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mer. 26 juin

David Daoud (Libano, Beirut, 1970)Empreintes, 2022Olio su tela146 x 113.5 cm - David Daoud est un artiste, dessinateur et sculpteur libanais, né à Beyrouth en 1970. Il quitte le Liban avec sa famille en 1978 en raison de la guerre civile (1975-90) et s'installe en France. En 2011, il reçoit le prestigieux 1er Prix Frédéric de Carfort de la Fondation de France pour la Peinture. Il a peint les quatorze chemins de croix de l'église Saint-Rémi de Marines et trois autres de l'église Saint-Gildard, à Longuesse (Ile de France). D'une part, l'artiste explore les thèmes de l'exil, de la migration et de la diaspora, ayant personnellement vécu la décision de quitter le Liban et l'organisation conséquente d'une nouvelle vie dans un pays différent ; d'autre part, il analyse l'histoire personnelle et globale des êtres humains et des sociétés contemporaines, considérés, comme ils le sont, comme des organismes complexes. Ses œuvres présentent souvent un monde onirique, mystérieux et magique, qui est en même temps une représentation de la réalité. Les œuvres de Daoud se trouvent dans diverses collections, notamment à l'Institut du monde arabe à Paris, au Musée de la préhistoire à Beyrouth, à la mairie de Marines, dans le Vexin (France) et à la mairie de l'Isle-Adam (France). Dans ce tableau, l'artiste représente une scène chorale. Une fois de plus, des personnes et des animaux esquissés par quelques lignes précises sont représentés dans ce qui semble être un paysage désertique. Il pourrait s'agir de marchands avec leurs animaux ou de bergers se déplaçant d'un endroit à l'autre dans un voyage perpétuel. Signé en bas à droite et signé et daté au verso. Provenance : Artiste.

Estim. 7 000 - 10 000 EUR

mer. 26 juin

David Daoud (Libano, Beirut, 1970)Songe, 2022 Olio su tela160 x 130 cm - David Daoud est un artiste, dessinateur et sculpteur libanais, né à Beyrouth en 1970. Il quitte le Liban avec sa famille en 1978 en raison de la guerre civile (1975-90) et s'installe en France. En 2011, il reçoit le prestigieux 1er Prix Frédéric de Carfort de la Fondation de France pour la Peinture. Il a peint les quatorze chemins de croix de l'église Saint-Rémi de Marines et trois autres de l'église Saint-Gildard, à Longuesse (Ile de France). D'une part, l'artiste explore les thèmes de l'exil, de la migration et de la diaspora, ayant personnellement vécu la décision de quitter le Liban et l'organisation conséquente d'une nouvelle vie dans un pays différent ; d'autre part, il analyse l'histoire personnelle et globale des êtres humains et des sociétés contemporaines, considérés, comme ils le sont, comme des organismes complexes. Ses œuvres présentent souvent un monde onirique, mystérieux et magique, qui est en même temps une représentation de la réalité. Les œuvres de Daoud se trouvent dans plusieurs collections, notamment : l'Institut du monde arabe à Paris, le Musée de la préhistoire à Beyrouth, la mairie de Marines, le Vexin (France) et la mairie de l'Isle-Adam (France). Dans "Songe", une femme se trouve au centre de la composition. Elle est torse et pieds nus, n'a qu'un morceau de tissu bleu foncé autour de la taille et des jambes et porte des bijoux en or. Elle est assise sur le sol et tient ses mains jointes devant son visage comme si elle priait. Elle est entourée de groupes de personnes et d'animaux à peine définis. La scène autour de la femme est dynamique, comme le suggère la présence de personnes occupées à leurs activités, en contraste avec l'immobilité de la femme en train de prier ou de rêver. Signé en bas à gauche et signé et daté au verso. Provenance : Artiste.

