DROUOT
vendredi 24 mai à : 14:00 (CEST)

Arts décoratifs et sculptures du XXe siècle

Ader - 01.53.40.77.10 - Email CVV

Salle 1-7 - Hôtel Drouot - 9, rue Drouot 75009 Paris, France
Exposition des lots
vendredi 24 mai - 11:00/12:00, Salle 1-7 - Hôtel Drouot
jeudi 23 mai - 11:00/20:00, Salle 1-7 - Hôtel Drouot
Information Conditions de vente
Live
S'inscrire à la vente
165 résultats

Lot 1 - LOUIS MAJORELLE (1859-1926) Modèle présenté au 2ème Salon des Industries du Mobilier, Grand-Palais des Champs-Élysées, Paris, 1905 Rare et exceptionnelle table de milieu pouvant former bureau ou console en acajou nervuré, mouluré et sculpté et placaged’acajou flammé. L’entablement reposant sur une ceinture en découpe curviligne, mouvementée et renflée sur chacune de ses faces. Le plateau recevant un pourtour-galerie sculpté, curviligne et en ressaut. Les pieds d’angle en large débord, sculptés et cambrés, reçoivent chacun une spectaculaire garniture en bronze doré, formée d’un sabot se poursuivant jusqu’au chapiteau et s’achevant par un motif floral de renonculacée. Époque Art nouveau. État d’usage, deux accidents sans manques sur les pétales des motifs floraux en bronze doré. Hauteur: 81cm – Longueur: 118cm – Profondeur: 73cm Provenance: Ancienne Collection X., d’origine lorraine. Exposition: 2ème Salon des Industries du Mobilier, Grand-Palais des Champs-Élysées, Paris, 1905 – Un modèle identique présenté lors de cette manifestation. Bibliographie: - Le Salon des Industries du Mobilier, 1905, Grand-Palais des Champs-Élysées, 2ème volume – Éditions Librairie d’Art Décoratif Armand Guérinet, Paris, 1905. Modèle identique reproduit planche 218. - Alastair Duncan - The Paris Salons 1895-1914- Volume III: Furniture– Édition Antique Collectors’ Club, 1996. Modèle identique reproduit pages 406.

Estim. 15 000 - 20 000 EUR

Lot 2 - LOUIS MAJORELLE (1859-1926) & DAUM NANCY Flambeaux à trois lumières Magnolias (droit et gauche) dits improprement Nénuphars,les modèles présentés à l’Exposition de l’École de Nancy, Pavillon de Marsan, Paris, 1903 et au 2ème Salon des Industries du Mobilier, Grand-Palais des Champs-Élysées, Paris, 1905 Rare et exceptionnelle paire de lampes de table, droite et gauche, dites Flambeaux à trois lumièreset formant pendants. Les pieds, figurant des branches et des bourgeons de type Titre en bronze doré d’origine. Les cache-ampoules figurant, sur chaque luminaire, une fleur épanouie et deux fleurs avant éclosion totale, en verre soufflé-moulé jaune anisé nuancé d’ambre et repris très finement en gravure à froid. Époque Art nouveau. Usures et altérations à la dorure des pieds en bronze, rééléctrification des deux lampes. Sur le flambeau droit: deux accidents et manques et deux cheveux (dont un très long) sur le cache-ampoule le plus grand (fleur épanouie), une fêlure de bas en haut et deux cheveux (dont un long) sur le cache-ampoule du milieu. Sur le flambeau gauche: cinq cheveux (environ 2 à 3cm) sur le cache-ampoule le plus grand (fleur épanouie), quelques rares infimes égrenures (têtes d’épingle) en pourtour des deux autres cache-ampoules. Chaque verrerie signée DAUM Nancy à la Croix de Lorraine, en gravure vers la base. Chaque lampe: Hauteur: 85cm – Longueur: 35,5cm Historique: Provenant initialement d’une entière décoration réalisée par Louis Majorelle pour l’hôtel particulier d’un proche qui fut une grande personnalité lorraine. Expositions: - Exposition Lorraine - L’École de Nancy, Pavillon de Marsan à Paris,1903 - Une paire de lampes identiques à notre paire de Flambeaux à trois lumières Magnolias présentée lors de cette manifestation. - 2ème Salon des Industries du Mobilier, Grand-Palais des Champs-Élysées, Paris, 1905 – Une paire de lampes identiques à notre paire de Flambeaux à trois lumières Magnolias présentée lors de cette manifestation. Collections publiques: - Musée de l’École de Nancy, Nancy – Une paire de lampes identiques à notre paire de Flambeaux à trois lumières Magnolias, aux variantes de couleurs pour les cache-ampoules, est conservée dans les collections de cette institution sous les numéros d’inventaire482 et 483. - Musée d’Orsay, Paris – Un modèle identique à l’un de nos Flambeaux à trois lumières Magnolias, incomplet des cache-ampoules et improprement titré Nénuphar, est conservé dans les collections de cette institution sous le numéro d’inventaire OAO1504. - Musées royaux des beaux-arts de Belgique, Bruxelles – Un modèle identique à l’un de nos Flambeaux à trois lumières Magnolias est conservé dans les collections de cette institution sous le numéro d’inventaire GC 073. - Virginia Museum of Fine Arts, Richmond, USA - Un modèle identique à l’un de nos Flambeaux à trois lumières Magnolias est conservé dans cette institution sous le numéro d’inventaire 2015.309. Bibliographie: - Exposition Lorraine - L’École de Nancy au musée de l’Union Centrale des Arts Décoratifs, Pavillon de Marsan à Paris, 2ème Série: Objets d’Art - Verrerie - Céramique - Cuirs d’Art - Bronze - Peinture décorative – Éditions Armand Guérinet, Paris, 1903. Un modèle identique à l’un de nos Flambeaux à trois lumières Magnolias reproduit planche 7. - Le Salon des Industries du Mobilier, 1905, Grand-Palais des Champs-Élysées, Deuxième volume – Éditions Librairie d’Art Décoratif Armand Guérinet, Paris, 1905. Une paire de lampes identiques à notre paire de Flambeaux à trois lumières Magnolias reproduite planche 207. - Appareils pour l’électricité – Majorelle à Nancy – Planche imprimée en phototypie par Bergeret, Nancy, vers 1925. Un modèle identique à l’un de nos Flambeaux à trois lumières Magnolias reproduit sous le numéro 4. - Majorelle – Nancy – Catalogue commercial, vers 1908-1910. Une paire de lampes identiques à notre paire de Flambeaux à trois lumières Magnolias reproduite à plusieurs reprises (isolément et en situation) dans cette publication sans pagination. - Théodore Lambert (dessins et relevés) – Décorations et ameublements – Intérieurs – Éditions de la Librairie Générale de l’Architecture et des Arts Décoratifs, vers 1905. Une paire de lampes identiques à notre paire de Flambeaux à trois lumières Magnolias reproduite planche 17. - Maurice Rheims – L’Art 1900 ou le Style Jules Verne – Éditions Art et Métiers Graphiques, Paris, 1965. Un modèle identique à l’un de nos Flambeaux à trois lumières Magnolias reproduit sous l’illustration n°426 (sans pagination). (Bibliographie complète reproduite au catalogue PDF).

Estim. 50 000 - 80 000 EUR

Lot 4 - LOUIS MAJORELLE (1859-1926) Déclinaison en canapé des modèles de chaise et de fauteuil présentés à l’Exposition de l’École de Nancy, Pavillon de Marsan, Paris, 1903 Canapé en acajou de Cuba nervuré, mouluré et sculpté. Les pieds avant, cambrés, terminés chacun par une réception sculptée et se divisant en arcatures de soutiens de la ceinture, se poursuivent en accotoirs mouvementés pour rejoindre les parties latérales du dossier. Le dossier, haut et en léger trapèze, sommé d’une moulure mouvementée aux motifs sculptés de type Coup de fouet. Garnitures et tapisseries de velours frappé d’origine. Époque Art nouveau. État d’usage, garnitures et tapisseries endommagées. Hauteur: 114cm – Longueur: 166cm – Profondeur: 60cm Historique: Provenant initialement d’une entière décoration réalisée par Louis Majorelle pour l’hôtel particulier d’un proche qui fut une grande personnalité lorraine. Bibliographieet œuvres en rapport: - L’Exposition de l’École de Nancy à Paris, 1ère Série: Le Mobilier – Éditions Armand Guérinet, Paris, 1903. Déclinaison en canapé des modèles de chaise et de fauteuil reproduits planche 29. - Alastair Duncan - The Paris Salons 1895-1914- Volume III: Furniture– Édition Antique Collectors’ Club, 1996. Déclinaison en canapé des modèles de chaise et de fauteuil reproduits pages 391 et 396. - Alastair Duncan – Majorelle – Édition Flammarion, Paris, 1991. Déclinaison en canapé des modèles de chaise et de fauteuil reproduits pages 86, 87, 107 et 169.

Estim. 2 500 - 3 500 EUR

Lot 5 - LOUIS MAJORELLE (1859-1926) Modèle présenté à l’Exposition de l’École de Nancy, Pavillon de Marsan, Paris, 1903 Fauteuil de salon en acajou de Cuba nervuré, mouluré et sculpté. Les pieds avant, cambrés et terminés chacun par une réception sculptée, se poursuivant en accotoirs mouvementés pour rejoindre les parties latérales du dossier. Le dossier, haut et en trapèze, sommé d’une moulure mouvementée aux motifs sculptés de type Coup de fouet. Époque Art nouveau. État d’usage, un accident en partie haute du pied arrière gauche, garnitures et tapisseries non d’origine. Hauteur: 114cm – Longueur: 68cm – Profondeur: 60cm Historique: Provenant initialement d’une entière décoration réalisée par Louis Majorelle pour l’hôtel particulier d’une grande personnalité lorraine proche de l’artiste. Collections publiques: Musée d’Orsay – Un modèle identique est conservé dans les collections de cette institution sous le numéro d’inventaire OAO506. Exposition: - École de Nancy (L’Alliance provinciale des Industries d’Art), Pavillon de Marsan, Paris, 1903 - Un siège identique à notre fauteuil fut présenté lors de cette manifestation. - L’École de Nancy, 1889-1909 – Art Nouveau et Industries d’art – Galerie Poirel, Nancy, du 24 avril au 26 juillet 1999. Un siège identique à notre fauteuil fut présenté lors de cette manifestation sous le numéro 243 du catalogue. Bibliographie: - L’Exposition de l’École de Nancy à Paris, 1ère Série: Le Mobilier – Éditions Armand Guérinet, Paris, 1903. Modèle identique reproduit planche 29. - Alastair Duncan - The Paris Salons 1895-1914- Volume III: Furniture– Édition Antique Collectors’ Club, 1996. Modèle identique reproduit pages 391 et 396. - Alastair Duncan – Majorelle – Édition Flammarion, Paris, 1991. Modèle identique reproduit pages 87, 107 et 169. - Collectif - L’École de Nancy, 1889-1909 – Art Nouveau et Industries d’art – Catalogue de l’exposition organisée à Galerie Poirel, Nancy, du 24 avril au 26 juillet 1999, Éditions RMN/Ville de Nancy, 1999. Un modèle identique reproduit page 326 sous le numéro 243.

