composition efficace consistant à étirer le rebord de la table au-delà du plan de vision du spectateur, renforçant ainsi l'illusionnisme de la scène, comme dans la présente œuvre. La majorité de son œuvre est constituée de petites compositions de natures mortes pures, bien qu'il existe un certain nombre de ces compositions plus ambitieuses comprenant à la fois des éléments figuratifs (un, deux ou trois personnages) et des natures mortes : voir, par exemple, 'La marchande de fruits' proposée chez Artcurial, Paris, 14 novembre 2017, lot 484 ; une autre 'La marchande de fruits' vendue chez Artcurial, Paris, 13 novembre 2015, lot 39 ; 'Étalage de marché avec une jeune femme donnant un panier de raisins' chez Sotheby's, Londres, 11 décembre 2003, lot 58 ; 'À l'étal du marché' (Collection privée) ; et le panneau du Louvre susmentionné. L'œuvre actuelle a été retouchée et restaurée plus d'une fois. En effet, l'attrayant treillis semble avoir été ajouté plus tard, et il existe des preuves de l'existence de certaines autres zones ultérieures.

london, Royaume-Uni