Estim. 7 000 - 10 000 EUR

Alexandre LEVRAT (1896-1986). Adam et Eve, vers 1960. 4 dessins à l'aquarelle, 20,8 x 26 8 cm. Signé de monogrammes, en bas à gauche. L’Art brut aux Beaux-Arts ? Impossible : non-sens absolu. La définition de l’Art brut ferme définitivement la porte de toute école. « Production spontanée et inventive d'œuvres échappant aux normes culturelles. Relevant, contrairement à l'art « savant », d'une complète liberté instinctive, l'art brut est le fait d'autodidactes. » Larousse le souligne. L’Art brut ne s’apprend pas. Tout élève d’école d’Art ne peut pas créer de l’Art brut. A fortiori, Alexandre Levrat (1896-1986), architecte de renom. Levrat étudia à L’ENSBA – École nationale supérieure des Beaux-Arts – qui accueille quelques peintres et majoritairement des architectes. Le commun des mortels aurait presque tendance à penser qu’il y a là une contradiction, entre la formation d’artistes et celle d’ingénieurs qui doivent maitriser la réalisation de bâtiments. On se souvient des constructions de Numérobis, le personnage d’Astérix et Cléopâtre créé par Goscinny et Uderzo pour caricaturer ce que ne doit pas être un architecte. Détrompons-nous. La plus grande partie de la formation des architectes repose sur les Beaux-Arts, le dessin et la sculpture et non des calculs savants. Tous apprennent le dessin avec application et le maitrisent parfaitement. Et, plus particulièrement avant 1968, quand l’enseignement entend par dessin, l’académisme, avec le « style pompier » comme fer de lance. Cependant, il faut le constater, l’œuvre révélée ici est bien loin des visions de l’Antiquité de Jean-Léon Gérôme ou de la Préhistoire de Fernand Cormon, tous deux célèbres patrons d’atelier. Alors, qu’est-ce ? Levrat remettrait-il en question la définition de l’Art brut ? Car Levrat fut architecte en chef des Bâtiments civils et palais nationaux*, et du Comité des H.B.M. de la Seine, architecte en chef au M.R.U., expert près le Tribunal civil de la Seine et la Cour d'appel, professeur à l'École des Travaux publics, membre de la S.A.D.G, chevalier de la Légion d'honneur en 1960, Croix de guerre, officier d'Académie en 1937, Médaille d'or du Comité de patronage des H.L.M. de la Seine, entre autres… Sa carte de visite était impressionnante. Il a aussi exposé au Salon des artistes français à Paris en 1926 et, régulièrement ensuite, au Salon des Indépendants. À ces moments perdus, il trouvait encore le temps de concevoir cette œuvre secrète, restée enfouie dans ses tiroirs jusqu’à ce jour. * https://agorha.inha.fr/recherche?terms=Levrat

Mise à prix  120 EUR

mar. 16 juil.

Lampe en terre cuite de l'Antiquité tardive avec Nabuchodonosor. Afrique du Nord, 4e - 5e s. ap. J.-C. Type Hayes II. L 14,5cm, H 5,5cm. En argile rouge clair avec revêtement rouge clair. Poignée en forme de cône, corps ovoïde, museau arrondi avec trou de combustion, deux trous de remplissage dans le miroir. Sur le miroir, Nabuchodonosor trônant à gauche, devant lui, sur une colonne, son buste, de la droite, trois hommes amenés par un soldat. Sur l'épaule, décor en forme de feuilles de lierre et de branches de palmier alternées. Cf. Antiquité tardive entre paganisme et christianisme. Catalogue d'exposition de la Staatl. Münzsammlung München (1989) p. 125f. Cat.65 : Seuls les jeunes gens sont représentés ici. Il s'agit de la préhistoire de l'épisode des trois jeunes gens dans la fournaise, tiré du livre de Daniel de l'Ancien Testament (Daniel 3,13-18) : Le roi de Babylone, Nabuchodonosor, qui trône, demande aux trois jeunes gens coiffés de bonnets phrygiens d'adorer son buste doré, placé sur une colonne devant lui. Les jeunes gens sont les trois Hébreux Sadrach, Méschac et Abednego, qui étaient gouverneurs à Babylone sous Nabuchodonosor. Comme ils refusaient d'adorer l'image, ils ont été jetés dans une fournaise où, protégés par un ange, ils sont restés intacts. Poignée remise en place. Provenance : de la collection privée ouest-allemande H.H., acquise avant 1985 de la collection ouest-allemande ; ex Gorny & Mosch vente aux enchères 300, 12.12.2023, lot 147.