Estim. 1 500 - 2 000 EUR

Lot 6 - LOUIS MAJORELLE (1859-1926) Modèle présenté à l’Exposition de l’École de Nancy, Pavillon de Marsan, Paris, 1903 Suite de quatre chaises de salon en acajou de Cuba nervuré, mouluré et sculpté. Les pieds avant cambrés et terminés chacun par une réception sculptée. Les dossiers, hauts et en trapèze, sommés chacun d’une moulure mouvementée aux motifs sculptés de type Coup de fouet. Garnitures et tapisseries de velours frappé d’origine. Époque Art nouveau. État d’usage, garnitures et tapisseries endommagées. Hauteur: 100cm – Longueur: 43cm – Profondeur: 43cm Historique: Provenant initialement d’une entière décoration réalisée par Louis Majorelle pour l’hôtel particulier d’un proche qui fut une grande personnalité lorraine. Collections publiques: Musée d’Orsay, Paris – Deux chaises de notre modèle de siège sont conservées dans les collections de cette institution sous les numéros d’inventaire OAO508 et OAO509. Exposition: - École de Nancy (L’Alliance provinciale des Industries d’Art), Pavillon de Marsan, Paris, 1903 - Un siège identique à notre modèle de chaise fut présenté lors de cette manifestation. Bibliographie: - L’Exposition de l’École de Nancy à Paris, 1ère Série: Le Mobilier – Éditions Armand Guérinet, Paris, 1903. Modèle identique reproduit planche 29. - Alastair Duncan - The Paris Salons 1895-1914- Volume III: Furniture– Édition Antique Collectors’ Club, 1996. Modèle identique reproduit page 391. - Alastair Duncan – Majorelle – Édition Flammarion, Paris, 1991. Modèle identique reproduit pages 86, 87, 107 et 169.

Estim. 2 000 - 3 000 EUR

Lot 8 - REMBRANDT BUGATTI (1884-1916) Girafe buvant, le modèle conçu vers [1907], notre épreuve numérotée 7 Sculpture. Épreuve en bronze à patine brun nuancé. Fonte à la cire perdue réalisée par Albino Palazzolo. Édition ancienne par Adrien-Aurélien Hébrard réputée à vingt-deux exemplaires. Usures éparses à la patine. Signée R. BUGATTI, porte le cachet de fondeur Cire perdue A.A. HEBRARD et le numéro 7 sur la terrasse. Hauteur: 14,5cm – Longueur: 17,8cm – Profondeur: 20cm Important: Un certificat d’authenticité de Mme Véronique Fromanger, spécialiste de l’œuvre de Rembrandt Bugatti et auteure du répertoire monographique de l’artiste, sera remis, à sa demande et à sa charge, à l’acquéreur. Provenance: - Galerie Albert Benamou, Paris. - Collection particulière, Paris. Œuvre acquise auprès de la précédente vers 1989. Exposition et œuvres en rapport: - Rembrandt Bugatti sculpteur – Galerie Adrien-Aurélien Hébrard, Paris, du 16 mai au 15 juin 1907. Le groupe Les girafes, face à face, dont est issue notre variante de Girafe buvant, présenté lors de cette manifestation - Salon des peintres divisionnistes italiens – Galerie Alberto Grubicy, Milan, 1907. Le groupe Les girafes, face à face, dont est issue notre variante de Girafe buvant, présenté lors de cette manifestation. - Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts, Paris, 1908 - Le groupe Les girafes, face à face, dont est issue notre variante de Girafe buvant, présenté lors de cette manifestation Bibliographie: Véronique Fromanger - Rembrandt Bugatti sculpteur - Une trajectoire foudroyante - Répertoire monographique – Les Éditions de l’Amateur, Paris, 2016. Un modèle identique reproduit pages 65 et 328 et référencée dans le Répertoire des éditions en bronze sous le numéro 200 (petit modèle).

Estim. 25 000 - 35 000 EUR

Lot 9 - ALBERT MARQUET (1872-1939) PEINTRE & JOSEP LLORENS ARTIGAS (1892-1980) CÉRAMISTE Vue d’un port, vers 1931-1932 Carreau en céramique émaillé polychrome. Non signé. 15 x 15cm À noter: Notre carreau offre une grande proximité avec ceux qui ornaient la salle de bain de l’appartement parisien de l’artiste. Bibliographie et œuvres en rapport: - Marquet – Catalogue de l’exposition organisée au musée de Lodève du 27 juin au 1er novembre 1998. Édition du musée de Lodève et Electa, Lodève, Milan, 1998. Des œuvres à rapprocher reproduites pages 271. - Collectif – De la couleur et du feu – Catalogue de l’exposition éponyme organisée au musée de la Faïence, Château Pastré, Marseille, du 23 juin au 3 septembre 2000, Éditions Musées de Marseille/Réunion des Musées Nationaux, Marseille, Paris, 2000. Une œuvre de collaboration entre Henri Lebasque et Llorens Artigas reproduite page 62 sous le numéro 086 du catalogue. - Pierre Courthion – Llorens Artigas – Société Française du Livre, Paris, 1979. Des œuvres de collaboration entre Henri Lebasque et Llorens Artigas reproduites pages 20 à 25. - Collectif – Céramique d’artiste; Derain, Dufy, Matisse, Miró, Picasso … - Catalogue de l’exposition éponyme organisée au Musée d’Art Moderne, Troyes, du 10 juillet au 2 décembre 2012, Éditions Silvana Editoriale, Milan, 2012. Des œuvres de collaboration entre Henri Lebasque et Llorens Artigas reproduites pages 115 à 119.

Estim. 1 500 - 2 000 EUR

Lot 11 - ÉMILE OTHON-FRIEZ (1879-1949) PEINTRE (ATTRIBUÉ À) & ANDRÉ METTHEY (1871-1920) CÉRAMISTE – CÉRAMIQUE FAUVE Les Baigneuses & La Cueillette Deux petits médaillons circulaires bombés. Épreuves en céramique émaillée; les décors de type Titre traités polychromes sur des fonds blancs Vers 1907. Non signés. Diamètre: 6cm Bibliographie et œuvre en rapport: - Collectif – De la couleur et du feu – Catalogue de l’exposition éponyme organisée au musée de la Faïence, Château Pastré, Marseille, du 23 juin au 3 septembre 2000, Éditions Musées de Marseille/Réunion des Musées Nationaux, Marseille, Paris, 2000. Une œuvre de collaboration entre Émile Othon-Friez et André Metthey reproduite page 34 sous le numéro 024 du catalogue. - Collectif – La céramique fauve dans l’atelier d’André Metthey – Catalogue de l’exposition éponyme organisée au musée de l’Annonciade, Saint-Tropez, du 7 avril au 24 juin 2002, Éditions du musée de l’Annonciade, Saint-Tropez, 2002. Une œuvre de collaboration entre Émile Othon-Friez et André Metthey reproduite page 103. - Collectif – La Céramique fauve – Catalogue de l’exposition éponyme organisée au Musée Matisse, Nice, du 17 mai au 21 juillet 1996 puis à la Fondation Saint-Jean à Bruges, du 2 août au 17 novembre 1996, Éditions de la Réunion des Musées Nationaux, Paris, 1996. Des œuvres de collaboration Émile Othon-Friez et André Metthey reproduite page 125.

Estim. 1 500 - 2 000 EUR

Lot 21 - BERNHARD HOETGER (1874-1949) SCULPTEUR & PIERRE-ADRIEN DALPAYRAT (1844-1910) CÉRAMISTE & LA MAISON MODERNE ÉDITEUR Le Vagabond, modèle conçu vers [1902] Sculpture. Épreuve en grès émaillé polychrome; le haut du personnage traité beige et bleu, le pantalon et la terrasse sang-de-bœuf nuancé de bleu-vert. Restauration à la canne. Hauteur: 24,5cm Terrasse: 14,5 x 13,5cm Exposition: Bernhard Hoetger 1874-1949, Plastiken aus den Pariser Jahren 1900-1910 – Exposition au Graphisches Kabinett Kunsthandel Wolfgang Werner KG, Brême, du 4 mars au 14 mai 1977. Une épreuve de notre modèle de sculpture présentée lors de cette manifestation sous le numéro 20 du catalogue. Bibliographie: - Documents sur l’art industriel au vingtième siècle, reproductions photographiques des principales œuvres des collaborateurs de La Maison Moderne – Édition La Maison Moderne, Paris, 1901. Modèle identique référencé sous le n°3303-111 page 9 de la section «La sculpture». - Bernhard Hoetger 1874-1949, Plastiken aus den Pariser Jahren 1900-1910 – Catalogue de l’exposition organisée au Graphisches Kabinett Kunsthandel Wolfgang Werner KG, Brême, du 4 mars au 14 mai 1977. Une épreuve de notre modèle de sculpture reproduite sous le numéro 20 (sans pagination). - Horst Makus, Helen Bieri, André Dalpayrat, Jean Girel et Madeleine Strobel – Céramique française de l’Art nouveau – Éditions Arnoldsche, Stuttgart (Allemagne), 1998. L’édition en grès émaillé par Dalpayrat de sculptures de Bernhard Hoetger décrite dans le chapitre consacré au sculpteur dans cet ouvrage.

