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dim. 04 août

Constantin ANDRÉOU (1917-2007) Momie Darling, 1997 OEuvre en laiton doré signée Hauteur : 173 cm Largeur : 39 cm Profondeur : 21 cm Pièce unique Provenance : Collection privée de l'artiste Momie Darling est tout à fait représentative de l'œuvre d'Andréou. D'abord elle traduit l'intérêt qu'il porte à la figure féminine. Elle exalte la poésie, le lyrisme et la sensualité qui marquent tant l'œuvre de l'artiste. En outre, on y retrouve l'intérêt du sculpteur pour les jeux de lumières faisant naître le mouvement, grâce à l'alternance des surfaces parfaitement lisses avec les creux et les fils de laiton étirés. Momie Darling semble enserrée dans un corset de fils étirés de laiton, de bandelettes, soulignant les attributs de sa féminité. Extrême stylisation des formes, Andréou superpose les sphères - sa tête, ses seins, son ventre, ses fesses - suggérant un corps à la féminité triomphante. Par sa structure verticale, pure et hiératique, elle devient un totem, une idole, une divinité. Né au Brésil, il part pour la Grèce en 1925, pays de ses parents. C'est là qu'il commence à dessiner et à sculpter. Véritablement autodidacte, il se confronte à la sculpture antique et classique et commence à sculpter le marbre. En 1942, il expose au Salon Panhellénique en Grèce. Il s'installe à Paris en 1945 et enrichit son art grâce au « contact des artistes et de leur environnement culturel ». Il fréquente quelques mois l'École des Arts Décoratifs ainsi que l'École des Beaux-Arts. Il rencontre Le Corbusier avec qui il travaille épisodiquement. Cette collaboration permet à Andréou de mieux appréhender la relation entre architecture et sculpture ainsi que la fonction des couleurs dans l'espace. Deux réflexions qui auront une grande importance tout au long de sa carrière d'artiste. Dans son atelier parisien, il expérimente et cherche à développer un nouveau langage artistique, une nouvelle technique qu'Il développe avec la laiton soudé qui restera la base de son expression plastique. Les feuilles de laiton sont découpées puis martelées et formées à froid avant d'être soudées entre elles. Ensuite, elles sont limées afin d'éliminer toute texture granuleuse et d'en faire une surface parfaitement lisse sur laquelle la lumière glisse. Si son œuvre, tout en s'éloignant de la figuration, conserve pas moins le contact avec la réalité, donnant naissance à des sculptures dont le thème dominant est la forme humaine, en particulier la forme féminine, mais aussi les animaux et les oiseaux. Au cours de sa vie, il crée son œuvre guidée par la sensibilité dont il revendique un art poétique. Il participe à de très nombreuses expositions en France, Grèce, Brésil, États-Unis, Canada et Japon entre autres, et à six reprises au Salon d'Automne dont il est nommé Président pour la sculpture en 1982 ainsi qu'à la Biennale d'Anvers (1953) et à la Biennale de Venise (1966).

Estim. 50 000 - 60 000 EUR

dim. 04 août

Marguerite LAVRILLIER-COSSACEANU (1893 -1980) Torse de femme, 1945-1946 Numéroté 2/8 (sur l'avant de la cuisse droite) Epreuve en bronze à patine brun vert Fonte posthume à la cire perdue Coubertin Signé "Margaret Cossaceanu" Cachet du fondeur et millésime (sur l'arrière de la cuisse droit): 1993 Hauteur: 114 cm ; Largeur: 36 cm ; Profondeur: 32 cm «Sa science et ses grands dons spontanés la placent au premier rang parmi la jeune statuaire moderne» écrit Antoine Bourdelle en 1928, à propos de celle qui fut son élève à l'académie de la Grande Chaumière à partir de 1922 avec Germaine Richier et Alberto Giacometti, puis sa collaboratrice jusqu'à sa mort en 1929. Parallèlement, elle devient l'élève et la praticienne de son compatriote installé à Paris, Constantin Brancusi. La jeune femme, née à Bucarest d'une mère professeur de français et d'un père ingénieur, s'est déjà fait remarquer aux beaux-arts de sa ville natale, au sein de l'atelier du sculpteur symboliste Dimitrie Paciuera (1873-1932) puis à Rome. C'est dans la ville éternelle qu'elle rencontre celui qui deviendra son mari, André Lavrillier (1885-1958), premier grand prix de Rome de gravure en médaille en 1914. Salué par des commandes et des expositions, le travail de Marguerite Lavrillier-Cossaceanu est présent avec une trentaine d'œuvres dans les collections publiques en France (musées de la Marine, d'Orsay, de la Monnaie, Cité de la musique…) et à l'étranger. Il s'agit ici de l'un des modèles les plus importants de l'œuvre de Marguerite Lavrillier-Cossaceanu (1893-1980). Il semblerait que le modèle en plâtre de ce Torse soit exposé au Salon d'Automne de 1946 (n°812), et de nouveau au Salon d'Automne de 1962 (n°414). L'épreuve en bronze acquise en 1955 (AMS 390), conservée par le musée d'art moderne de la ville de Paris, est fondue par Susse en 1949. Elle est présentée au Salon d'Automne de 1949 (n°851) et lors de l'exposition organisée par la galerie Bernheim-Jeune en 1952. Enfin, l'œuvre apparaît à l'occasion de la Biennale Formes Humaines qui se tient au musée Rodin en 1968.

Estim. 35 000 - 40 000 EUR

dim. 04 août

Leonard BENATOV (1942- 2018) HOMMAGE À DALI, LE DUR ET LE MOU Buste de DALI Epreuve en bronze patiné N°EF, fondu par l'artiste dans sa fonderie Hauteur : 82 cm avec son socle ; Largeur : 55 cm ; Profondeur : 39 cm ; Socle: 17 x 36 x 31 cm Buste de GALA Epreuve en bronze patiné N°EF, fondu par l'artiste dans sa fonderie Hauteur: 82 cm avec son socle ; Largeur : 48 cm; Profondeur : 39 cm; Socle: 17 x 36 x 31 cm Léonardo Benatov naît en 1942 dans une famille d'artistes ayant fui la Russie communiste. A 16 ans, Leonardo rejoint au Brésil un oncle et essaie de traverser l'Amazonie. Capturé par les indiens anthropophages, il restera prisonnier un an après avoir épousé la fille du chef de la tribu « Erik Paxa ». En 1964, la révolution militaire au Brésil le contraint à rentrer en France où il tente sans succès de présenter une sculpture au Salon d'Automne. A compter de cette date, Léonardo n'aura de cesse que de dessiner et sculpter et c'est naturellement qu'il arrive en 1975/76 à la fonte d'art. Dès lors, cet artiste au physique imposant mènera de front sa carrière de direction de fonderie et de sculpteur, accordant dans ses œuvres une place particulière aux sentiments, à la détresse et à la grandeur d'être. Ornant les parcs ou bâtiments publics, on peut admirer un « Homme éclaté » dans le jardin-musée de la ville de Gravelines, une représentation du musicien Rossini à l'Opéra de Pesaro, sa ville natale (ainsi qu'à l'UNESCO), un buste de Napoléon à l'aéroport d'Ajaccio... Léonardo Benatov est titulaire de l'ordre de Chevalier des Arts et des Lettres.

Estim. 28 000 - 32 000 EUR