Estim. 480 - 600 EUR

ven. 28 juin

BOUCHER DE PERTHES (Jacques). Antiquités celtiques et antédiluviennes. Mémoire sur l’industrie primitive et les arts à leur origine. Paris : Treuttel et Wurtz, Derache, Dumoulin, Victor Didron, 1847-1864. — 3 volumes in-8, 233 x 149 : (2 ff.), XII, 628 pp., 80 planches ; (2 ff.), XVI, 511 pp., 24 planches ; (2 ff.), XXIV, 178 pp., (1 f.), pp. (179)-681, 10 planches. Demi-basane fauve, dos à nerfs orné, tranches mouchetées (reliure moderne). En français dans le texte, n° 266. Édition originale de ce texte capital « pour l’histoire de l’archéologie en tant que discipline, mais aussi de l’histoire des idées et des sciences ». En effet, ainsi que l’indique Grégoire Meylan, responsable de la bibliothèque du musée d’Archéologie nationale : « Jacques Boucher de Perthes est considéré de nos jours comme l’un des « pères de la préhistoire », les Antiquités celtiques et antédiluviennes en étant l’un des ouvrages fondateurs. Directeur des douanes à Abbeville, il se voulait néanmoins homme de lettres et fut auteur de nombreuses œuvres littéraires, ainsi que Président de la Société d’émulation d’Abbeville. Il n’était donc ni archéologue ni géologue mais s’intéressait particulièrement aux origines de l’homme et à son évolution. Dans ce sens, il écrivit et publia un essai métaphysique, De la création, essai sur l’origine et la progression des êtres en 1838 dans lequel il avait émis l’hypothèse qu’un jour, on trouverait des traces « d’hommes antédiluviens ». Il entreprit à ses frais des fouilles dans les couches d’alluvions de la Somme et de la Seine pour apporter des preuves à sa théorie et présenta en 1838 à l’Académie des sciences les premiers éléments lithiques extraits des sablières de la Somme dont la position stratigraphique lui permettait d’affirmer que « l’homme antédiluvien » avait bien existé au temps des grands mammifères. Mais il se heurta pendant de longues années au scepticisme et à l’opposition acharnée d’une certaine élite intellectuelle, convaincue que l’ancienneté de l’homme ne pouvait être antérieure à l’époque celtique et gauloise. En 1842, la découverte d’une mâchoire de mammouth associée dans la même couche stratigraphique à un outil de silex lui permit de démontrer la contemporanéité de l’homme et des espèces disparues. Cette hypothèse sera définitivement validée en 1859 avec la visite à Abbeville des savants anglais J. Prestwich, J. Evans, J.W. Flower, R. Godwin-Austen, R.W. Hylne et C. Lyell qui attestèrent l’authenticité de ses découvertes. Dans ces ouvrages, Boucher de Perthes présente ses recherches et démontre sa théorie afin de convaincre les plus sceptiques. Les Antiquités celtiques et antédiluviennes sont publiées en trois volumes, chacun apportant de nouveaux éléments de réponse et permettant à l’auteur d’affirmer sa position en présentant ses dernières découvertes mais surtout en énumérant les nouveaux érudits et savants ralliés à sa cause à travers le monde » (Source : Grégoire Meylan, in : site du Musée d’Archéologie Nationale, domaine de Saint-Germain-en-Laye, Les collections, Bibliothèque, Antiquités celtiques et antédiluviennes). L’édition comprend 114 planches dont 80 dans le premier volume, 24 dans le second (numérotées de I à XXVI), et 10 dans le dernier (numérotées de III à XII, les figures numérotées I et II étant à pleine page, donc comprises dans la pagination). L’ensemble de ces planches offrent plus de 2200 figures. Bon exemplaire en reliure du XXe siècle. Dos légèrement passés, quelques rares griffures. Rousseurs éparses dans le premier volume. Provenance : Henri Millerioux, avec ex-libris portant la devise «Semper transformare».