Estim. 6 000 - 8 000 EUR

Lot 22 - BORGHILD ARNESEN (1872-1950) & ATELIER HAUTE-CLAIRE Les Bœufs musqués du massif de Dovrefjell, 1903, notre œuvre très probablement présentée à la Galerie Georges Petit, Paris, 1903 Soupière d’apparat de section oblongue en cuivre argenté. Une tête de bœuf musqué traitée en métal repoussé, formant ronde-bosse, et reprise finement en gravure orne chaque extrémité de la base. La panse de la base présente, sur chaque côté, un décor floral gravé dans une large réserve et repose sur quatre pieds en toupie aux motifs gravés. Le couvercle bombé accueille quatre cartouches aux décors gravés de bœufs musqués pâturant sur le massif de Dovrefjell et de motifs floraux évoquant le pâturage; la prise au décor d’une fleur. Signée, située et datée Borghild ARNESEN – HAUTE-CLAIRE 1903 en gravure à l’intérieur du couvercle. Hauteur: 27cm – Longueur: 38cm – Largeur: 20,5cm Exposition: Exposition des œuvres d’Armand Point et de Haute-Claire – Galerie Georges Petit, 1903. Une soupière, très probablement la nôtre, exposée lors de cette manifestation. Bibliographie: Exposition des œuvres d’Armand Point et de Haute-Claire – Catalogue de l’exposition organisée à la Galerie Georges Petit en 1903. Une soupière, très probablement la nôtre, référencée sous le numéro 69 du catalogue et citée page 8 (non reproduite). Borghild ARNESEN (1872-1950), orfèvre de l’imaginaire L’artiste d’origine norvégienne Borghild Arnesen figure parmi les grands noms de l’orfèvrerie de la première moitié du 20e siècle. Poursuivant très jeune l’ambition de devenir peintre, elle se forma dès 1892 au dessin puis à la peinture auprès d’Harriet Backer et d’Asta Nørregaard, avant de quitter son pays natal pour Paris, où elle étudia à l’Académie Delécluse entre 1895 et 1898. Un voyage à Rome en 1898 exacerba son intérêt pour les arts du métal. Déterminée, l’artiste versatile chercha alors à maîtriser cet art, et c’est ainsi qu’elle rejoignit dès 1899 la colonie d’artistes de Haute-Claire fondée par Armand Point à Marlotte, au cœur de la forêt de Fontainebleau. Artiste complet, à la fois peintre et maître des arts décoratifs, Point avait rassemblé autour de lui une communauté d’artistes formés à tous les arts, à la manière des ateliers de la Renaissance. Haut lieu du symbolisme, Haute-Claire fut à l’origine d’un bouillonnement artistique et culturel toujours inégalé. Là, Borghild Arnesen put bénéficier de toute la liberté et de tout l’enseignement nécessaire au développement de son tempérament artistique – jamais écrasé, mais toujours guidé par le génie de son maître. Travaillant le cuivre repoussé et ciselé, Borghild Arnesen créa de nombreuses œuvres, principalement utilitaires, comme de la vaisselle, des nécessaires de toilette ou encore des cadres et des bijoux. Les motifs de faune et de flore abondent dans ses créations, et se placent en témoins de son imaginaire débordant et de sa grande maîtrise technique. La nature, et plus précisément les fleurs et les animaux, occupent donc une place importante dans son œuvre. Mais, bien que les ayant observés à Marlotte ou au Jardin des Plantes, ce n’est pas une traduction directe de ses traits qui intéressa l’artiste. L’œuvre de Borghild Arnesen semble en effet traversée par un certain mystère, une certaine magie, qui donne aux sujets trônant sur ses réalisations un aspect presque fantastique. Au-delà de la nature elle-même, ses plus grandes inspirations furent avant tout les livres et contes d’Hans Christian Andersen ou de Rudyard Kipling, au même titre que l’art mexicain, la mythologie indienne et les récits religieux. Avec humour et ironie, elle sut retranscrire par sa maîtrise de l’art du métal des motifs variés, issus de son exceptionnelle imagination décorative. Injustement oubliée par la postérité, Borghild Arnesen connut un certain succès de son vivant, notamment grâce à ses nombreuses participations aux salons du début du 20e siècle, où elle exposa à la fois dans les sections de peinture et d’orfèvrerie. L’artiste vendit la plupart de ses œuvres au public français, ainsi qu’à quelques collectionneurs norvégiens. Ayant exercé en France, Borghild Arnesen reste méconnue dans son pays natal – bien que le Musée National de Norvège conserve nombre de ses œuvres, notamment des reliefs inspirés de la théosophie.

Estim. 2 500 - 3 500 EUR

Lot 24 - THONET FRÈRES - WIEN 7813 & 7613, les modèles au catalogue Thonet dès [1904] Rare salon composé d’un canapé et d’une paire de fauteuils. Les structures en hêtre étuvé, cintré, courbé et teinté acajou; le dossier de chaque siège évoquant des ailes de papillon. Les assises et les dossiers garnis et tapissés de cuir estampé d’origine aux motifs de fleurs stylisées sur des fonds imitant des treillages. Vers 1910. État d’usage. Le canapé et un fauteuil estampillé THONET au fer à chaud à l’intérieur de la ceinture, un fauteuil portant une étiquette THONET très lacunaire également à l’intérieur de la ceinture. Canapé: Hauteur:104cm – Longueur:157cm – Profondeur:57cm Fauteuils: Hauteur:98cm – Longueur:62cm– Profondeur:50cm Bibliographieet œuvres en rapport: - Thonet Frères, catalogue commercial, 1904 – Les modèles 7813 et 7613 référencés et reproduits, avec des motifs floraux différents sur le cuir, page 60. - Thonet Frères, catalogue commercial destiné aux Pays-Bas, 1905 – Les modèles 7813 et 7613 référencés et reproduits, avec des motifs floraux différents sur le cuir, page 40. - Thonet Frères, catalogue commercial destiné à la Belgique, 1909 – Les modèles 7813 et 7613 référencés et reproduits, avec des motifs floraux différents sur le cuir, page 12. - Thonet Frères, catalogue commercial destiné à l’export, 1911 – Les modèles 7813 et 7613 référencés et reproduits, avec des motifs floraux différents sur le cuir, page 144.

Estim. 5 000 - 8 000 EUR

Lot 25 - MAISON SERRURIER-BOVY – GUSTAVE SERRURIER-BOVY (1858-1910) FONDATEUR Modèle dit Bourgeois Rare desserte-dressoir en padouk et bois teinté noir. L’entablement, s’ouvrant par deux tiroirs en ceinture et reposant sur deux montants à décor d’une frise géométrique en haut-relief, est reçu par une structure, en retrait, à deux portes coulissantes en padouk et bois teinté noir s’ouvrant en arc-de-cercle. La partie haute au fronton légèrement cintré et présentant un fond panneauté et des joues formées d’arc-boutants. Les tiroirs, les portes coulissantes et la niche supérieure ornés des frises géométriques aux motifs de damiers en padouk, bois teinté noir et laiton. Les prises, formant entrées de serrure, en laiton et fer noirci. Vers 1910. État et restaurations d’usage, les parties en fer et celles en laiton oxydées. Hauteur:142cm – Longueur:158cm – Profondeur: 60cm Bibliographie: - Jacques-Grégoire Watelet – Serrurier-Bovy, - De l’Art Nouveau à l’Art Déco – Éditions Atelier Vokaer, Bruxelles, 1986. Variante à deux-corps reproduite page 106 et figurant sur une carte postale montrant l’intérieur du magasin Serrurier-Bovy de Liège reproduite page 102. - Jacques-Grégoire Watelet – L’œuvre d’une vie Gustave Serrurier-Bovy – Architecte et décorateur liégeois 1858-1910 – Éditions Du Perron, Liège, 2001. Variante à deux-corps figurant sur une carte postale Serrurier-Bovy de Liège reproduite page 105. - Françoise Bigot du Mesnil du Buisson et Étienne du Mesnil du Buisson – Serrurier-Bovy, un créateur précurseur 1858-1910 – Éditions Faton, Dijon, 2008. Variante à deux-corps figurant sur une carte postale éditée en 1913, montrant l’intérieur du magasin Serrurier-Bovy de Liège, reproduite pages 67 et 104.

Estim. 5 000 - 8 000 EUR

Lot 26 - CARLO BUGATTI (1856-1940) Modèle n°326, le modèle conçu vers [1897-1898] et présenté aux Expositions de Turin de 1898 et 1902 Paire de chaises en bois naturel et bois noirci; les pieds arrière se poursuivant en montants de dossier et reliés par des arcs-boutants sommés de parties circulaires évidées. Les disques tronqués des pieds arrière, les ceintures ajourées et les sabots de pied avant aux motifs géométriques en marqueterie de métal (étain et laiton) sur bois noirci. Les colonnettes, formant pieds avant, recevant des feuilles de cuivre aux motifs repoussés. Les dessus des dés de raccordement, les cadres d’assise, les barrettes et les disques de dossier également en feuilles de cuivre aux motifs repoussés et repercés. Les médaillons de dossier maintenus par des cordelettes (remplacées). Les assises et les médaillons de dossier tapissés de parchemin. Vers 1900. État d’usage, accidents et manques sur les châssis, les marqueteries et les parties en cuivre, les parties en parchemin en mauvais état, cordelettes non d’origine, manquent les parties en passementerie en chute des assises. Hauteur: 100cm – Largeur: 40cm – Profondeur: 45cm Expositions (de notre modèle de siège): - Esposizione generale italiana del 1898 – Turin, 1898. Un modèle présenté identique lors de cette manifestation. - Esposizione generale italiana del 1902 (Exposition Internationale des Arts décoratifs modernes) – Turin, 1902. Un modèle identique présenté lors de cette manifestation. Bibliographie: - A. De Vecchi (già Bugatti & C.), Fabbrica italiana mobili artistici – Catalogue commercial de la maison De Vecchi & Cie (anciennement Bugatti & Cie), vers 1904-1905. Notre modèle 326 figurant dans cette publication. - Philippe Dejean – Carlo-Rembrandt-Ettore-Jean Bugatti, Éditions du Regard, Paris, 1981. Un modèle identique reproduit page 85. - H. G. Conway et al. – Die Bugattis, Automobile, Möbel, Bronzen, Plakate – Éditions du Museum für Kunst und Gewerbe, Hambourg, 1983. Un modèle identique, référencé sous le numéro C31du catalogue, reproduit page 79 et décrit page 80. - Henry H. Hawley et al. – Bugatti – Éditions du Cleveland Museum of Art/University of Washington Press, Cleveland/Seattle, 1999. Modèle identique reproduit page 12, sur une photographie d’archive de l’Exposition de Turin de 1898. - Marie-Madeleine Massé – Carlo Bugatti au Musée d’Orsay, Catalogue sommaire illustré du fonds d’archives et des collections – Éditions Musée d’Orsay & Réunion des Musées Nationaux, Paris, 2001.La photogravure du modèle 326, conservée dans les collections du Musée d’Orsay, référencée sous le numéro 8.8 du catalogue, reproduite page 91 et décrite page 90.

