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ICÔNE RUSSE EN MÉTAL REPRÉSENTANT LE BAPTÊME DU CHRIST quadruple émail, 19e s. 5,5 x 5,2 cm

Estim. 100 - 200 EUR

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ICÔNE RUSSE EN MÉTAL REPRÉSENTANT L'ENTRÉE DE JÉSUS DANS JÉRUSALEM quadruple émaillé, 19e c. 5.7 x 5.2 cm

Estim. 100 - 200 EUR

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ICÔNE RUSSE EN MÉTAL REPRÉSENTANT LA TRANSFIGURATION DU CHRIST triple émail, 19e s. 5.9 x 5.2 cm

Estim. 100 - 200 EUR

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ICÔNE RUSSE EN MÉTAL REPRÉSENTANT LA DESCENTE DU CHRIST DANS LES HADES (ANASTASIS) émaillé à cinq feuilles, 19e c. 5.7 x 5.2 cm

Estim. 100 - 200 EUR

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ICÔNE RUSSE EN MÉTAL REPRÉSENTANT L'ASCENSION DU CHRIST double émail, 19e siècle 5.5 x 5 cm

Estim. 100 - 200 EUR

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ICÔNE RUSSE EN MÉTAL REPRÉSENTANT LA DESCENTE DU SAINT ESPRIT (PENTECÔTE) émaillé à cinq feuilles, 19e siècle 5.7 x 5.2 cm

Estim. 100 - 200 EUR

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ICÔNE RUSSE EN MÉTAL REPRÉSENTANT LA DORMITION DE LA MÈRE DE DIEU triple émail, 19e s. 5.7 x 5.2 cm

Estim. 100 - 200 EUR

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ICÔNE RUSSE EN MÉTAL REPRÉSENTANT LA MÈRE DE DIEU FEODOROVSKAYA quadruple émaillé, 19e c. 13 x 11.5 cm

Estim. 300 - 600 EUR

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ICÔNE RUSSE EN MÉTAL REPRÉSENTANT LA MÈRE DU DIEU BOGOLUBSKAYA émaillé, 19ème siècle 11.3 x 9.8 cm

Estim. 300 - 600 EUR

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TRÈS RARE ICÔNE RUSSE EN MÉTAL REPRÉSENTANT LA SAINTE TRINITÉ (TYPE ANCIEN TESTAMENT), LA DÉESSE ET LES SAINTS émaillé à cinq feuilles, 19e c. 18,5 x 14,7 cm

Estim. 800 - 1 600 EUR

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GRANDE ICÔNE RUSSE EN MÉTAL REPRÉSENTANT LE CHRIST PANTOCRATOR guilloché et doublement émaillé, 19e s. 27.2 x 23.7 cm

Estim. 800 - 1 600 EUR

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GRANDE ICÔNE RUSSE EN MÉTAL REPRÉSENTANT ST. NICHOLAS quadruple émail, 19e c. 27.5 x 24 cm Un petit trou au milieu sur le dessus

Estim. 800 - 1 600 EUR

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ICÔNE EN MÉTAL RUSSE MONTRANT ST. AFINOGEN, ST. PANTELEIMON ET ST. SADOK à cinq feuilles émaillées, 19e s. 12 x 9.5 cm

Estim. 500 - 1 000 EUR

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ICÔNE RUSSE EN MÉTAL REPRÉSENTANT LES SAINTS SAVA, JULITTA AVEC KIRIK ET THOMAS ancienne mise en couleur, 19e c. 9 x 7.7 cm

Estim. 300 - 600 EUR

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Mikhail Nikolaevich YAKOVLEV (1880-1942) - Bord de mer à Knockes, Belgique Huile sur toile Signé en bas à droite au dos, dédicacé à Madame HIOKON... 50 x 40

