DROUOT
jeudi 27 juin à : 14:00 (CEST)

Sèvres 1900 - 2000

Ader - +33153407710 - Email CVV

17, rue Grange Batelière 75009 Paris, France
Exposition des lots
jeudi 27 juin - 11:00/12:00, Salle Grange Batelière
mercredi 26 juin - 11:00/18:00, Salle Grange Batelière
mardi 25 juin - 11:00/18:00, Salle Grange Batelière
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98 résultats

Lot 51 - Manufacture Nationale de Sèvres Deux appliques lumineuses Rapin n° 6 en porcelaine pâte dure nouvelle translucide, 1921 et 1929, culot côtelé, partie haute ornée d'une frise avec médaillon gravé de Rapin et Gauvenet Marqué: cachet noir S 1921 DN pour pâte dure nouvelle et le cachet rouge décoré à Sèvres 1921. Marqué: cachet dit "à la rose" en noir lettre date b. L’applique de 1921: Hauteur : 31,5 cm – Largeur: 23,6 cm - Profondeur 11,9 cm L’applique de 1929: Hauteur : 31.1 cm - Largeur: 23,4 cm - Profondeur: 11,7 cm Grâce à ses composants - kaolin, feldspath et quartz - la porcelaine, quand elle est fine, devient translucide. Cette propriété est utilisée dès le 18e siècle par la manufacture de Sèvres, qui produit des « garde-vues », luminaires aux parois translucides. Sèvres réalise à partir de 1827 des lithophanies, petits tableaux en porcelaine, où les gravures en creux (intailles) créent des jeux d’ombre et de lumière. De 1925 à 1930, l’ensemblier Henri Rapin et le sculpteur Jean-Baptiste Gauvenet proposent plus d’une trentaine de modèles et de décors pour luminaires de porcelaine en reprenant le principe de lithophanie. Le succès de leur « salon de lumière » présenté à l’Exposition des Arts Décoratifs de 1925 à Paris aboutit à la commande prestigieuse de six grands vases éclairant, dessinés par Émile-Jacques Ruhlmann pour le paquebot Île-de-France inauguré en 1927. Henri Rapin est un illustrateur, peintre et décorateur français. Il fut l’élève de Jean-Léon Gérôme et conseiller artistique à la manufacture de Sèvres de 1920 à 1934 et y inventa de nouvelles formes. Rapin a participé à la création d’une quinzaine d’œuvres qui se trouvent dans les collections du Mobilier national (céramiques, luminaires, pendule, paravent, sièges). Pour la majorité d’entre elles, il collabora avec d’autres artistes notamment Jean Veber, Odilon Redon, Marcel Prunier ou encore Josep Jardi Guardiola, également représentés dans les collections du Mobilier national.

Estim. 4 000 - 6 000 EUR

Lot 69 - Manufacture Nationale de Sèvres Figure en biscuit de la danseuse chantante n° 2 du surtout Le Jeu de l’écharpe par Agathon Léonard, 1901 Marqué en creux sous la base: cachet de Sèvres, V. 01-3 pour Mars 1901 et n° 2. Première grandeur. Hauteur : 46 cm En 1897, Alexandre Sandier (1843-1916), nouveau directeur artistique de la Manufacture de Sèvres, remarque lors d'une exposition, les maquettes d'un projet de décor destiné à orner un foyer de danse. L'artiste Léonard Agathon Van Weydeveldt, dit Agathon Léonard (1841-1923) est alors convié à adapter ces figures de danseuses à un projet de décor de table, un surtout en biscuit de porcelaine. L'ensemble est composé de quinze statuettes: onze danseuses, deux musiciennes et deux porteuses de flambeaux. Il est présenté à l'Exposition Universelle de 1900, où il est salué par la critique et le public et récompensé d'une médaille d'or. Ces statuettes gracieuses et sinueuses traduisaient de manière magistrale dans l'espace, l'esprit de l'Art nouveau, cher à Alexandre Sandier. Elles connurent un grand succès commercial. Agathon Léonard et les artisans de Sèvres allient la classique esthétique néo-grecque inspirée des figures antiques des Tanagra, avec les chorégraphies serpentines de la danseuse américaine, Loïe Fuller (1869-1928) qui font sensation à Paris depuis 1893. La mise au point d'une nouvelle pâte de porcelaine dure permet de traduire dans la matière le rythme et la chorégraphie innovants de cette pionnière de la danse moderne. Entre 1901 et 1930 furent produit 89 exemplaires de notre biscuit, toutes les figures furent produites à un nombre diffèrent dépendant de leur succès. Beaucoup de figures furent vendues individuellement ou en petits groupes, rares sont celles vendues en ensemble complet. L’index de la main élevé restauré.

Estim. 6 000 - 8 000 EUR