Estim. 3 000 - 5 000 EUR

Lot 39 - MARGUERITE DE BAYSER-GRATRY (1881-1975) Amphore avec couvercle, pièce unique, notre œuvre présentée au Salon des Artistes Décorateurs, Paris, 1932 Exceptionnel et important vase-sculpture modernistecouvert; la base flanquée de deux longues ailettes monoxyles, le couvercle sommé d’une prise également monoxyle. Onyx-marbre d’Algérie. Hauteur: 60,5cm Provenance: Famille de l’artiste. Expositions: - 19e Salon des Artistes Décorateurs, Paris,1932 - Notre œuvre présentée lors de cette manifestation. - Marguerite de Bayser-Gratry, cinquante ans de sculpture - Galerie Bernheim-Jeune, Paris, 1962. Notre œuvre présentée lors de cette manifestation et référencée sous le numéro 42 du catalogue édité à cette occasion. - Marguerite de Bayser-Gratry, soixante ans de sculpture - Galerie Bernheim-Jeune, Paris, 1962. Notre œuvre présentée lors de cette manifestation et référencée sous le numéro 48 du catalogue édité à cette occasion. - Marguerite de Bayser-Gratry (1881-1975) - Sculptures - Galerie De Bayser, Paris, du 21 octobre au 5 novembre 2005. Notre œuvre présentée lors de cette manifestation. Bibliographie: - Salon des Artistes Décorateurs, Paris,1932 – Catalogue de cette manifestation. Des œuvres de Marguerite de Bayser-Gratry citées (plusieurs vases en onyx et marbre) dans cette publication. – Marguerite de Bayser-Gratry, cinquante ans de sculpture - Catalogue de l’exposition organisée à la Galerie Bernheim-Jeune à Paris en 1952. Notre œuvre reproduite en pleine page dans cette publication et référencée sous le numéro 42 dans la table d’introduction. – Marguerite de Bayser-Gratry, soixante ans de sculpture - Catalogue de l’exposition organisée à la Galerie Bernheim-Jeune à Paris en 1962. Notre œuvre reproduite en pleine page dans cette publication et référencée sous le numéro 48 dans la table d’introduction. - Marguerite de Bayser-Gratry (1881-1975) - Sculptures – Plaquette éditée à l’occasion de l’exposition organisée à la Galerie De Bayser à Paris du 21 octobre au 5 novembre 2005. Notre œuvre reproduite sur cette publication - Jessie Michel - Marguerite de Bayser-Gratry, femme sculpteur (1881-1975)– Catalogue raisonné – Éditions Mare & Martin, Paris, 2010. Notre œuvre reproduite page 28, référencée et reproduite sous les numéros 3 et 4 (face et dos) page 88 dans le chapitre Amphore avec couvercle du catalogue raisonné et figurant sur une photographie d’archive prise au Salon des Artistes Décorateurs reproduite page 291. Marguerite de BAYSER-GRATRY(1881-1975) C’est un heureux hasard qui décida de la vocation de Marguerite de Bayser-Gratry, mais c’est un travail sans relâche et une passion pour son art et pour les matériaux qui feront que l’artiste rencontra son remarquable destin de sculpteur1. L’importance de son œuvre se mesure par la richesse esthétique et la qualité de ses réalisations, elles-mêmes marquées par leur grande variété, tant dans les sujets abordés que dans les matières traitées. La typologie de ses œuvres s’étend des premières œuvres réalistes aux portraits, aux objets décoratifs, à la sculpture coloniale et à la statuaire religieuse, en passant par la sculpture animalière, qui la fit grandement connaître et où elle s’affirma particulièrement. Au travers de sa longue carrière, Marguerite de Bayser-Gratry donna libre cours à ses explorations des formes et de la matière, dans une recherche perfectionniste – et par définition perpétuelle – de stylisation et d’essentialité. L’artiste commença par hasard à modeler l’argile pour contrer son ennui. Le milieu aisé dans lequel elle évoluait lui permit de se dévouer totalement à son art. N’étant limitée ni par le temps ni par les moyens, et n’ayant pas pour impératif de vendre ses œuvres, cette autodidacte devint rapidement sculptrice de renom. Présentant ses sculptures dans de nombreux salons, elle fut très vite reconnue pour la qualité de son travail. Aux premières créations réalistes de ses débuts succédèrent des œuvres déjà emplies de son identité propre. S’orientant progressivement vers une stylisation des formes et une suppression de tout superflu, son style se confirmera par le biais de ses rencontres et de ses voyages. Dès son arrivée à Paris en 1915, l’artiste commença à créer des figures de plus en plus épurées. Son premier voyage en Égypte, cinq ans plus tard, renforcera cette tendance et sera vecteur de révélation pour l’artiste, qui trouva dans le langage de l’art égyptien, et particulièrement dans celui de la IVe Dynastie, une nouvelle approche de son travail. Marguerite de Bayser-Gratry resta à tout jamais fascinée par la géométrie et la pureté de la statuaire antique de ce pays et décida de se servir de cette symétrie comme guide pour façonner les traits de ses propres sculptures. Par ailleurs, c’est aussi en Égypte qu’el

Estim. 30 000 - 50 000 EUR

Lot 40 - MARGUERITE DE BAYSER-GRATRY (1881-1975) Coupe avec couvercle, pièce unique, notre œuvre présentée au Salon des Artistes Décorateurs, Paris,1932 Grande boîte circulaire; le couvercle bombé. La bordure de la base et celle du dessus présentent un ressaut formant un bourrelet une fois les deux parties appairées. Marbre-onyx d’Égypte. Un petit éclat recollé en bordure du ressaut central. Hauteur: 11cm – Diamètre: 20,5cm Provenance: Famille de l’artiste. Expositions: - 19e Salon des Artistes Décorateurs, Paris,1932 - Notre œuvre présentée lors de cette manifestation. - Marguerite de Bayser-Gratry (1881-1975) - Sculptures - Galerie De Bayser, Paris, du 21 octobre au 5 novembre 2005. Notre œuvre présentée lors de cette manifestation. Bibliographie: - Salon des Artistes Décorateurs, Paris,1932 – Catalogue de cette manifestation. Des œuvres de Marguerite de Bayser-Gratry citées (plusieurs vases en onyx et marbre) dans cette publication. - Jessie Michel- Marguerite de Bayser-Gratry, femme sculpteur (1881-1975)– Catalogue raisonné – Éditions Mare & Martin, Paris, 2010. Notre œuvre reproduite page 23, référencée et reproduite sous le numéro 1 page 134 dans le chapitre Coupe avec couvercle du catalogue raisonné et figurant sur une photographie d’archive prise au Salon des Artistes Décorateurs reproduite page 291. Marguerite de BAYSER-GRATRY(1881-1975) C’est un heureux hasard qui décida de la vocation de Marguerite de Bayser-Gratry, mais c’est un travail sans relâche et une passion pour son art et pour les matériaux qui feront que l’artiste rencontra son remarquable destin de sculpteur1. L’importance de son œuvre se mesure par la richesse esthétique et la qualité de ses réalisations, elles-mêmes marquées par leur grande variété, tant dans les sujets abordés que dans les matières traitées. La typologie de ses œuvres s’étend des premières œuvres réalistes aux portraits, aux objets décoratifs, à la sculpture coloniale et à la statuaire religieuse, en passant par la sculpture animalière, qui la fit grandement connaître et où elle s’affirma particulièrement. Au travers de sa longue carrière, Marguerite de Bayser-Gratry donna libre cours à ses explorations des formes et de la matière, dans une recherche perfectionniste – et par définition perpétuelle – de stylisation et d’essentialité. L’artiste commença par hasard à modeler l’argile pour contrer son ennui. Le milieu aisé dans lequel elle évoluait lui permit de se dévouer totalement à son art. N’étant limitée ni par le temps ni par les moyens, et n’ayant pas pour impératif de vendre ses œuvres, cette autodidacte devint rapidement sculptrice de renom. Présentant ses sculptures dans de nombreux salons, elle fut très vite reconnue pour la qualité de son travail. Aux premières créations réalistes de ses débuts succédèrent des œuvres déjà emplies de son identité propre. S’orientant progressivement vers une stylisation des formes et une suppression de tout superflu, son style se confirmera par le biais de ses rencontres et de ses voyages. Dès son arrivée à Paris en 1915, l’artiste commença à créer des figures de plus en plus épurées. Son premier voyage en Égypte, cinq ans plus tard, renforcera cette tendance et sera vecteur de révélation pour l’artiste, qui trouva dans le langage de l’art égyptien, et particulièrement dans celui de la IVe Dynastie, une nouvelle approche de son travail. Marguerite de Bayser-Gratry resta à tout jamais fascinée par la géométrie et la pureté de la statuaire antique de ce pays et décida de se servir de cette symétrie comme guide pour façonner les traits de ses propres sculptures. Par ailleurs, c’est aussi en Égypte qu’elle découvrit de pierres peu utilisées en Occident, qu’elle utilisera régulièrement, notamment pour ses œuvres décoratives. Dans le corpus de l’œuvre de Marguerite de Bayser-Gratry, la part consacrée aux arts décoratifs s’étend sur une courte période de sa carrière, essentiellement durant les années 1920 – moment où l’artiste était en quête de son style. Ces œuvres – principalement des vases – présentent des formes simples et élégantes, dans des matières variées, souvent rares et précieuses. L’équilibre qui transparait de ces objets se rattache particulièrement à l’art égyptien, qui révéla à l’artiste sa méthodologie. La sobriété formelle des objets décoratifs créés par Marguerite de Bayser-Gratry est directement issue de son approche des matériaux qu’elle prenait un grand soin à sélectionner. On constate aisément l’effet décoratif que la sculptrice chercha à faire naître par la mise en valeur des particularités de la matière travaillée. La simplicité des formes et la qualité des matières de ces œuvres en font ainsi des témoins clés de l’orientation stylistique de la sculptrice. Ces objets « af

Estim. 15 000 - 20 000 EUR

Lot 42 - EILEEN GRAY (1878-1976) Glace-escalier, 1919-1924, possiblement pièce unique et provenant de la Galerie Jean Désert Miroir-coiffeuse à suspendre. La base, évoquant un escalier à double volée, réalisée en placage de sycomore; la partie centrale recevant un tiroir en ressaut; chaque extrémité accueillant un évidement muni d’un système d’éclairage. La partie haute cintrée présente un miroir biseauté d’origine ceint d’une large moulure laquée brun La partie arrière est munie d’un dos démontable et d’un système d’accroche murale. État et restaurations d’usage. Hauteur: 53,3cm – Longueur: 71,5cm - Profondeur: 20cm Provenance: Notre œuvre faisait très probablement partie des œuvres dispersées lors de la fermeture de la Galerie Jean Désert en 1930 (cf. inventaire du stock cette année-là). L’artiste elle-même organisa cette dispersion en réunissant clients et amis afin de leur faire acquérir les œuvres présentes à des conditions préférentielles. Bibliographie: - Wendingen – Eileen Gray, meubelen en intérieurs – N°6 de 1924. Notre Glace-escalier, ou un modèle identique, reproduite page 17. - Henri Verne et René Chavance – Pour comprendre l’art décoratif moderne en France - Éditions Hachette, Paris, 1925. Notre Glace-escalier, ou un modèle identique, reproduite page 209. - J. Stewart Johnson – Eileen Gray, designer – Catalogue accompagnant l’exposition organisée au Museum of Modern Art (MoMA), New York (6 février – 1er avril 1980), Éditions Debrett’s Peerage Ltd., Londres, 1979. Une Glace-escalier référencéepage 31, au sein de l’inventaire de la boutique Jean Désert établi en 1930. - Brigitte Loye – Eileen Gray 1879-1976, architecture design – Éditions Analeph/ J. P. Viguier, 1983. Une Glace-escalier référencéesous le numéro 83 page 154, au sein de l’inventaire de la boutique Jean Désert établi en 1930. - Peter Adam – Eileen Gray, Architect / Designer – Éditions H. N. Abrams, New York, 1987. Un miroir-coiffeuse cité page 99-101 parmi la décoration de la chambre-boudoir de Madame Mathieu-Lévy dans son appartement de la rue de Lota(sans élément photographique), l’œuvre également référencée sous le numéro 180 du catalogue raisonné, page 390.