Estim. 500 - 700 EUR

mar. 04 juin

Alexej von Jawlensky - Alexej von Jawlensky Grande méditation. Décembre 1936. n° 9 1936 Huile sur papier texturé de lin, montée sur carton et sur carton inférieur. 24,5 x 20 cm. Encadré par un cadre. Monogrammé en rouge en bas à gauche et daté 'A.J. 36' à droite. - Inscrit au dos par Lisa Kümmel à l'encre brune "A. Jawlensky XII 1936 N. 9". - Bien conservé, avec quelques petites retouches peu visibles dans la marge noire étroite. M. Jawlensky/Pieroni-Jawlensky/A. Jawlensky Vol. III 2108 Provenance Sur la liste des tableaux envoyés aux Etats-Unis par Galka Scheyer, n° 5 (où il est daté "10 May 1939") ; Galerie Klewan, Munich, où il a été acquis en 1978 ; Collection Günter P. Landmann, Munich Le tableau "Grosse Meditation", monogrammé et daté de 1936, fait partie du dernier groupe important d'œuvres de Jawlensky, les "Méditations". Avec elles, il clôt une évolution de sa création qui avait commencé avec les grandes têtes aux couleurs intenses et qui, par le biais des "Têtes mystiques" et des "Têtes abstraites" des années 1920, a connu une réduction progressive des couleurs et de la composition. Jawlensky lui-même les a considérées comme le couronnement et, dans leur concentration formelle, comme la quintessence de son œuvre : "La dernière période de mes travaux a de tout petits formats", écrit-il, "mais les tableaux sont encore plus profonds et plus spirituels, parlés uniquement avec la couleur. Comme j'ai senti qu'à l'avenir, à cause de ma maladie, je ne pourrais plus peindre, je travaille comme un possédé à ces petites méditations". (cité d'après Ausst. Kat. München/Baden-Baden 1983, p. 292). La "Grande méditation" est d'un brun monochrome d'où jaillissent, pour ainsi dire mystérieusement, d'autres couleurs. Un échafaudage de lignes brunes verticales et horizontales marque le nez, les yeux fermés, la bouche et la racine des cheveux. Il remplit les espaces intermédiaires avec des coups de pinceau parallèles auxquels il ajoute un vert ou un rouge foncé. Comme pour peu d'exemples de cette série d'œuvres, la proximité avec la tradition de la peinture d'icônes orthodoxe russe est ici particulièrement évidente. La présente méditation faisait partie des tableaux que l'agent et amie de longue date de Jawlensky, Galka Scheyer (1889-1945), avait envoyés aux États-Unis. Au cours des années précédentes, elle avait organisé de nombreuses expositions pour l'artiste et assuré sa subsistance par la vente de ses œuvres. Depuis 1924, elle a également fait connaître aux États-Unis l'œuvre des "quatre bleus" Kandinsky, Klee, Feininger et Jawlensky.

Estim. 50 000 - 70 000 EUR

jeu. 06 juin

Une représentation d’un saint cavalier, probablement Saint Georges, entouré de cinq autres personnages. Le royaume chrétien d’Éthiopie est l’hériter de l’ancien royaume d’Aksum dont les élites s’étaient converties au christianisme au IVe siècle. Ce Saint Georges est entouré d’autres personnages bibliques, tous représentés de face, donc ayant une portée positive par opposition aux personnages représentés de profil dans la tradition de la peinture sacrée éthiopienne, qui se distingue par de nombreuses singularités notamment ses vertus magiques et thérapeutiques. De telles peintures ornaient les murs des églises rondes éthiopiennes. Saint Georges, souvent peint sur sa monture terrassant le dragon, est le saint protecteur de l’église chrétienne d’Éthiopie, véhiculant des valeurs masculines protectrices et guerrières, il était généralement peint sur le mur ouest extérieur du sanctuaire de forme cubique appelé Mäqdäs, et où se placent les hommes lors des offices. On notera ici les reliquats de beaux pigments anciens d’origine, le bleu obtenu à partir du smalt (silicate de potassium) et le minium pour l’orange, pigments d’importations utilisés en Europe depuis la Renaissance, rappelant les très anciens échanges entre l’Éthiopie et l’Europe depuis la première ambassade envoyée par le roi Dawit 1er à Venise le 16 juillet 1402 pour ramener du matériel religieux et notamment des pigments. Éthiopie, fin XVIIIe ou XIXe siècle. Peinture sur toile, remarouflée sur toile et montée sur châssis, usures, manques et restaurations visibles, pigments anciens 130 x 81 cm Provenance : Collection Jean Roudillon.

