DROUOT
jeudi 04 juil. à : 11:00 (CEST)

[VENTE LIVE] Au profit de l'école "Le Domaine du Possible" : Levée de dons et œuvres d'art

Ader Entreprises & Patrimoine - +33183641170 - Email CVV

Place Nina Berberova 13200 Arles, France
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25 résultats

Lot 9 - Patrick PLEUTIN aka BANGALA (né en 1965) Artichauts Gouache sur carton 60 X 80 cm Patrick Pleutin aka Bangala peint principalement à partir de performances réalisées sur le vif, il s’attache à mettre en relation sa pratique picturale avec d’autres disciplines. Grand habitué de nos nourritures et ustensiles du quotidien, qu’il dessine régulièrement pour M, le magazine du Monde, il compose au fil des années une cartographie poétique du goût et des gestes, cheminant aussi bien dans les marchés d’Analakely, à Madagascar, que sur les routes de la vallée de Bâmiyân en Afghanistan. L’artiste a également travaillé avec Yona Friedman qui a dessiné un Musée sans bâtiment pour préserver pour le futur la richesse du patrimoine artistique afghan fragilisé par les années de guerre. Il a partagé ses gestes : dessiner, peindre, calligraphier avec des filles et garçons issus de la section Beaux-Arts de l’université de Kaboul, lors d’une résidence d'artiste au musée des archives nationales de Kaboul, puis de nombreux films d’animation. Bangala et agnès b. Bangala fraîchement diplômé de l'Ecole Supérieure Estienne (Ecole du Design de Livre et du Dessin de Presse) dépose un livre peint à la Galerie du Jour agnès b. En 1987, agnès b. propose à Bangala une première exposition en hommage à Saul Steinberg : Morsures. Suivront de nombreuses expositions, personnelles et collectives en collaboration avec la galerie du jour et la collection agnès b. : Objets trouvés d’artistes, Un regard sur l’art contemporain, Collection agnès b, Espace des arts Chalon sur Saône Les œuvres exposées en ce moment à la FAB sont le fruit de leur collaboration et font partie de la collection agnès b : LA PEINTURE FIGURATIVE CONTEMPORAINE DANS LA COLLECTION AGNES B.

Estim. 400 - 800 EUR

Lot 10 - Patrick PLEUTIN aka BANGALA (né en 1965) Courgettes Gouache sur carton 60 X 80 cm Patrick Pleutin aka Bangala peint principalement à partir de performances réalisées sur le vif, il s’attache à mettre en relation sa pratique picturale avec d’autres disciplines. Grand habitué de nos nourritures et ustensiles du quotidien, qu’il dessine régulièrement pour M, le magazine du Monde, il compose au fil des années une cartographie poétique du goût et des gestes, cheminant aussi bien dans les marchés d’Analakely, à Madagascar, que sur les routes de la vallée de Bâmiyân en Afghanistan. L’artiste a également travaillé avec Yona Friedman qui a dessiné un Musée sans bâtiment pour préserver pour le futur la richesse du patrimoine artistique afghan fragilisé par les années de guerre. Il a partagé ses gestes : dessiner, peindre, calligraphier avec des filles et garçons issus de la section Beaux-Arts de l’université de Kaboul, lors d’une résidence d'artiste au musée des archives nationales de Kaboul, puis de nombreux films d’animation. Bangala et agnès b. Bangala fraîchement diplômé de l'Ecole Supérieure Estienne (Ecole du Design de Livre et du Dessin de Presse) dépose un livre peint à la Galerie du Jour agnès b. En 1987, agnès b. propose à Bangala une première exposition en hommage à Saul Steinberg : Morsures. Suivront de nombreuses expositions, personnelles et collectives en collaboration avec la galerie du jour et la collection agnès b. : Objets trouvés d’artistes, Un regard sur l’art contemporain, Collection agnès b, Espace des arts Chalon sur Saône Les œuvres exposées en ce moment à la FAB sont le fruit de leur collaboration et font partie de la collection agnès b : LA PEINTURE FIGURATIVE CONTEMPORAINE DANS LA COLLECTION AGNES B.