Estim. 80 000 - 120 000 EUR

Lot 43 - ALBERTO GIACOMETTI (1901-1966) – ANCIENNE COLLECTION PAROUÏR BEGLARIAN (PUIS PAR DESCENDANCE) Figure dit communément Tête de femme, le modèle créé vers [1933-1934] Pied de lampadaire. Épreuve en bronze richement patiné brun très nuancé de vert antique. Monogrammé et numéroté AG077 au tas par le Comité Giacometti sur l’arrière de la base vers le passage de l’alimentation électrique. Hauteur: 155cm Important: Cette œuvre a été incluse dans le catalogue raisonné de l’artiste et référencée dans l’Alberto Giacometti Database sous le numéro AGD 4618par la Fondation Giacometti. Un document de la Fondation Giacometti pour l’inclusion de cette œuvre dans le catalogue raisonné de l’artiste et son référencement dans l’Alberto Giacometti Database sera remis à l’acquéreur. Provenance: - Parouïr Beglarian. Homme d’affaires (Société des Pétroles d’Outre-mer; armateur d’une flotte spécialisée dans le transport des hydrocarbures), important collectionneur (et prêteur pour les institutions) d’art du XXe siècle, tout particulièrement du mouvement surréaliste avec Alberto Giacometti, Joan Miró, etc. Proche de Diego Giacometti, comme le signale Daniel Marchesseau dans son ouvrage sur l’artiste suisse, et de Christian Bérard, en témoigne un dessin dédicacé par l’artiste (décédé en 1949) avec la mention : À Parouïr de tout cœur. Cet éternel curieux et passionné des arts s’intéressera aux travaux d’Eduardo Chilida et de Simon Hantaï (cf. vente Ader du 17 mai 2024) et, plus généralement, à la plupart des mouvements picturaux d’avant-garde des années 1950 à 1980. Client de la Galerie Maeght et de la Galerie Fournier, membre de l’Association pour la défense des vitraux de France fondée sous l’impulsion de Bazaine, Manessier, Bertholle, Hartung, Soulages, etc. - Par descendance. Bibliographie: - Art et Décoration – N°3 de 1936. Modèle identique reproduit page 98 dans un article consacré à Jean-Michel Frank sous la plume de Waldemar George. - Mobilier et Décoration - N°3 d’avril 1953. Modèle identique reproduit page 40. - Léopold Diego Sanchez – Jean-Michel Frank – Éditions du Regard, Paris, 1980. Modèle identique reproduit pages 107 et 204. - Michel Butor – Diego Giacometti – Éditions Adrien Maeght, Paris, 1985. Modèle identique reproduit page 125. - Daniel Marchesseau – Diego Giacometti – Éditions Hermann, Paris, 1986. Modèle identique reproduit page 11. - François Baudot – Diego Giacometti – Éditions Assouline, Paris, 1998. Modèle identique reproduit page 34. - Françoise Francisci – Diego Giacometti; catalogue de l’œuvre, volume I – Éditions Éolia, Paris, 1986. Modèle identique reproduit dans cet ouvrage sans pagination. - Christian Boutonnet et Rafael Ortiz - Diego Giacometti - Éditions de l’Amateur/Galerie L’Arc-en-Seine, Paris, 2003. Modèle identique reproduit page 34. - Pierre-Emmanuel Martin-Vivier - Jean-Michel Frank - Éditions Norma, Paris, 2006. Modèles identiques reproduits pages 143, 198, 199 et 250.

Estim. 150 000 - 200 000 EUR

Lot 44 - ADOLPHE WANSART (1873-1954) L’Espagnol, dit aussi Buste du Professeur Ricardo Aznar Casanova, le modèle créé en [1925], très probablement épreuve unique en bronze, exposée à Berlin en 1933 puis à Venise en 1940 Buste sculpté. Épreuve en bronze à patine brune. Fonte d’édition ancienne. Signé A. WANSART sur la partie latérale gauche de la terrasse, porte la mention Fonderie BATARDY Bruxelles sur l’arrière de la terrasse. Hauteur: 95cm - Longueur: 55cm – Profondeur: 35cm Provenance: - Art moderne – Vente Mes Binoche et Godeau, Hôtel Drouot, 6 décembre 1989. Notre œuvre présentée sous le numéro 49bis du catalogue. - Collection K., Paris. Œuvre acquise lors de la précédente. Collections publiques et œuvres en rapport: - Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique, Bruxelles – Une autre épreuve de notre modèle, en béton granité, est conservée dans les collections de cette institution sous le numéro d’inventaire 4641. - Musée de peinture et de sculpture, Grenoble– Une autre épreuve de notre modèle, plus petite et en béton granité, est conservée dans les collections de cette institution sous le numéro d’inventaire MG 2533, faisant suite à un don de l’artiste en 1928. Expositions et œuvres en rapport: - Hundert Jahre Belgischer Kunst – Preussischer Akademie der Künste, Berlin, janvier–février 1933. Notre œuvre, ou une autre épreuve en bronze, exposée lors de cette manifestation. - La Biennale di Venezia – XXIIe Esposizione internazionale d’arte – Venise, de mai à octobre 1940. Notre œuvre, ou une autre épreuve en bronze, exposée lors de cette manifestation. Bibliographie et œuvres en rapport: - Hundert Jahre Belgischer Kunst – Catalogue de l’exposition organisée à la Preussischer Akademie der Künste, Berlin (janvier – février 1933), Éditions de la Preussischer Akademie der Künste, Berlin, 1933. Notre œuvre, ou une autre épreuve en bronze, référencée sous le numéro 330 du catalogue, citée page 54. - Catalogo XXII Esposizione internazionale d’arte – Catalogue de la 22e Biennale de Venise, (de mai à octobre 1940).Notre œuvre, ou une autre épreuve en bronze, référencée sous le numéro 90 du catalogue, citée page235. - Jacques van Lennep – Catalogue de la sculpture (artistes nés entre 1750 et 1882): Justifications, corrections, informations complémentaires in Bulletin des Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique – 41ème à 42ème année: 1992-1993/1-4 – Éditions des Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique/Drukkerij Groeninghe, Bruxelles/Kortrijk, 1997. Notre œuvre citée page 237. Artiste de talent, Adolphe Wansart figure incontestablement parmi les meilleurs sculpteurs de son temps. Son œuvre considérable, injustement méconnue, témoigne de la grande modernité et de la constance qui définissent l’ensemble de son travail, majoritairement dominé par la statuaire publique et les portraits sculptés1. D’abord attiré par la peinture, l’artiste verviétois débuta son apprentissage en suivant les enseignements de l’Académie des Beaux-Arts de Liège, avant de rejoindre celle de Bruxelles, où il fut élève de Jean Portaels (1818-1895). Inspiré par les recherches des impressionnistes et fréquentant les artistes du fauvisme brabançon, ses premières œuvres furent sans surprise des tableaux caractérisés par leurs lignes simples et leur utilisation de couleurs vibrantes et éclatantes. Aussi, décidant de manière inexpliquée de se consacrer uniquement à la sculpture dès 1900, Wansart gardera de ces explorations picturales un certain sens de la simplicité et de la synthèse qui, couplées à son travail sérieux et à sa compréhension profonde du rôle de la sculpture, feront de lui un artiste unique dans l’histoire de la sculpture moderne belge. Apprenant la sculpture auprès de Charles van der Stappen (1843-1910) à l’Académie des Beaux-Arts de Bruxelles, Adolphe Wansart comprit très vite que cet art, à juste titre réputé ingrat, lui demanderait rigueur et patience, et ne lui autoriserait que peu de spontanéité. Attiré par le monumental, il développa alors une certaine compréhension du plein air, imaginant ses œuvres comme devant dialoguer avec l’espace et la lumière. Travaillant sans modèle, sauf pour ses portraits, sa méthode explique ainsi sans doute le caractère synthétique et construit de ses sculptures, comme si « […] Wansart n’[avait] jamais recréé son sujet, mais l’[avait] soumis à une refonte que dirigeait sa conscience de pur artiste »2. L’artiste construisait ses sculptures en privilégiant le travail par volumes très architecturés, sans détails superflus, à la manière de la taille directe – élément manifeste dans la mesure où la plupart de ses œuvres furent coulées en bronze ou en béton granité, plutôt que taillées dans la pierre.

Estim. 6 000 - 8 000 EUR

Lot 47 - FRANCIS JOURDAIN (1876-1958) Cercles, pois et croissant sur fond de treillage, le modèle conçu vers [1920] Rare et important pot couvert; la base circulaire, le couvercle à oreilles. Épreuve en céramique émaillée polychrome; le couvercle au décor titre traité blanc et rouille sur fond bleu, la base à l’émail bleu. Années 1920. Deux petits éclats à l’intérieur du couvercle (non visibles le pot fermé), sauts d’émail sur un partie (environ 3cm) de la tranche du couvercle. Monogrammé F. J., porte le numéro 80 et situé France sous la base. Hauteur: 7,5cm – Longueur: 26,5cm Collections publiques: Musée d’Art et d’Histoire de Saint-Denis – Une variante de couleurs est conservée dans les collections de cette institution sous le numéro d’inventaire 94.01.01. Exposition: Francis Jourdain, un parcours moderne 1876-1958 - Exposition itinérante organisée au Musée Toulouse-Lautrec, Albi (25 mars – 4 juin 2000) – au Musée-bibliothèque Pierre André Benoît, Alès (24 juin – 3 septembre) – au Musée d’Art et d’Histoire, Saint-Denis (22 septembre – 18 décembre 2000) et au Musée d’Art et d’Industrie, Roubaix (janvier – avril 2001). Une variante de couleurs fut présentée lors de ces manifestations. Bibliographie: Collectif - Francis Jourdain, un parcours moderne 1876-1958 - Catalogue de l’exposition itinérante organisée au Musée Toulouse-Lautrec, Albi (25 mars – 4 juin 2000) – au Musée-bibliothèque Pierre André Benoît, Alès (24 juin – 3 septembre) – au Musée d’Art et d’Histoire, Saint-Denis (22 septembre – 18 décembre 2000) et au Musée d’Art et d’Industrie, Roubaix (janvier – avril 2001), Éditions Somogy, Paris, 2000. Une variante de couleurs reproduite page 110.

Estim. 1 500 - 2 500 EUR

Lot 49 - ANNA QUINQUAUD (1890-1984) SCULPTEURE & MANUFACTURE NATIONALE DE SÈVRES Les Jumeaux, le modèle conçu vers [1931], très probablement présenté à la Galerie Charpentier puis à l’Exposition Coloniale de 1931, l’édition en grès émaillé à seulement 7 exemplaires réalisés entre1932 et 1934 Groupe sculpté. Épreuve en grès émaillé brun nuancé. Signé A. QUINQUAUD sur la terrasse, porte le cachet-date (non lisible clairement, probablement e pour 1932) de la Manufacture Nationale de SÈVRES et la mention LR sur l’arrière de la tranche de la terrasse, porte la lettre B stylisée sur le côté de la tranche de la terrasse, présence d’une étiquette lacunaire de la manufacture au revers à l’intérieur. Hauteur: 25cm Terrasse: 19,5 x 15cm Provenance: Collection particulière, Paris. Historique: Anna Quinquaud signa un contrat avec la Manufacture Nationale de Sèvres le 15 décembre 1931 pour l’édition en céramique de la sculpture Les Jumeaux. Seulement 7 épreuves furent réalisées; 4 en 1932 et 3 en 1934. Le moule fut supprimé en 1942 sous la direction de Guillaume Jeanneau, alors directeur de la manufacture. Six sculptures différentes d’Anna Quinquaud furent éditées en céramique par la Manufacture Nationale de Sèvres, entre les années 1930 et les années 1940, toutes dans des éditions extrêmement limitées. Collections publiques: - Manufacture Nationale de Sèvres – Une épreuve en plâtre de la sculpture Les Jumeaux est conservée dans les collections de cette institution. - Musée des Beaux-Arts, Brest - Une épreuve en plâtre de la sculpture Les Jumeaux est conservée dans les collections de cette institution. Expositions: - Les foulahs du Fouta-Djallon, sculptures et dessins [de Mlle Anna Quinquaud] – Galerie Charpentier, Paris, 1931. Une épreuve (plâtre ou bronze) de notre modèle sculpture fut probablement présentée lors de cette manifestation. - Exposition Coloniale, Paris, 1931 – Une épreuve (plâtre ou bronze) de notre modèle de sculpture fut probablement présentée lors de cette manifestation. Bibliographie: Anne Doridou-Heim – Anna Quinquaud; sculptrice exploratrice – Somogy Éditions d’Art, Paris, 2011. Un modèle identique reproduit page 72, une épreuve en plâtre reproduite page 109, le descriptif de ce modèle de sculpture et de ses éditions page109.