Estim. 800 - 1 200 EUR

ven. 07 juin

Ivan Konstantinovitch AÏVAZOVSKY (1817-1900) - Voilier au clair de lune. Huile sur toile, signé en bas à droite en rouge en cyrillique. Dans son beau cadre en bois doré. H. 27,2 x L. 38 cm. H. 47 x L. 58 cm (cadre). Provenance - Collection Paul Heinrich Naef Von Meinhardt (Moscou, 1854 - Zurich, 1921). - Son fils, Paul Alexandre Naef (Moscou, 1901 - Genève, 1994). - Puis par descendance. Oeuvre en rapport Une huile sur toile se rapprochant de la nôtre, intitulée “Nuit sur la mer noire”, datant de 1879 (58,5 x 69,5 cm) est conservée au Musée d’Art d’Odessa. Historique Dostoïevski disait d’Aïvazovsky qu’il était “un maître sans égal” et cette marine nocturne en est la parfaite illustration puisqu’il est un des rares peintres à avoir su saisir avant autant de vraisemblance et d'éclat les rayons de la lune venant se refléter dans les nuances de la mer. Les scènes de marine au clair de lune occupent un pan important du corpus de l'artiste qui donnent à voir des scènes paisibles illuminées par une lune presque toujours parfaite. L'un des exemples les plus saisissants n'est autre que « La baie de Naples au clair de lune » de 1842, conservé à la Galerie nationale d'art Aïvazovsky à Théodosie. Animées par des petites figures, des canots et des voiliers lointains dont on ne devine que les voiles, Ivan Aïvazovsky livre cette vue d’une mer apaisée loin des vagues furieuses et de la houle déchaînée des océans. Paul Heinrich Naef Von Meinhardt (Moscou, 1854 - Zurich, 1921) Cette œuvre fut acquise par Paul Heinrich Naef Von Meinhardt, né en 1854 à Moscou, fils de Paul Heinrich Naef qui arriva à Moscou en 1847 comme jeune pasteur de l'Église réformée suisse. Premier représentant en Russie de fabriques de textiles anglaises, il fonda sa propre entreprise et épousa en 1884 Sophie Von Meinhardt. Il était également actionnaire et administrateur de nombreuses sociétés moscovites lui permettant de développer d’étroites relations avec le Kreditanstalt (Crédit Suisse) de Zurich. De leur union naquit cinq enfants, dont Paul Alexandre Naef, né à Moscou en 1901 où il put faire ses études jusqu’en 1918, demeurant dans un hôtel particulier de la ruelle Lialine de Moscou. Lors de la révolution, toute leur fortune et leurs biens furent confisqués par les bolchéviques et la famille Naef put être rapatriée en Suisse en 1920 grâce à un convoi de la Croix Rouge. Dès son arrivé en Suisse, Paul Alexandre Naef fut admis à l’École Polytechnique Fédérale de Zurich dont il sera diplômé comme ingénieur avant d’être l’assistant du professeur Ten Bosch. En 1928, il sera envoyé à Berlin au poste d’ingénieur en chef de la société Escher Wyss et, en 1939, il s’installa à Vevey afin de prendre la direction générale des ateliers de construction mécaniques dans une usine produisant des turbines et tracteurs. Choisi par son père, ce tableau d’Ivan Aïvazovski acquis en Russie a pu traverser les frontières et être conservé dans même famille jusqu’à ce jour.