Estim. 400 - 800 EUR

Lot 11 - Patrick PLEUTIN aka BANGALA (né en 1965) Radis Gouache sur carton 60 X 80 cm Patrick Pleutin aka Bangala peint principalement à partir de performances réalisées sur le vif, il s’attache à mettre en relation sa pratique picturale avec d’autres disciplines. Grand habitué de nos nourritures et ustensiles du quotidien, qu’il dessine régulièrement pour M, le magazine du Monde, il compose au fil des années une cartographie poétique du goût et des gestes, cheminant aussi bien dans les marchés d’Analakely, à Madagascar, que sur les routes de la vallée de Bâmiyân en Afghanistan. L’artiste a également travaillé avec Yona Friedman qui a dessiné un Musée sans bâtiment pour préserver pour le futur la richesse du patrimoine artistique afghan fragilisé par les années de guerre. Il a partagé ses gestes : dessiner, peindre, calligraphier avec des filles et garçons issus de la section Beaux-Arts de l’université de Kaboul, lors d’une résidence d'artiste au musée des archives nationales de Kaboul, puis de nombreux films d’animation. Bangala et agnès b. Bangala fraîchement diplômé de l'Ecole Supérieure Estienne (Ecole du Design de Livre et du Dessin de Presse) dépose un livre peint à la Galerie du Jour agnès b. En 1987, agnès b. propose à Bangala une première exposition en hommage à Saul Steinberg : Morsures. Suivront de nombreuses expositions, personnelles et collectives en collaboration avec la galerie du jour et la collection agnès b. : Objets trouvés d’artistes, Un regard sur l’art contemporain, Collection agnès b, Espace des arts Chalon sur Saône Les œuvres exposées en ce moment à la FAB sont le fruit de leur collaboration et font partie de la collection agnès b : LA PEINTURE FIGURATIVE CONTEMPORAINE DANS LA COLLECTION AGNES B.

Estim. 400 - 800 EUR

Lot 16 - Laurence LEBLANC (née en 1967) Photographie, II 967/23, Jatayus, Cambodge 2000 de la série « Rithy, Chéa, Kim Sour et les autres » 2000 2001 FORMAT de la photographie 18 cm X 18 cm Epreuve d’artiste TITRE II 967/23, Jatayus, Cambodge 2000 de la série «Rithy, Chéa, Kim Sour et les autres » 2000 2001 © Laurence Leblanc, courtesy Galerie S. TECHNIQUE Tirage au chlorobromure d’argent sur papier baryté (AGFA MCC111FB aujourd’hui disparu) réalisé par l’auteur Laurence Leblanc, artiste française, est née le 6 juin 1967 à Paris. Lauréate en 2000 de la Villa Médicis Hors Les Murs elle reçoit de nombreux prix dont celui de la Fondation HSBC pour la Photographie. Son premier livre « Rithy, Chéa, Kim Sour et les autres » est édité à cette occasion par Actes-Sud. En 2009 toujours chez Actes-Sud paraît « Seul l’air », simultanément exposé aux 40ème Rencontres Internationales de la Photographie d’Arles. Représentée par la Galerie Claude Samuel en 1999 puis par la Galerie VU’ de 2001 à 2015, elle est présente régulièrement sur les foires. En 2016 elle reçoit le Prix Niépce et un objet d’artiste en édition limitée est réalisé avec Laurel Parker Book. Une rétrospective « Où subsiste encore » a lieu au Musée Nicéphore Niépce en 2022. En 2023 elle est présente dans le livre et l’exposition « Noir & Blanc : une esthétique de la photographie / Collection de la BNF » ainsi qu’à la Galerie S. pour une exposition personnelle. Laurence Leblanc poursuit dans une silencieuse solitude une œuvre qui s’installe durablement dans le champ de la création contemporaine, elle fait du temps de l’observation et de la maturation un allié sûr. Ses oeuvres font parties des collections publiques du Fonds National d’Art Contemporain, du Musée Nicéphore Niépce, de la Bibliothèque Nationale de France ainsi que dans de nombreuses collections particulières.