Estim. 6 000 - 8 000 EUR

Lot 50 - PAUL JOUVE (1878-1973) Panthères noires couchées, 1922 Technique mixte, encre de Chine, gouache et huile sur carton fort. Œuvre présentée sous marie-louise et dans un encadrement moderne à grosse moulure dorée à la feuille. Signée P. JOUVE en rouge en bas à gauche À vue: 35,3 x 60cm Avec encadrement: 54 x 79cm Historique et provenance: Cette peinture fut réalisée en 1922 par Paul Jouve en vue de la grande exposition qui lui sera consacrée à la galerie Haussmann-Danthon au mois de mai de cette même année; une centaine d’œuvres de l’artiste (dessins, peintures et sculptures) y furent montrées à cette occasion. Le peintre-sculpteur animalier gardera ensuite cette peinture dans son atelier, puis l’offrira de nouveau aux yeux du public lors de la grande exposition qui lui fut consacrée au musée de la France d’Outre-mer en 1955. Par la suite, Paul Jouve en fit présent au père de l’actuel propriétaire. Remerciements: Nous adressons nos plus vifs remerciements à l’ayant droit de l’artiste pour nous avoir confirmé l’authenticité de cette œuvre. Expositions: - Paul Jouve - Galerie Haussmann-Danthon, Paris, du 8 au 28 mai 1922. Notre œuvre présentée lors de cette manifestation sous le numéro 12 de l’exposition. - Paul Jouve: Peintures, sculptures, dessins et gravures - Musée de la France d’Outre-mer, Palais de la Porte Dorée, Paris, du 16 avril au 8 mai 1955. Notre œuvre présentée lors de cette manifestation sous le numéro 31 de l’exposition. Bibliographie: Félix Marcilhac - Paul Jouve– Peintre sculpteur animalier– Éditions de l’Amateur, Paris 2005. Notre œuvre reproduite page 246.

Estim. 20 000 - 30 000 EUR

Lot 52 - ÉMILE-JACQUES RUHLMANN (1879-1933) Levard (réf. 1001AR et 1104NR), deuxième version faisant suite au modèle présenté au Salon d’Automne, Paris, 1913 Table ronde de salon à une tablette d’entrejambe et entièrement laquée noir non d’origine. Les quatre pieds de section carrée soutenant le plateau d’entrejambe; chacun présentant un chapiteau à six cannelures et accueillant, à sa réception, un sabot (bague carrée) en métal argenté non d’origine. Le plateau rond du dessus au pourtour à larges cannelures. Les deux plateaux au revers en placage de chêne laqué noir non d’origine. Années 1920. État d’usage, laque noire et sabots (bagues carrées) non d’origine. Estampillée RUHLMANN au fer à chaud et du cachet rectangulaire RUHLMANN sous le plateau d’entrejambe. Hauteur: 46cm - Diamètre: 69cm Archives: Musée des Années 30; Boulogne-Billancourt – Le bleu (diazographie sur papier) de notre modèle de table basse, sans cannelures sur les chapiteaux de pied, conservé sous le numéro d’inventaire 1990.1.166; la photographie de notre modèle de table basse, à huit cannelures sur les chapiteaux de pied, conservée sous le numéro d’inventaire 2002.18.18.214. Bibliographie et œuvres en rapport: - Les Arts de la Maison – Automne-Hiver 1923. Modèle identique ou à rapprocher figurant sur un projet en couleurs reproduit planche XIV. - Art et Décoration – Juin 1926. Modèle identique ou à rapprocher figurant sur un projet en couleurs reproduit sur une planche hors-texte. - Léon Moussinac - Intérieurs – 1 – Éditions Albert Lévy, Paris, vers 1924. Variante reproduite planche 30. - Jean Badovici – Harmonies intérieures de Ruhlmann – Éditions Albert Morancé, Paris, 1924. Des projets en noir et blanc ou en couleurs sur lesquels figurent notre modèle de table basse ou des variantes reproduits planches 3, 9, 14 et 24. - Art et Décoration – Janvier 1914. Une table basse ronde Levard, première version figurant sur une photographie du stand d’Émile-Jacques Ruhlmann au Salon d’Automne de 1913 reproduite sur une planche hors-texte. - Collectif – Ruhlmann un génie de l’Art déco – Éditions Musée des Années 30, Boulogne-Billancourt, Somogy, Paris, Musée des Beaux-Arts de Montréal (Québec), 2002. Modèle identique ou à rapprocher figurant sur différents projets en couleurs reproduits pages 222, 223 et 251. - Emmanuel Bréon – Jacques-Émile Ruhlmann; les archives – Architecture d’intérieure – Éditions Flammarion, Paris, 2004. Modèle identique ou à rapprocher figurant un projet en couleurs reproduit pages 113. - Florence Camard – Ruhlmann – Les Éditions du Regard, Paris 1983. Modèle identique ou à rapprocher figurant sur un projet en couleurs reproduit page 104. - Florence Camard – Ruhlmann – Édtions Monelle Hayot, Saint-Rémy-en-l’Eau, 2009. Modèle identique ou à rapprocher figurant sur différents projets en couleurs reproduit page 7, 39 et 406, sur une photographie ancienne (Levard première version, Salon d’Automne 1913) reproduite page 71, une variante reproduite page 80.

Estim. 20 000 - 30 000 EUR

Lot 53 - FÉLICIEN CACAN (1880-1979) Jeu de macaques en pleine jungle, 1931 Très important panneau décoratif; en trois parties assemblées par feuillure. Technique mixte dont peinture argent, peinture or et laque. Les supports en contreplaqué sur châssis. Percements sur le pourtour pour assurer la fixation. Signé et daté F. CACAN (19)31 en haut à gauche du panneau gauche. Panneau central: 305 x 150cm - Chaque panneau latéral: 305 x 100cm Dimensions totales: 305 x 350cm Provenance: Collection particulière, Paris. Collection publique et œuvres en rapport: Centre national d’art et de culture Georges Pompidou, Paris – Le décor de notre œuvre à rapprocher du dessin intitulé Avant-projet, jeux d’or et de deux Esquisse[s] pour paravent respectivement conservés dans cette institution sous les numéros d’inventaires AM 4671 D (1), AM 4671 D (2) et AM 4671 D (3). Expositions et œuvres en rapport: - Exposition de peintures, études et dessins, de M. F. Cacan – Galerie Reitlinger, Paris, février–mars 1914. Le décor de notre œuvre à rapprocher d’une étude pour paravent exposée lors de cette manifestation. - Salon de la Société nationale des Beaux-Arts – Paris, du 30 avril au 30 juin 1922. Le décor de notre œuvre à rapprocher du paravent à cinq feuillets exposé dans la section Arts Décoratifs lors de cette manifestation. Bibliographie et œuvres en rapport: - La Renaissance politique, littéraire et artistique – N°du 28 février 1914. Le décor de notre œuvre à rapprocher de l’«esquisse de paravent montrant des singes et poursuivant des aras au plumage éclatant dans le feuillage d’une sorte de grand rinceau doré», telle que décrite sous la plume de Robert Hénard, page 588. - Catalogue du Salon de la Société nationale des Beaux-Arts – Catalogue de l’exposition organisée à Paris du 30 avril au 30 juin 1922. Le décor de notre œuvre à rapprocher d’un paravent à cinq feuillets (illustré dans le N°27 de la revue L’Art et les Artistes de mai 1922), cité sous le numéro 1806 du catalogue, dans la section Arts Décoratifs, page 252. - L’Art et les Artistes – N°27 de mai 1922. Le décor de notre œuvre à rapprocher du fragment de paravent reproduit page 315, au sein de l’article intitulé L’art décoratif au Salon, relatif à la section éponyme du Salon de la Société nationale des Beaux-Arts de 1922. Félicien CACAN (1880-1979) Peintre au nom injustement méconnu, Félicien Cacan fut en réalité un artiste aux nombreux talents, doté d’une grande inventivité. Il est à l’origine d’œuvres diverses, tant par le sujet, que la forme ou le style – toutes marquées de sa fantaisie, de son ingéniosité et de sa poésie. Formé à l’École des Beaux-Arts, puis à l’École des Arts Décoratifs, Cacan mania à la fois le dessin et la peinture sur chevalet, fut illustrateur d’ouvrages célèbres et s’adonna à la création de peintures murales et d’éléments décoratifs. Son ouverture d’esprit et sa grande liberté expliquent la grande variété qui caractérise son œuvre. Participant régulièrement aux salons de l’époque, son nom apparait dans de multiples sections, comme la peinture et les arts décoratifs. En disciple et ami de Jacques-Émile Blanche (1861-1942), Félicien Cacan se consacra principalement à l’art du portrait, des paysages et de la nature morte ; bien qu’il retînt surtout de l’art de Blanche l’utilisation de la lumière et la transmission d’un certain sentiment, vecteur de leur grande modernité commune. Parmi ses œuvres figurent ainsi des paysages de Seine-Maritime – réalisés lorsqu’il rendait visite à Blanche à Varengeville-sur-Mer – ou de Venise, des études de nus ou encore des tableaux de fleurs et autres portraits vibrants. Mais, en curieux insatiable, il s’essaya également, en parallèle à ces réalisations, à la création de paravents et de panneaux décoratifs – qu’il orna du motif d’une végétation foisonnante, faite de rinceaux aux couleurs d’or et d’argent, dans laquelle évoluent singes et volatiles. L’ œuvre présentée ici ne fait pas exception et montre un décor luxuriant, fréquemment utilisé par l’artiste pour ses pièces décoratives. Notre panneau révèle le motif de branches d’arbres, depuis lesquelles prolifèrent de larges feuilles. Sur ces branches se prélassent deux singes observant, plus haut, un autre singe suspendu, donnant l’impression de hurler. Dans cette œuvre décorative, Félicien Cacan parvient ainsi à convoquer en quelques traits le sentiment d’une jungle opulente, grouillante, de cette nature qui suit son cours et que l’on parvient presque à entendre.