Estim. 40 000 - 60 000 EUR

ven. 07 juin

Alexeï Alexeïevitch HARLAMOFF (1840-1925) - Moody girl (jeune fille de mauvaise humeur).
 Technique mixte sur toile, signée en bas à gauche en cyrillique et en bas à droite en lettres latines.
Représentant une jeune fille boudant allongée sur les genoux de sa grande soeur, assise près d'une table dans un intérieur. Vers 1900. Cadre d'origine. Sur le châssis est inscrite une dédicace : "from M. Wolff / bon souvenir / Amsterdam June 05 / 1926 Holland" surmontant une contresignature A. Harlamoff.
 H. 113 x L. 81 cm. Cadre : H. 118 x L. 90 cm. Œuvre en rapport Moody girl, huile sur toile, vers 1900, 116,8 x 88,9 cm, vendue chez Christie’s New York, 22 octobre 2008, lot 121, adjugée 962.500 $ (ill. 1) Bibliographie concernant l’œuvre finale - Oeuvre répertoriée et reproduite dans : O. Sugrobova-Roth E. Lingenauber, Alexei Harlamoff. Catalogue raisonné 1840-1925, 2007, n°197 planche 184 (comme localisation inconnue) pour l’œuvre définitive. - Burova G.K., Galonova O., Roumyantseva V., Expositions des artistes ambulants, Moscou, 1952, p. 365. - Burova G.K., Galonova O., Roumyantseva V., Étude des périodiques et des textes imprimés sur les expositions des artistes ambulants, Moscou, 1959. - Romanov G.B., Expositions des artistes ambulants 1871-1923, Saint-Pétersbourg, 2003, p. 289, 7-327. Provenance - Collection de Monsieur Wolff (Amsterdam, Pays-Bas), vers 1926. - Collection privée parisienne. Historique Le talent d’Alexei Harlamoff dans le genre du portrait a été salué dès les années 1860 par l’Académie des Beaux-Arts de Saint-Pétersbourg alors qu’il n’avait que 20 ans. Son installation définitive à Paris à la fin de l’année 1876 lui donne accès au Salon où son style si particulier est remarqué. La représentation des enfants et plus précisément des jeunes filles prend une place exclusive dans les années 1880 et restera une inspiration inépuisable pour le peintre tout au long de sa carrière. Ce travail préparatoire à l’œuvre finale exposée en 1904-1905 lors de l’Exposition de l’Art Ambulant en Russie sous le n°202, et vendue chez Christie’s en 2008, témoigne des recherches entreprises par Harlamoff dans la portée des gestuelles et des regards. A dessein, en mettant en miroir ces deux œuvres, Harlamoff a modifié l’attitude de la fillette, d’un regard rêveur et distrait, le peintre a choisi de mettre en tension directe la fillette et le spectateur à travers un regard des plus espiègles. Cette étude préparatoire est empreinte d’une psychologie plus complexe que l’œuvre finale tout en posant les fondements de cette atmosphère aussi théâtrale que mystérieuse qu’Harlamoff se plaît à dépeindre dans ses toiles. Deux mondes se confrontent entre ces deux œuvres, face à l’innocence de la légèreté des pensées vient le questionnement par le biais d’un regard auquel il faudrait que le spectateur apporte une réponse. C’est sur cette dernière idée qu’Harlamoff réalise l’œuvre définitive, reprenant ses coups de pinceaux vibrants et subtils donnant à chaque instant l’impression divine d’immédiateté et de vitalité. Notre œuvre, jusqu’ici inconnue du marché de l’art et des ouvrages de références, apporte un éclairage inédit sur les recherches artistiques d’Alexei Harlamoff. Elle donne à voir à l’esquisse, cette rapidité d’exécution fulgurante où il est possible de reconnaître tout le génie d’un artiste.

Estim. 6 000 - 8 000 EUR

ven. 07 juin

Ivan Pavlovitch POKHITONOV (Ukraine, 1850 - Belgique, 1923) - Derrière les fortifications (1901) Huile sur panneau, signé en bas à droite en latin “I. Pokitonow”, titré et annoté au dos en cyrillique “Derrière les fortifications / Paris février 1901 / 62”. Dans son cadre d’origine en bois doré numéroté au dos “62”. H. 15,7 x L. 24,5 cm ; H. 33 x L. 42 cm (cadre). Provenance Acquis par l’arrière grand-père du propriétaire actuel, Liège (Belgique). Oeuvre en rapport Une œuvre se rapprochant de la nôtre, intitulée “Paysage d’hiver”, huile sur panneau (13,3 x 26,7 cm) a été vendue le 7 juin 2010 par Sotheby’s Londres, lot n°5 (adjugé 241,719 €). Historique Dans une lettre adressée à Pavel Trétiakov en 1896, Ivan Pokhitonov écrivait : "“Je suis toujours un artiste russe, et cela m'attriste de penser à quel point la marque que je laisserai dans mon pays est petite et imperceptible”". C'est précisément à la Galerie Trétiakov qu'a eu lieu la dernière grande rétrospective de l'artiste en 2019-2020, marquant le 170e anniversaire de sa naissance et réunissant pour l’occasion une centaine de ses œuvres. Contrairement à ses propres doutes, la peinture d'Ivan Pokhitonov a laissé un héritage à la fois singulier et poétique. Inspiré par les peintres de l'école de Barbizon et leur pratique de la peinture en plein air, il a développé un style artistique unique, dépeignant à travers des tableaux de petit format la richesse de sa patrie ainsi que la beauté des paysages français, italiens et belges. La perfection de ses tableaux miniatures se reflète dans notre oeuvre, préservée jusqu'à ce jour au sein d'une famille liégeoise.