Estim. 1 000 - 1 500 EUR

ven. 28 juin

[Autographes]. [Sciences]. Ensemble de 8 lettres autographes de scientifiques, pour la plupart adressées à Antonio Machado y Núñez (1815-1896), anthropologue, zoologiste et géologue espagnol, professeur à Cadix, Séville et Madrid, qui fut l’un des principaux introducteurs et défenseurs du darwinisme en Espagne. (Défauts d’usage sans gravité, les principaux mentionnés). - LARTET, Louis (1840-1899), géologue et préhistorien. Trois lettres autographes signées : - 1 L.A.S., à « Très honoré Monsieur ». Paris, 18 septembre 1864. 2 pages in-4, en-tête du Muséum d’Histoire naturelle. Il accuse réception des exemplaires « l’intéressante note sur le terrain quaternaire de Cordoue » envoyés par son correspondant, indique qu’il va les transmettre à Daubrée, Verneuil, d’Archiac, Collomb, la Société géologique et autres ; en P.S. il évoque la Carte géologique d’Espagne « enfin terminée » que Verneuil vient de présenter à l’Académie des Sciences. - 1 L.A.S., à « Mon cher Monsieur Machado ». S.l., 13 janvier 1866. 4 pages in-4. Intéressante lettre sur la préhistoire avec quelques dessins de poteries. - 1 L.A.S., à un ami et confrère. Paris, 5 novembre 1867. 2 pages in-8. Il évoque ses sentiments à la suite de l’exposition universelle, la destruction des bâtiments, et regrette : « ... à ce temple improvisé de la paix et de l’Industrie va succéder [...] un champ de manœuvres pour les évolutions guerrières... ». Puis fait allusion au volume d’actes du dernier congrès géologique et préhistorique en regrettant que son correspondant en ait été absent. (marques de plis). - VERNEUIL, Édouard de (1805-1873), géologue et paléontologue. 1 L.A.S. adressée à « Monsieur ». Paris, 31 janvier. « Monsieur Lartet m’a dit hier que vous lui aviez écrit qu’il y avait quelque danger à voyager actuellement en Andalousie... » ; il demande des précisions sur cette situation, car il s’apprête à se rendre dans la région, visiter les montagnes de la province de Jaen et suivre cette chaîne jusqu’à Cabra ; il évoque son précédent voyage d’études dans cette région, ainsi que leurs amis communs Casiano de Prado et Lartet ; il insiste : « Veuillez me dire s’il y a réellement des brigand formant des bandes, s’ils ont déjà commis quelque crime […] » et envisage le cas échéant de reporter son voyage. Enfin, pour sa future nouvelle édition de la carte géologique d’Espagne, il prévient son correspondant qu’il sollicitera sa collaboration. - DAUBRÉE, Gabriel-Auguste (1814-1896), géologue. 1 L.A.S., adressées au docteur Machado, doyen de la Faculté des Sciences de Séville. Paris, 5 août 1864. 1 page in-4, en-tête du Muséum d’Histoire naturelle. Il remercie son correspondant qui a offert et envoyé à la Galerie de Zoologie des échantillons et fossiles d’Espagne, « ... ces rares et curieux spécimens seront immédiatement exposés dans notre Musée avec [...] le nom de leur généreux donataire ». - PRADO, Casiano de (1797-1866), géologue espagnol. 1 L.A.S., en espagnol, adressée au S. D. Ant[oni]o Machado. Madrid, 8 avril 1866. 1 page in-8. (taches claires au verso). - 1 L.A.S. en portugais ou espagnol, par un scripteur non identifié, adressée à D. Antonio Machado, son « estimado collego ». Lisboa, 9 janvier 1867. 4 pages in-8 - 1 L.A.S., en français, d’un scripteur polonais non indentifié (Pavoinski ?). Adressée à « Monsieur ». Varsovie, 25 février 1882. 4 pages in-8. Il a publié un livre sur son voyage en Espagne qu’il a dédié à son destinataire, a dû lui envoyer ; évoque leur ami commun Juan Vilanova, et le souvenir de son séjour à Séville ; il a envoyé plusieurs publications et autres documents à son correspondant et s’inquiète de n’avoir aucune réponse de sa part. Provenance : José Pérez de Barradas y Alvarez de Eulate (Cadix, 3 octobre 1897 - Madrid, 30 janvier 1981), préhistorien et anthropologue espagnol, par descendance.

Estim. 300 - 500 EUR