Estim. 5 000 - 8 000 EUR

Lot 54 - PAUL DUPRÉ-LAFON (1900-1971) Exceptionnel fauteuil moderniste, version basse et à dossier cintré en gondole, entièrement tapissé de cuir de buffle fauve. Les patins avant en L et le long patin arrière cintré en métal tubulaire nickelé. Vers 1930. État d’usage, restaurations, tapisserie de cuir non d’origine, les nickelages des patins refaits. Hauteur: 49cm – Longueur: 81cm - Profondeur: 80cm Important: Nous adressons nos plus vifs remerciements à Laure Tinel Dupré-Lafon, ayant droit de l’artiste, pour nous avoir confirmé l’authenticité de cette œuvre. Un certificat de l’ayant droit sera remis, à sa demande et à sa charge, à l’acquéreur. Provenance: - Famille Dreyfus. - Galerie Couvrat Desvergnes. Œuvre acquise auprès de la précédente. - Collection particulière, Neuilly-sur-Seine. Œuvre acquise auprès de la galerie Couvrat Desvergnes lors de la première exposition consacrée à Paul Dupré-Lafon organisée du 29 avril au 15 septembre 1987. Bibliographie: - Nouveaux Intérieurs; 3éme série – Éditions Charles Moreau, Paris, vers 1933. Notre fauteuil ou un modèle identique reproduit planche 42. - Art et Industrie – Mai-juin 1936. Notre fauteuil ou un modèle identique reproduit page 10 dans un article entièrement consacré au décorateur. - L’Amour de l’Art – N°28-29-30 de 1948. Notre fauteuil ou un modèle identique reproduit planche 34. - Thierry Couvrat Desvergnes – Paul Dupré-Lafon, décorateur des millionnaires – Les Éditions de l’Amateur, Paris, 1990. Notre fauteuil reproduit pages 135 et 137, notre fauteuil ou un modèle identique sur des photographies d’archives reproduites pages 136, 167 et 188, un modèle identique figurant sur un projet d’aménagement du décorateur reproduit page 6.

Estim. 50 000 - 80 000 EUR

Lot 55 - PAUL DUPRÉ-LAFON (1900-1971) Très légère variante avec volet coulissant en bois laqué du modèle daté (sur plan) du 1er mars 1929 Bureau moderniste quart-de-cercle en bois laqué noir. La partie droite accueille un caisson ouvrant par trois tiroirs. La partie gauche cintrée reçoit des nichescôté visiteur. La ceinture s’ouvre par un tiroir. Le dessus présente des trappes; deux longues découvrables par un volet coulissant, l’une à casiers, l’autre obturée par un panneau gainé de cuir fauve, et une de section carrée, fermée par un panneau gainé de cuir fauve et recevant un porte-crayons amovible en acajou. Le sous-main et l’intérieur des trappes gainés de cuir fauve. Les prises des tiroirs et du volet coulissant en métal nickelé. Vers 1930. État d’usage, restaurations, laque noire non d’origine, parties en cuir non d’origine, les nickelages refaits. Hauteur: 79cm – Longueur: 137cm – Profondeur: 73cm Important: Nous adressons nos plus vifs remerciements à Laure Tinel Dupré-Lafon, ayant droit de l’artiste, pour nous avoir confirmé l’authenticité de cette œuvre. Un certificat de l’ayant droit sera remis, à sa demande et à sa charge, à l’acquéreur. Provenance: - Art Nouveau – Art déco – Vente Me Boisgirard, Hôtel Drouot, 22 octobre 1986. Notre bureau présenté sous le numéro 151 du catalogue lors de cette vacation. - Galerie Couvrat Desvergnes. Œuvre acquise lors de la précédente. - Collection particulière, Neuilly-sur-Seine. Œuvre acquise auprès de la galerie Couvrat Desvergnes lors de la première exposition consacrée à Paul Dupré-Lafon organisée du 29 avril au 15 septembre 1987. Bibliographie: Thierry Couvrat Desvergnes – Paul Dupré-Lafon, décorateur des millionnaires – Les Éditions de l’Amateur, Paris, 1990. Notre bureau reproduit page 42, des détails reproduits pages 44 et 45, un bureau identique figurant sur des photographies d’archives reproduites pages 94 et 113, la variante avec volet coulissant en métal reproduite page 97 sur une photographie d’archive et son plan, daté du 1er mars 1929, reproduit page 96. Paul DUPRÉ-LAFON (1900-1971) Paul Dupré-Lafon fait figure d’exception dans le domaine des arts décoratifs du XXe siècle. Débutant sa carrière dans les années 1920, en pleine euphorie Art Déco, il réussira à imposer une vision personnelle, à l’équilibre des tendances de l’époque. Loin de toute homogénéité, le renouveau artistique de la période était, d’une part, dominé par les traditionalistes soucieux de s’inscrire dans la continuité du grand savoir-faire français et de poursuivre une quête de raffinement, et, d’autre part, agité par les modernistes en quête de rationalité et de fonctionnalité. Fort de la connaissance des propositions plurielles de ses contemporains, le décorateur décidera d’y puiser le meilleur en imaginant des intérieurs et du mobilier répondant à la fois aux critères d’innovation, d’ergonomie, d’élégance, et de luxe. Cette approche unique sera à l’origine de réalisations rigoureuses, confortables et raffinées, à travers lesquelles se lisent les préoccupations de la modernité et de la tradition. Travaillant seul, refusant l’édition de ses œuvres et leur présentation dans les salons de l’époque, Paul Dupré-Lafon imagine de façon indépendante et autonome ses créations uniques. Conçues comme éléments d’un tout, chaque pièce participe d’une vision globale. Suivant une démarche analogue à l’idée de microcosme-macrocosme, chaque oeuvre isolée incarne le reflet d’une conception d’ensemble de ses aménagements intérieurs, animée par une recherche fondamentale de dynamisme et d’harmonie. Chez Dupré-Lafon, rien n’est accessoire. Chaque réalisation jusqu’à son plus infime détail sert l’utile et le beau. Équilibre, harmonie, continuité, unicité ; voilà ce qui commande son œuvre à part. De ses créations transparaissent l’importance du choix des matières brutes et l’apparente simplicité des lignes et des formes. Cuirs, bois, bois laqués, pierres, métaux de grande qualité s’alternent sur ses pièces de mobilier au modelé contenu à l’essentiel. Une alternance de ruptures et de continuités anime chaque élément qu’il crée. Les couleurs et les matières se répondent, les tons naturels s’opposent au noir des bois laqués, les matériaux organiques cohabitent avec les métaux, les surfaces planes et les parements naturels se succèdent. Loin de servir uniquement une esthétique, ces œuvres sont savamment construites. Leurs articulations, souvent métalliques, ponctuent visuellement leur ligne en plus d’augmenter leur praticité. Des jeux de mécanismes révèlent des fonctionnalités cachées et développent singulièrement l’aspect de ses pièces ; aussi, ensemble ou individualisées, elles démontrent une présence certaine et une grande puissance issues de la mise en

Estim. 50 000 - 80 000 EUR

Lot 56 - PAUL DUPRÉ-LAFON (1900-1971) Chaise de bureau moderniste en bois laqué noir. Les pieds avant de type Gaine, les pieds arrière en débord de l’assise et recevant le soutien en métal nickelé du dossier. Le dossier curviligne reçu par une plaque cintrée en métal nickelé. L’assise tapissée de cuir fauve. Vers 1930. État d’usage, restaurations, laque noire non d’origine, tapisseries de cuir non d’origine, les nickelages refaits. Hauteur: 74cm – Longueur: 52cm – Profondeur: 56cm Important: Nous adressons nos plus vifs remerciements à Laure Tinel Dupré-Lafon, ayant droit de l’artiste, pour nous avoir confirmé l’authenticité de cette œuvre. Un certificat de l’ayant droit sera remis, à sa demande et à sa charge, à l’acquéreur. Provenance: - Art Nouveau – Art déco – Vente Me Boisgirard, Hôtel Drouot, 22 octobre 1986. Notre chaise de bureau présentée sous le numéro 151 du catalogue (conjointement au bureau) lors de cette vacation. - Galerie Couvrat Desvergnes. Œuvre acquise lors de la précédente. - Collection particulière, Neuilly-sur-Seine. Œuvre acquise auprès de la galerie Couvrat Desvergnes lors de la première exposition consacrée à Paul Dupré-Lafon organisée du 29 avril au 15 septembre 1987. Bibliographie: Thierry Couvrat Desvergnes – Paul Dupré-Lafon, décorateur des millionnaires – Les Éditions de l’Amateur, Paris, 1990. Notre chaise de bureau reproduite pages 42 et 43, un modèle très proche figurant sur une photographie d’archive reproduit page 105; un détail reproduit page 47.

Estim. 15 000 - 20 000 EUR

Lot 57 - PAUL DUPRÉ-LAFON (1900-1971) Paire de chaises modernistes tripodes de type Visiteur en bois laqué noir. Les pieds de type Gaine. Les dossiers curvilignes fixés au dos par des plaques cintrées en métal nickelé. Les assises tapissées de cuir fauve. Vers 1930. État d’usage, restaurations, laque noire non d’origine, tapisseries de cuir non d’origine, les nickelages refaits. Hauteur: 70cm – Longueur: 44cm – Profondeur: 42cm Important: Nous adressons nos plus vifs remerciements à Laure Tinel Dupré-Lafon, ayant droit de l’artiste, pour nous avoir confirmé l’authenticité de cette œuvre. Un certificat de l’ayant droit sera remis, à sa demande et à sa charge, à l’acquéreur. Provenance: - Art Nouveau – Art déco – Vente Mes Chayette et Calmels, Hôtel Drouot, 24 octobre 1986. Notre paire de chaises présentée sous le numéro 110 du catalogue lors de cette vacation (possiblement ancienne collection René-Louis Dreyfus). - Galerie Couvrat Desvergnes. Œuvres acquises lors de la précédente. - Collection particulière, Neuilly-sur-Seine. Œuvres acquises auprès de la galerie Couvrat Desvergnes lors de la première exposition consacrée à Paul Dupré-Lafon organisée du 29 avril au 15 septembre 1987. Bibliographie: Thierry Couvrat Desvergnes – Paul Dupré-Lafon, décorateur des millionnaires – Les Éditions de l’Amateur, Paris, 1990. Nos chaises reproduites page 42, des modèles identiques figurant sur une photographie d’archive reproduite pages 122 et 123.

Estim. 20 000 - 30 000 EUR

Lot 59 - PAUL DUPRÉ-LAFON (1900-1971) Fauteuil moderniste de salon au dossier réglable en inclinaison; complet de son bout de pied et formant ainsi chaise longue. Les flancs et les bases, du fauteuil et du bout de pied, en bois laqué noir. Les assises, du fauteuil et du pouf, le dossier et les manchettes d’accotoir du fauteuil tapissés de cuir fauve. Les crémaillères et la barre de réglage d’inclinaison, au dos du siège, en métal nickelé. Vers 1930. État d’usage, restaurations, tapisseries de cuir non d’origine, les nickelages refaits. Fauteuil: Hauteur: 66cm – Longueur:+ ou - 73cm – Profondeur: + ou - 112cm Bout de pied: Hauteur: 37cm – Longueur: 54cm – Profondeur: 54cm Important: Nous adressons nos plus vifs remerciements à Laure Tinel Dupré-Lafon, ayant droit de l’artiste, pour nous avoir confirmé l’authenticité de cette œuvre. Un certificat de l’ayant droit sera remis, à sa demande et à sa charge, à l’acquéreur. Provenance: - Art Nouveau – Art déco – Vente Me Boisgirard, Hôtel Drouot, 22 octobre 1986. Notre siège et son bout de pied présentés sous le numéro 152 du catalogue lors de cette vacation. - Galerie Couvrat Desvergnes. Œuvre acquise lors de la précédente. - Collection particulière, Neuilly-sur-Seine. Œuvre acquise auprès de la galerie Couvrat Desvergnes lors de la première exposition consacrée à Paul Dupré-Lafon organisée du 29 avril au 15 septembre 1987. Bibliographie: Thierry Couvrat Desvergnes – Paul Dupré-Lafon, décorateur des millionnaires – Les Éditions de l’Amateur, Paris, 1990. Notre siège reproduit page 68 et 69, un fauteuil identique (sans bout de pied) figurant sur une photographie d’archive reproduite page 94.