Estim. 10 000 - 15 000 EUR

ven. 07 juin

Youri Pavlovitch ANNENKOV dit Georges ANNENKOFF (Petropavlovsk, 1889 - Paris, 1974) - Portrait de Maurice Paz (1896-1985), membre fondateur du Parti communiste français. Huile sur toile d’origine, signée en bas à droite “G. ANNENKOFF”. Circa 1926-1928. Encadré. H. 71 x L. 58 cm. H. 96 x L. 83 cm (cadre). Provenance - Offert par l’artiste à Maurice Paz (1896-1985). - Puis conservé jusqu’à présent par son fils. Oeuvres en rapport - “Portrait de Magdeleine Paz (1889-1973)”, première épouse de Maurice Paz, dont le portrait est à ce jour perdu, et qui formait probablement pendant avec le nôtre. - “Portrait d’André Paz (1898-1871)”, cousin de Maurice Paz, huile sur toile (81 x 65 cm), circa 1930, vendu en 2004 par Sotheby’s Londres, identifié à tort comme le portrait de René Guerra. - “Portrait de Jonas Lied (1881-1969)”, huile sur toile (81 x 54 cm), peint en 1933 et conservé dans la collection de Wilhelm Wilkens. L'œuvre est accompagnée de son passeport d’exportation français n° 245709 délivré par le Ministère de la Culture. The work is accompanied by its French export passport n° 245709 issued by the Ministry of Culture. Maurice Paz, homme de droit et de pouvoir “Camarade Paz, je parle franchement et même brutalement, pour sauver ce qui peut l'être encore” (Lettre de Léon Trotsky à Maurice Paz, 11 juillet 1929). Maurice Paz est né en 1896 à Paris, fils d’Emile Paz, actionnaire dirigeant de la Société générale d’illumination qui réalisait l’éclairage des premières rames du métro parisien avant de se voir confier en 1900 les illuminations de l’Exposition universelle et la mise en lumière au gaz-néon de la Tour Eiffel. Après des études aux lycées Michelet et Condorcet, Maurice Paz entra en khâgne, désirant faire des études d’histoire. À dix-huit ans, il s’engagea dans l’armée lors de de la Première Guerre mondiale et fut nommé comme officier puis capitaine dans l’artillerie. Dès sa démobilisation en 1919, il adhéra à la 9e section du Parti socialiste où il fit la connaissance de Boris Souvarine (1895-1984), également portraituré par Georges Annenkoff, qui l’incita à rejoindre le Comité de la IIIème Internationale. Passionné par l’envie de rendre justice, Maurice Paz prêta serment le 11 février 1920 et devint l’un des secrétaires de Joseph Paul-Boncour (1873-1972) alors défenseur de la CGT dans le procès qui lui était intenté par les pouvoirs publics. Il fut choisi comme avocat par Pierre Monatte accusé dans l’instruction ouverte à la suite des grèves de mai 1920. Il fut aussi le second avocat de Boris Souvarine lors du procès de février 1921 où sa plaidoirie fit grande impression, inaugurant une longue carrière jalonnée de nombreux procès politiques : la défense des mutins de la mer Noire et notamment de Louis Badina dont il fut l’avocat, la défense d’Albert Lemire et Roger Hagnauer dans le procès de Mayence en 1923. Maurice Paz fut aussi en 1924 l’avocat de Souvarine dans le procès intenté par le journal « le Matin » à « l’Humanité » pour sa campagne contre « l’abominable vénalité de la presse ». En 1925, ce fut Marcel Body, militant communiste de retour de Russie, qu’il défendit. Membre du Parti communiste depuis la scission et désireux de se rendre en Russie soviétique, Paz reçut de Souvarine les appuis nécessaires à son voyage. Il put partir à Pâques 1922 avec sa compagne, Magdeleine Marx pour un séjour qui dura six mois. Collaborant comme traducteur avec l’Internationale communiste (Kommounistitcheskiï internatsional), il rencontra pour la première fois Léon Trotsky dont la personnalité l’impressionna fortement. En mars 1924, il participa à la souscription lancée par B. Souvarine pour l’édition de “ Cours nouveau » de Léon Trotsky. Il semble probable que c’est au cours des années 1925-1926 qu’il rencontra Georges Annenkoff, lequel réalisera son portrait tout comme celui de Boris Souvarine et de nombreuses autres personnalités liées à la révolution russe. Le 20 novembre 1927, la revue « Contre le courant » vit le jour, un organe de l’opposition communiste, fondé avec Magdeleine Paz, Marcel Hasfeld, Fernand Loriot, Marcel Roy et Clément Delsol. Dans un premier temps, le groupe reçut l’appui (y compris financier) des opposants russes séjournant en France dont Rakovsky, Piatakov, Préobrajensky. Le 1er décembre 1927, « l’Humanité » annonça l’exclusion de Maurice Paz et Magdeleine Marx. « Contre le courant » diffusa les textes de l’Opposition russe et tenta de s’ériger en fédérateur des oppositions françaises, mais l’avenir politique du groupe était suspendu aux décisions de son inspirateur, Léon Trotsky qui, dès son arrivée à Prinkipo (Turquie) en février 1929, avait télégraphié à Maurice Paz. Ce dernier se rendit en mars à Constantinople et publia dès son retour un article exalté « Quatre jours avec Trotsky », (Contre le courant, 2