Estim. 2 300 - 3 000 EUR

Lot 18 - Réjean DORVAL (né en 1966) artiste visuel, dessinateur et performeur En creux 2024 Dessin au fusain teinté sur papier 150 cm x 150 cm DESCRIPTION : « Est-ce la marque de la foudre figée ou la forme d’un jeune pin qui traverse ainsi la feuille et l’image ? C’est en rêve ou dans un demi-sommeil, après qu’on s’est enfoncé dans la forêt des pensées flottantes, qu’apparaît dans la lumière, une percée de la futaie. Le sous-sol riche de la litière forestière mélange les parfums blancs terreux du mycélium en réseau avec ceux des mousses et des lichens au dégel sous l’effet des premiers rayons de printemps. L’atmosphère comme figée mais pas silencieuse, on entend le bruissement d’un mammifère, dissimulé par les fougères, qui fouisse pas loin, à la recherche de baies juteuses ». Emmanuel Druon Nous sommes probablement à la lisière d’une forêt à la végétation foisonnante et très dense. Au travers de cette végétation, le profil en creux de trois arbres se dessine très nettement. Ici, ce qui définit la présence des arbres n’est pas tant ce qui les constitue en propre que tout le vivant qui les entoure, les enserre et les contient. A première vue, la facture du dessin pourrait faire penser à l’utilisation de la technique du frottage. Il n’en n’est rien. Le dessinateur a laissé la rencontre spontanée de l’outil et du geste avec la surface du papier déterminer l’apparition progressive des formes végétales. Ainsi, lors de son élaboration, le dessin-forêt « refait surface » comme le feraient les souvenirs d’enfance que garde l’artiste des forêts boréales laurentiennes qu’il a habitées et qui l’habitent toujours. Après une formation universitaire en sciences humaines et un parcours dans le domaine de la recherche, Réjean DORVAL s’est formé au dessin artistique à l’Ecole Supérieure d’Art de Tournai en Belgique, auprès de Saskia Weyts. Il y a ensuite enseigné pendant 10 ans le dessin dans une démarche centrée sur la conscience corporelle et l’engagement du corps dans l’acte de tracer et de dessiner. En parallèle, il s’est initié à la danse contemporaine et s’est formé à la performance à Bruxelles sous l’accompagnement de l’artiste et chorégraphe Sandra Vincent. Depuis 15 ans, le travail de dessin de Réjean DORVAL gravite autour du thème de la nature et de la forêt et prend le plus souvent la forme de dessins grands formats voire, monumentaux. Ses performances interrogent tout autant l’acte de dessiner que notre rapport au vivant. Au travers de l’entrelacement du geste de tracer, de la densité des sensations qui l’habitent et de l’acte performatif, son travail artistique pose la question de ce que nous gardons vivant en chacun de nous. Ses dessins et ses performances ont été présentés très régulièrement en France et en Belgique. L’exposition d’une série de dessins très grands formats, à la Chapelle du Méjan à Arles en 2018, a fait l’objet d’une publication aux éditions Actes Sud en 2020, intitulée Le Temps n’existe pas; réalisée avec Emmanuel Druon, qui en a écrit les textes.

Estim. 1 000 - 2 000 EUR

Lot 25 - Pascal MONTEIL (né en 1968) Berger IV, 2024 Laines brodées sur toile de chanvre 50 x 30 cm Courtesy Galerie Regala, Arles Pascal Monteil est né pour la dernière fois à Nîmes en 1968. Il a été auparavant tisserand à Tabriz, céramiste à Kyoto, peintre d'icônes à Istanbul ou batelier à Calcutta. Jérusalem et Vienne vivent encore en lui. Après des études de beaux-arts à la Villa Arson, il part 35 ans durant, vivre et désapprendre sur les chemins d’Asie. Il y cherche partout des fils anciens et rompus pour retisser une autre histoire de la peinture. Suite à une rétrospective "Je ne reconnais plus le solei"l au château de Tarascon en 2017, il décide d’installer en Arles son atelier. La galerie Regala donne à voir ses derniers travaux, qui se plient et déplient à la manière des cartes routières. Mais c’est ici une géographie intérieure et désarticulée ; à la merci du soleil. Sur des toiles de chanvre du 19ème siècle, Pascal Monteil, tisse un fil qui selon Christian Lacroix - se fait tour à tour gouache, aquarelle, glacis, huile épaisse, charbon de bois, scarifiant la toile, y faisant apparaître jours après jours, mois après mois ( ) des processions, des exils, des architectures effrayées, des poètes sur des civières, des descentes de lits d’artistes, des barques pour prophètes et des papes défaillants sous le poids des fleurs. On chemine dans cet univers tremblant comme dans les ruines de souvenirs très anciens ; on s’y sent à l’abri. Pascal Monteil semble convier Morandi, Giotto, Van Gogh, Schiele ou Behzad à des apocalypses joyeuses et lentes.

Estim. 2 500 - 3 000 EUR