Estim. 40 000 - 60 000 EUR

Lot 60 - PAUL DUPRÉ-LAFON (1900-1971) Table à jeux en bois laqué noir. Les 4 pieds d’angle de type Gaineaux faces externes arrondies; les réceptions en laiton. L’entablement carré, au fond en décaissement,accueillant un plateau réversible, gainé de cuir bordeaux d’un côté et tapissé de feutrine de l’autre, encadré d’un profil en laiton. Chaque angle de la ceinture équipé d’une tirette porte-verre en arc-de-cercle et perforée en son centre. Vers 1930. État d’usage, une fente vers un angle sur la ceinture, restaurations, laque noire non d’origine, le cuir et la feutrine non d’origine. Hauteur: 73,5cm – Longueur: 92cm – Largeur: 92cm Important: Nous adressons nos plus vifs remerciements à Laure Tinel Dupré-Lafon, ayant droit de l’artiste, pour nous avoir confirmé l’authenticité de cette œuvre. Un certificat de l’ayant droit sera remis, à sa demande et à sa charge, à l’acquéreur. Provenance: - Art Nouveau – Art déco – Vente Mes Couturier, Nicolay et Daussy, Boisgirard, Hôtel Drouot, 24 novembre 1987. Notre table à jeux présentée sous le numéro 182 du catalogue lors de cette vacation. - Galerie Couvrat Desvergnes. Œuvre acquise lors de la précédente. - Collection particulière, Neuilly-sur-Seine. Œuvre acquise auprès de la galerie Couvra Desvergnes à la suite de la première exposition consacrée à Paul Dupré-Lafon organisée du 29 avril au 15 septembre 1987. Bibliographie: - Ensembles Mobiliers; volume 6 – Éditions d’Art Charles Moreau, Paris, 1943-1945. Un modèle identique reproduit planche 13. - Thierry Couvrat Desvergnes – Paul Dupré-Lafon, décorateur des millionnaires – Les Éditions de l’Amateur, Paris, 1990. Notre table, ou un modèle identique, reproduite page61, un modèle identique figurant sur des photographies d’archives reproduites page 100, 122, 123 et 133; un détail reproduit page 60.

Estim. 10 000 - 15 000 EUR

Lot 63 - PAUL DUPRÉ-LAFON (1900-1971) Table à jeux en acajou et placage d’acajou. Les 4 pieds d’angle de type Gaineaux faces externes arrondies; les réceptions en laiton cuivré. L’entablement carréaccueillant un plateau réversible, gaîné de cuir bordeaux d’un côté et tapissé de feutrine de l’autre, encadré d’un profil en laiton. Chaque angle de la ceinture équipé d’une tirette porte-verre en arc-de-cercle et perforée en son centre. Années 1940-1950. État d’usage, restaurations, le cuir et la feutrine non d’origine. Hauteur: 73,5cm – Longueur: 85,5cm – Largeur: 85,5cm Important: Nous adressons nos plus vifs remerciements à Laure Tinel Dupré-Lafon, ayant droit de l’artiste, pour nous avoir confirmé l’authenticité de cette œuvre. Un certificat de l’ayant droit sera remis, à sa demande et à sa charge, à l’acquéreur. Provenance: Collection particulière, Neuilly-sur-Seine. Œuvre acquise auprès de la galerie Couvrat Desvergnes lors de la première exposition consacrée à Paul Dupré-Lafon organisée du 29 avril au 15 septembre 1987. Bibliographie: - Ensembles Mobiliers; volume 6 – Éditions d’Art Charles Moreau, Paris, 1943-1945. Un modèle identique reproduit planche 13. - Thierry Couvrat Desvergnes – Paul Dupré-Lafon, décorateur des millionnaires – Les Éditions de l’Amateur, Paris, 1990. Modèle identique reproduit page61 et figurant sur des photographies d’archives reproduites page 100, 122, 123 et 133; un détail reproduit page 60.

Estim. 10 000 - 15 000 EUR

Lot 64 - PAUL DUPRÉ-LAFON (1900-1971) Paire de fauteuils modernistes de type Gondole entièrement tapissés de cuir de buffle fauve. Les pieds également tapissés de cuir fauve. Vers 1930. État d’usage, restaurations, tapisseries de cuir non d’origine, les pieds non gainés de cuir à l’origine. Hauteur: 61cm – Longueur: 72cm - Profondeur: 80cm Important: Nous adressons nos plus vifs remerciements à Laure Tinel Dupré-Lafon, ayant droit de l’artiste, pour nous avoir confirmé l’authenticité de cette œuvre. Un certificat de l’ayant droit sera remis, à sa demande et à sa charge, à l’acquéreur. Provenance: - Art déco – Succession de Madame Gautrat Delompré et à divers – Vente Mes Ader, Picard et Tajan, Hôtel Drouot, 2 juin 1986. Notre paire de sièges présentée sous le numéro 130 du catalogue lors de cette vacation. - Galerie Couvrat Desvergnes. Œuvres acquises lors de la précédente. - Collection particulière, Neuilly-sur-Seine. Œuvres acquises auprès de la galerie Couvrat Desvergnes lors de la première exposition consacrée à Paul Dupré-Lafon organisée du 29 avril au 15 septembre 1987. Bibliographie: - Art et Industrie – Mai-juin 1936. Un modèle identique, avec variante de pieds, reproduit page 5 dans un article entièrement consacré au décorateur. - Thierry Couvrat Desvergnes – Paul Dupré-Lafon, décorateur des millionnaires – Les Éditions de l’Amateur, Paris, 1990. Un de nos sièges reproduit page 87, un modèle identique figurant sur une photographie d’archive reproduite page 166, un modèle identique figurant sur un projet d’aménagement du décorateur reproduit page 9, des variantes à patins débordants reproduites pages 114.

Estim. 50 000 - 80 000 EUR

Lot 67 - JEAN-ÉMILE PUIFORCAT (1897-1945) (JEAN-ÉLISÉE PUIFORCAT, DIT) CRÉATEUR DU MODÈLE – MAISON PUIFORCAT PARIS ORFÈVRE Douze pans, le modèle créé vers [1923] Rare soupière en argent formant centre de table. La base facettée reposant sur un talon à gradinset flanquée de deux anses articulées en aventurine sculptée; les attaches en argent aux motifs plissés. Le couvercle bombé et aux arêtes s’estompant; la prise fixe en aventurine sculptée; les attaches en argent aux motifs plissés. Édition ancienne. La base marquée Jean E. PUIFORCAT - Paris au revers, la base et le couvercle portent les poinçons de Maître Orfèvre et de titre. Hauteur: 22cm – Longueur: 40cm – Largeur: 26cm Poids brut:4.916g Provenance: Collection particulière, Neuilly-sur-Seine. Bibliographie: - Beaux-Arts – N°10 du 1er juin 1923. Modèle identique aux légères variantes d’attaches des prises reproduit pageV. - Art et Décoration – Juin 1923. Modèle identique aux légères variantes d’attaches des prises reproduit page 184. - Gaston Quénioux – Les Arts Décoratifs Modernes – Éditions Larousse, Paris, 1925. Modèle identique aux légères variantes d’attaches des prises reproduit page174. - Fernand David (préface) – L’Art décoratif français 1918-1925 – Éditions Albert Lévy, Paris, vers 1929. Modèle identique aux légères variantes d’attaches des prises reproduit page 174. - Collectif – Jean Puiforcat; orfèvre sculpteur - Éditions Flammarion, Paris, 1951. Modèle identique aux légères variantes d’attaches des prises reproduit dans cette publication sans pagination pour les planches. - Françoise de Bonneville – Jean Puiforcat – Éditions du Regard, Paris, 1986. Modèle identique aux légères variantes d’attaches des prises reproduit page 86.

Estim. 20 000 - 30 000 EUR

Lot 84 - PAUL BELMONDO (1898-1982) La Baigneuse (au rocher), 1947-1955, une version en petit format de notre sculpture présentée au Salon des Tuileries en 1947, une version monumentale en pierre installée sur une fontaine à Orléans en 1955 Sculpture de parc. Pierre. Signée BELMONDO à l’arrière de la terrasse. Hauteur: 82cm Terrasse: 32 x 42cm Important: Un courrier de remerciements à Paul Belmondo de Monsieur C. daté du 19 janvier 1955, pour la cession par l’artiste de cette sculpture pour son jardin de Seine-et-Marne, sera remis à l’acquéreur; le nom du signataire biffé. À noter: Le sculpteur créa la figure de la Baigneuse au rocher vers 1947; cette sculpture de petit format fut présentée au Salon des Tuileries cette année-là. En 1955, une grande version en pierre, fut installée au centre d’un bassin à l’angle de la rue Royale et de la rue de Tabour à Orléans. Collection publique et œuvre en rapport: Musée Paul Belmondo, musées de Boulogne-Billancourt – Une épreuve en plâtre, de petit format, de notre modèle de sculpture est conservée dans les collections de cette institution sous le numéro d’inventaire BEL2007.1.175. Exposition et œuvre en rapport: XXIVe Salon des Tuileries – Musée des Beaux-Arts, Paris, 1947. Une épreuve en plâtre, de petit format, de notre modèle de sculpture fut présentée sur une commode de Maurice Jallot lors de cette manifestation. Bibliographieet œuvres en rapport: - Mobilier et Décoration – N°3 de juin 1947. Une épreuve en plâtre, de petit format, de notre modèle de sculpture reproduite page 39, dans un article consacré à l’artiste sous la plume de Paul Sentenac. - Mobilier et Décoration – N°4 d’août 1947. Une épreuve en plâtre, de petit format, de notre modèle de sculpture exposée sur une commode de Maurice Jallot, reproduite page 77 sur une photographie de l’exposition. - Mobilier et Décoration – N°7 de juillet 1948. Une épreuve en plâtre, de petit format, de notre modèle de sculpture reproduite à deux reprises page 19. - Paul Belmondo, la sculpture sereine – Catalogue de l’exposition itinérante organisée entre juin 1997 et novembre 1999 à Albi, Marseille, Puteaux, Trevarez, Carpentras, La Roche-sur-Yon, Roubaix, Metz, Forest-Bruxelles, Troyes, Boulogne-Billancourt, Éditions Somogy, Paris, 1997. Une épreuve en plâtre, de petit format, de notre modèle de sculpture référencée sous le numéro 21 du catalogue et citée page 109; sa version en bronze référencée sous le numéro 72 et reproduite page 134; La Baigneuse de la fontaine d’Orléans citée page 176.

Estim. 6 000 - 8 000 EUR