Estim. 300 000 - 500 000 EUR

ven. 07 juin

* Robert Rafaïlovitch FALK (Moscou, 1886-1958) - Les quais de Paris. Gouache sur papier, signé en bas à droite “Falk / Paris” et trace de signature en bas à gauche. Porte au dos une étiquette “Jacques Leiser / Portrats und Legenden / Fotografien berhumter Pianisten”. Encadré. H. 30,4 x L. 42,5 cm (à vue). Provenance Collection de Jacques Leiser, manager d'artistes et photographe (Suisse). Historique Jacques Leiser, passionné de photographie depuis son plus jeune âge, a consacré près de six décennies à capturer l'essence des personnalités légendaires de la musique, de l'art et de la politique. En parallèle à sa carrière de manager artistique internationalement reconnu, Leiser a toujours eu son appareil photo à portée de main, saisissant des moments uniques avec des figures telles que Dimitri Chostakovitch, Maria Callas, Sviatoslav Richter, et bien d'autres encore. Son œuvre, largement diffusée dans des publications de renom telles que le Musical Courier et Paris Match, témoigne de son talent indéniable pour capturer l'âme de ses sujets. Sa rencontre avec Sviatoslav Richter a marqué le début d'une collaboration étroite et d'une amitié durable, jouant un rôle clé dans la création du festival de musique de Tours. Richter et Robert Falk étaient des amis proches, le peintre disait même de son ami pianiste “S'il n'avait pas été un grand pianiste, il aurait fait un excellent artiste". Il semble tout à fait probable que J. Leiser ait pu faire la connaissance de Robert Falk par ce biais-ci et décider d’acquérir des œuvres de l’artiste. Au-delà de la photographie, Leiser a également laissé sa marque dans le domaine de l'enregistrement musical, réalisant notamment le premier enregistrement du concerto pour piano inédit de Franz Liszt "De profundis" en 1991 pour Hungaroton, à Budapest. ** Ce lot est présenté en importation temporaire

Estim. 8 000 - 10 000 EUR

ven. 07 juin

* Robert Rafaïlovitch FALK (Moscou, 1886-1958) - Les arbres. Aquarelle sur papier, trace de signature en bas à droite. Porte au dos une étiquette “Jacques Leiser / Portrats und Legenden / Fotografien berhumter Pianisten”. Encadré. H. 38,5 x L. 50 cm (à vue). Provenance Collection de Jacques Leiser, manager d'artistes et photographe (Suisse). Historique Jacques Leiser, passionné de photographie depuis son plus jeune âge, a consacré près de six décennies à capturer l'essence des personnalités légendaires de la musique, de l'art et de la politique. En parallèle à sa carrière de manager artistique internationalement reconnu, Leiser a toujours eu son appareil photo à portée de main, saisissant des moments uniques avec des figures telles que Dimitri Chostakovitch, Maria Callas, Sviatoslav Richter, et bien d'autres encore. Son œuvre, largement diffusée dans des publications de renom telles que le Musical Courier et Paris Match, témoigne de son talent indéniable pour capturer l'âme de ses sujets. Sa rencontre avec Sviatoslav Richter a marqué le début d'une collaboration étroite et d'une amitié durable, jouant un rôle clé dans la création du festival de musique de Tours. Richter et Robert Falk étaient des amis proches, le peintre disait même de son ami pianiste “S'il n'avait pas été un grand pianiste, il aurait fait un excellent artiste". Il semble tout à fait probable que J. Leiser ait pu faire la connaissance de Robert Falk par ce biais-ci et décider d’acquérir des œuvres de l’artiste. Au-delà de la photographie, Leiser a également laissé sa marque dans le domaine de l'enregistrement musical, réalisant notamment le premier enregistrement du concerto pour piano inédit de Franz Liszt "De profundis" en 1991 pour Hungaroton, à Budapest.

Estim. 3 000 - 5 000 EUR

ven. 07 juin

* Robert Rafaïlovitch FALK (Moscou, 1886-1958) - Maison dans la forêt. Aquarelle et gouache sur papier, signé en bas à gauche en cyrillique. Porte au dos une étiquette “Jacques Leiser / Portrats und Legenden / Fotografien berhumter Pianisten”. Encadré. H. 47,5 x L. 34 cm (à vue). Provenance Collection de Jacques Leiser, manager d'artistes et photographe (Suisse). Historique Jacques Leiser, passionné de photographie depuis son plus jeune âge, a consacré près de six décennies à capturer l'essence des personnalités légendaires de la musique, de l'art et de la politique. En parallèle à sa carrière de manager artistique internationalement reconnu, Leiser a toujours eu son appareil photo à portée de main, saisissant des moments uniques avec des figures telles que Dimitri Chostakovitch, Maria Callas, Sviatoslav Richter, et bien d'autres encore. Son œuvre, largement diffusée dans des publications de renom telles que le Musical Courier et Paris Match, témoigne de son talent indéniable pour capturer l'âme de ses sujets. Sa rencontre avec Sviatoslav Richter a marqué le début d'une collaboration étroite et d'une amitié durable, jouant un rôle clé dans la création du festival de musique de Tours. Richter et Robert Falk étaient des amis proches, le peintre disait même de son ami pianiste “S'il n'avait pas été un grand pianiste, il aurait fait un excellent artiste". Il semble tout à fait probable que J. Leiser ait pu faire la connaissance de Robert Falk par ce biais-ci et décider d’acquérir des œuvres de l’artiste. Au-delà de la photographie, Leiser a également laissé sa marque dans le domaine de l'enregistrement musical, réalisant notamment le premier enregistrement du concerto pour piano inédit de Franz Liszt "De profundis" en 1991 pour Hungaroton, à Budapest.

Estim. 3 000 - 5 000 EUR

ven. 07 juin

Dmitri Mikhaïlovitch KRASNOPEVTSEV (Moscou, 1925-1995) - Nature morte aux vases, branche et parchemin (1978) Huile sur isorel, monogrammé et daté en bas à droite. Encadré. H. 80 x L. 47 cm. Provenance Collection privée, Allemagne. Historique “Une œuvre d’art est mortelle ; le matériau dans lequel elle est incarnée, qu’il s’agisse de pierre ou de papier, de bois, de bronze ou de toile, peut être détruit. Mais l'idée elle-même, le sujet de l'œuvre, ce qui y est reflété et représenté, doit être au-dessus du temps et du changement, doit être inébranlable, éternel, non sujet à la mort et à la destruction” écrivait Dmitri Krasnopevtsev à propos de ses oeuvres. Inspiré des natures mortes hollandaises du XVIIe siècle, reflétant l’idée allégorique de la fragilité de l'existence et de la mortalité des vivants, Krasnopevtsev a réussi à donner naissance à un art alliant parfaitement la symbiose de la tradition ancienne et de la modernité. L’artiste était lui-même propriétaire d’une collection unique d’objets anciens dans son atelier. Il a appelé ses compositions « natures mortes métaphysiques » symbole d'un arrêt du temps absolu et empreintes d’une forte dimension philosophique. Des branches d'arbres fanées ou épineuses, des cruches cassées, des rouleaux vides, des coquillages, des pierres, sont tous les héros des oeuvres de Krasnopevtsev. Ensemble, ils forment une image saisissante du monde, où, comme le croyait l'artiste, la vie et la mort entretiennent un dialogue sans fin.

Estim. 15 000 - 20 000 EUR